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NC18 - Contient de la violence et de l'érotisme

2032, le visage de Chicago a bien changé... Et celui de la communauté thérianthropique également...
 
Nous sommes en avril 2032, l’hiver se termine enfin sur Chicago et après des neiges et des gelées
quelques peu excessives, le soleil commence à pointer le bout de son nez ! Il ne fait pas encore très
chaud et il faut donc continuer à se couvrir pour sortir, mais les rayons viennent redonner meilleure
mine à la ville et les gens viennent de nouveau se poser en terrasse pour prendre un café !
Les clans ne peuvent que constater la nette augmentation des disparitions. Les Bastardos quant à eux
s’énervent encore un peu plus sur le fait que quelqu’un vient vendre de la marchandise qui n’est pas
la leur sur leur territoire (même si tous les territoires restent touchés) et les esprits s’échauffent
de ne pas arriver à trouver qui sont les coupables !
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Krystopher Jäger [CORRECTION FAITE]
Krystopher Jäger
Krystopher Jäger [CORRECTION FAITE] Croco_10
Race : Crocodile_crocodile Américain_gros gabarit
Masculin
Dominance : Ambivalent
Humeur : Va savoir~
Emploi : Soldat Joker
Localisation : Sous ta couette
Messages : 28
Points rp : 49
Crocodile
Crocodile
Krystopher Jäger

Krystopher Jäger


Prénom : Krystopher
Nom : Jäger
Surnom : Krys (tout simplement~)
Date de naissance : 16 novembre 1996
Âge : 35 ans
Sexe : Homme
Origines : Je suis un descendant d'immigrés Allemand, ma famille est essentiellement constituée de vipères. Ma mère était un crocodile semi-gros gabarit mais je n'en sais pas plus à son sujet à part qu'elle venait de Floride.
Nationalité : Américain
Orientation sexuelle : Bisexuel ambivalent (j'aime autant être au-dessus qu'en-dessous). Pourquoi se priver des plaisirs de la vie ?
Emploi : Soldat Joker
Groupe : La Jackowo's Corporation
Race : Crocodile américain, crocodilus acutus, gros gabarit


Identification


Goûts : Commençons par les clichés propres aux crocodiles. J'aime la chaleur. Sous toutes ses formes. Les couleurs chaudes, les plats chauds, les danses chaudes, les peaux chaudes. Même mon alcool je le préfère chaud. Forcément quand on est né de deux parents reptiles le rapport à la chaleur tenant de la survie croyez-moi qu'on n'hésite pas à la chérir. Lors d'un de mes voyages au Japon j'ai cumulé source chaude et saké chaud... avec un amant lui aussi très chaud. Je n'ai jamais été aussi proche du paradis. J'aime beaucoup nager, mais je ne suis pas fan des piscines que je trouve la plupart du temps trop étroites et trop bondées. La demeure de mon grand-père (où je me rend régulièrement) en possède une grande mais il y a toujours une flopée de gamins à l'intérieur. Je préfère nager dans la mer, les lacs, les étendues un peu sauvages avec de merveilleux paysages ou juste l'horizon à perte de vue. Mon amour des grands espaces m'a donné un goût pour la couleur bleue, le ciel et la mer ont le don de sublimer n'importe quel paysage que ce soit de nuit ou de jour. On dit que le bleu est une couleur froide, pas pour moi. Mes voyages ont fait de moi un bon vivant, pour moi il n'y a culturellement pas de mauvaise cuisine, juste des mauvais palais. Et quand je suis à Chicago j'ai une liste longue comme deux bras de restaurants aux noms exotiques et aux saveurs entêtantes et lointaines. Si en plus c'est épicé pour moi c'est encore mieux. J'aime la cuisine et j'aime cuisiner, les différentes influences culturelles qui ont pavé ma vie sont toutes proprement étiquetées sur mon étagère à épices. Cuisiner est aussi ma façon de dire que je tiens à quelqu'un, si vous venez chez moi et que je ne vous offre même pas un café... vous êtes mal barré. Mon activité favorite ? Élucider des mystères et découvrir des secrets, je suis même bien payé pour ça. Le frisson d'une enquête, la satisfaction de la découverte... il n'y a rien de comparable. De plus la vie m'a appris que l'argent ne peut pas tout acheter... mais l'information si. Le savoir c'est le pouvoir, vous connaissez le dicton. Mais pour moi l'information est un trésor en soi, je pourrais les compiler dans des classeurs toute ma vie rien que pour le plaisir. J'aime la conversation, mais ce que j'aime dans la conversation c'est observer, lire les messages cachés envoyés par le corps que l'on essaye de dissimuler. Les sous-entendus, les non-dits, les manipulations. Une conversation est un peu comme un jeu d'échecs et comme un jeu d'échec à plus de deux c'est injouable ! Quand je discute c'est deux personnes au plus sinon c'est une corvée. J'aime lézarder, après une longue journée de travail (ou non), me détendre avec un bon livre et un verre de rhum arrangé que je sirote bien au chaud dans mon appartement une petite musique d'ambiance en fond. Et lorsque ma fille en profite pour poser sa tête contre mes genoux avec une tasse de chocolat dans ses mains et qu'elle s'endort lentement, j'ai l'impression que le temps s'arrête et d'atteindre le sens même du bonheur. Mais j'aime aussi bouger, en fait j'apprécie encore mieux de lézarder après avoir bien transpirer dans la salle de gym. Le repos c'est bien, le repos après un exercice intense... c'est mieux.  Erin, ma fille adoptive, est mon précieux trésor. Elle m'appelle rarement "papa" et quand elle le fait c'est généralement quand je ne suis pas là, mais il n'empêche que nous sommes très proches. Une de mes activités préférées consiste à lui acheter des robes, des accessoires et la rendre si mignonne que j'en fasse une attaque. Ouais je suis un peu papa gâteau sur les bords. Un peu beaucoup...  J'aime aussi prendre soin de moi, spa, tailleur, massage, coiffeur, prostituée (ou gigolo). Rien que le fait d'avoir une personne dédiée d'une façon ou d'une autre à prendre soin de moi me détend et me met de bonne humeur. J'aime lire, j'aime apprendre de nouvelles choses, j'aime me mettre au défi dès que je le peux que ce soit intellectuellement ou physiquement. Et enfin, j'aime les cactus, j'ai la peau épaisse donc ils me piquent rarement. Je trouve ça mignon et en plus c'est facile à entretenir.

Pour ce qui est des choses que je n'aime pas, bien évidemment le froid et les pulls qui piquent, je n'ai pas la peau sensible mais le moindre inconfort dans mes vêtements me rend fou, surtout que je porte des pulls SOUVENT. Pareil si j'ai un caillou dans ma chaussure, si je ne peux pas l'enlever tout de suite je vais rapidement devenir extrêmement pénible. Question nourriture il est difficile de me déplaire, mais il y a UN plat que je ne peux pas voir peinture. Les huîtres ! Je hais les huîtres. Ce n'est pas solide, ce n'est pas liquide, c'est translucide, c'est glacé et ça se fait passer pour de la grande cuisine ! Le goût est indescriptible à part pour l'arrière-goût d'eau de mer que ça laisse une fois avalé. Vous avez déjà bu de l'eau de mer ? Ce n'est pas franchement un liquide que j'aime avoir en travers de la gorge personnellement. Enfin, à part ça, j'estime ne pas être quelqu'un de difficile et je vois de la beauté et de l'intérêt à peu près partout. Je pardonne aux lâches, aux colériques, aux idiots et aux menteurs. Ce qui ne veut pas dire que ces traits ne m'énervent pas, mais on l'a tous été un jour ou l'autre. Il y a malgré tout une attitude que je ne peux pas pardonner: la déloyauté. La loyauté est quelque chose qu'on donne de son plein gré, un serment qui fait partie de nous et dont peuvent dépendre des vies entières. On ne peut pas la forcer, si quelqu'un tente de le faire il n'obtiendra que des mots vides de sens, pas une vrai "loyauté". Si vous ne voulez pas l'offrir ne le faîtes pas, mais si vous le faîtes soyez en conscient. C'est un lien précieux qui vous suivra toute votre vie. Je n'offre ma loyauté qu'à peu de gens. Ma famille essentiellement, je suis fidèle à mes employeurs en tant que professionnel mai ce n'est exactement de la loyauté. Ils ne passeront jamais avant ma propre vie ou celle de ma famille. Parmi mes amis rares sont ceux envers qui je m'estime "loyal". Ne vous méprenez pas, pour moi ne pas tirer dans le dos dans ses amis ça s'appelle "la moindre des choses" être "loyal" c'est bien plus profond que çà. La loyauté c'est pouvoir confier sans hésitation votre vie et vos secrets, et permettre à l'autre d'en faire autant sans même l'ombre d'une crainte. C'est dédier une partie de mon existence au bien-être de cette personne, être présent quand elle le nécessite et ne jamais laisser aucune offense qui lui est faite demeurer impunie. Cela ressemble à de la dévotion, mais la dévotion ne nécessite pas forcément de confiance et pas non plus une relation de réciprocité. Car oui, la loyauté est un serment réciproque, brisé cette réciprocité, c'est çà la déloyauté. Mais je m'arrête sur ce sujet avant de vous sortir une thèse. Retournons à des choses plus basiques et moins conceptuelles... si vous me réveillez un dimanche matin en faisant un boucan de tous les diables, je vous tue. Ce n'est pas une hyperbole, c'est l'état du misérable perroquet de ma voisine que j'ai foutu dans son four à 200°c. Est-ce qu'elle sait que c'est moi ? Qu'est-ce que ça peut me faire ? Ne me réveillez pas c'est une mauvaise idée. Ne me réveillez pas en sursaut, c'est votre arrêt de mort.

Caractère : Je suis un homme fiable, lorsque l'on me confie une tâche, un rendez-vous, une mission, je l'accomplis sans la moindre faille. J'estime avoir peu de mérite là-dessus, ma famille est un clan de mercenaires, la fiabilité est une question de vie ou de mort. Dans ce monde où les mots ont autant de sens que de lettres, j'aime à me dire que mon charisme et ma ruse sont deux de mes plus brillantes armes et que ma conversation m'a sauvé la vie bien plus souvent que ma capacité à utiliser des armes à feu. Et puis mon physique attire les regards, si j'avais l'air bête et niais ce serait du gâchis. Je suis un bon vivant et j'ai de l'humour, même si parfois mes blagues ne font rire que moi. Le fait est qu'un bon rire me met toujours du baume au cœur et qu'en règle générale j'évite les pensées négatives. Je suis un homme de bonne compagnie si vous voulez passer une bonne soirée.
Lorsque vous avez vécu dans une famille soudée et nombreuse vous devenez rapidement sensible au bien-être des autres, protéger mes proches est pour moi capital. J'essaie de ne pas être étouffant mais si un membre de ma famille ou un ami à un problème je ne vais pas l'ignorer. En fait, si je croise un inconnu qui a visiblement un problème il est aussi fort probable que je m'en mêle. Et pas seulement parce que je suis protecteur mais aussi parce que je suis curieux comme un gosse de 4 ans. Tout m'intéresse et si quelque chose pique mon intérêt je vais immédiatement m'y consacrer... tout comme j'ai fait avec la Jackowo's Corporation, ce qui, rétrospectivement, était une des pires idées du Monde... Mais que voulez-vous. Je n'ai pas l'intention de changer. Certains disent que je suis un "type bien", j'aimerai, mais je me demande si les métiers que j'ai eu rendent ça possible. Je ne pense pas être spécialement généreux, simplement je suis pleinement conscient que je ne manque de rien et que tendre la main à d'autres personnes qui n'ont pas cette chance ne coûte rien. De plus des membres de ma famille venaient de zones troubles dans les parties les plus pauvres du Monde, lorsqu'ils ont rejoint notre famille ils nous ont apporté un certain sens du partage et de l'humilité.

Dit comme ça j'ai l'air d'être un chic type, mais je suis plus que conscient de mes travers car ils m'ont déjà coûté cher et qu'ils découlent pour certains directement de mes qualités. Sachez par exemple que mon humour et ma ruse ont une fâcheuse tendance à tourner à la mesquinerie et que lancer des petites piques haineuses sous couvert d'un langage fleuri est un de mes péchés mignons. J'ai beau être crocodile j'ai quand même été élevé dans une famille de vipères et leur sang coule dans mes veines. J'ai aussi la rancune tenace, quand vous devenez mon ennemis soyez certains que c'est pour toujours et que je ferai tout pour vous le rappeler. J'ai beau être un sang froid, j'ai la sale manie de partir au quart de tour, et là toute mon intelligence peut tout aussi bien nourrir une famille de porc. Si quelqu'un qui m'est proche est en danger la logique, ma sécurité, le bon sens ! Tout ça peut bien aller au diable... Et si mes sentiments ou ma fierté sont blessés je peux aussi me comporter comme un vrai connard uniquement pour cracher ma frustration. Je sais, pour un homme qui se dit intelligent je suis parfois vraiment trop con. Et lunatique avec ça ! Enfin disons plutôt que je réfléchis tant et si vite que mon humeur peut vite varier selon le fil de mes pensées et de la discussion que j'ai. Il paraît que ce n'est pas rare chez les crocodiles, mais même pour ma famille c'est assez pénible de me voir passer du rire, à la colère aux larmes en moins de 5 minutes... et c'est aussi épuisant pour moi croyez-moi. Il est clair que je suis du genre à me mettre en danger, pour moi les meilleurs choses sont celles pour lesquelles on risque gros, et dans mon travail cela peut vous mener à une mort sanglante. Mais même en dehors de mon travail j'ai toujours été casse-cou, parfois un peu bêtement. Prendre des risque me fait me sentir vivant. Ce ne serait pas tellement un problème si je n'étais pas en plus un crétin buté. Si quelque chose à l'air impossible mais que je suis sûr que j'en suis capable vous pouvez être certain que rien ne me fera changer d'avis. Lorsque que j'ai une idée en tête le seul moyen de m'arrêter ce serait de me faire changer d'idée avant même qu'elle ne germe dans ma tête... Bon courage. Et enfin sachez-le, j'aime mettre plein de jolis mots dans ma bouche pour vous endormir et vous faire croire que je suis un homme plein de délicatesse et de sympathie, mais si je n'ai plus besoin de porter un masque je ne porte plus de gants non plus. Si j'ai un problème, si vous ne me plaisez pas, si je vous adore mais que vous faîtes vraiment n'importe quoi, vous l'entendrez. Et je m'assurerai que vous n'ayez aucun doute sur mon opinion. Le tact, c'est uniquement quand j'ai besoin d'obtenir quelque chose ou de tirer un quelconque avantage d'une situation... sinon ça s'appelle de l'hypocrisie et même si c'est un trait que je pardonne je ne suis quand même pas fan.

La bonne nouvelle c'est que je suis conscient de ces défauts et que j'essaie vraiment de ne pas les laisser me dominer. J'ai suffisamment de recul pour analyser mon propre tempérament et tenter de devenir un peu meilleur un peu tous les jours... Mais on ne va pas se leurrer. C'est dur.


Physique : Je suis un tout petit peu plus grand que la moyenne cumulant à 1m87 pour 78 kilos. J'aime à dire que je suis grand mais le tiers des hommes de ma famille est en fait plus grand que moi... donc je me tais. Je suis plus grand que mon père cependant et j'en tire une fierté totalement puérile mais que j'assume. Je suis plutôt élancé et bien qu'il est évident en me voyant que je suis bien taillé il vous faudra avoir la chance de me voir torse nu pour en prendre toute la mesure. Là vous pourrez vous repaître sans la moindre retenue des lignes fines de ma musculature, mes abdominaux ciselés avec délicatesse, mes pectoraux fermes et mes bras puissants. Oui je sais on dirait que je frime mais j'ai passé beaucoup de temps à me bâtir ce corps ! J'aurais détesté devenir une armoire à glace. En sport je favorise la course et le parcours d'obstacle. Je suis très prudent avec la musculation qui peut vite devenir un désavantage si poussée trop loin. Ce n'est pas que je n'aime pas le muscle, mais à bonne dose. J'ai les cheveux blond très clairs et des yeux bleus mais légèrement plus sombres que la moyenne. Ils sont un peu étirés ce qui, je trouve, les rend plus perçants et juste assez grands pour vous permettre de contempler à votre aise les deux saphirs que j'ai à la place des iris. J'ai l'arrête du nez longue et fine, le bout qui pointe légèrement. Les lèvres ni trop fines, ni trop épaisse. Parfaites pour les longs baisers passionnés et toujours parfaitement hydratées pour votre plaisir. La peau de crocodile ? Très peu pour moi. Je garde mes cheveux à la même longueur depuis presque 10 ans. Après plusieurs expérimentations j'ai décidé que les garder courts mais pas trop de sorte à ce qu'il flotte légèrement au vent sans que je donne l'impression d'être passé devant une turbine, me donnait un air à la fois distingué et un peu rebelle ce que je cultive en les peignant avec attention et en laissant quelques mèches tomber stratégiquement sur mon visage. Mes cheveux sont doux, épais et résistant grâce à mon entretien, mais vous ne trouverez aucun autre poil sur le reste de mon corps mis à part une petite touffe blonde qui encadre doucement l'organe entre mes jambes. Je n'ai rien contre les poils par principe, mais c'est comme les franges... ça ne va pas à tout le monde et ça DOIT être entretenu. Moi ? C'est simple, ça ne me va pas. A part pour ce petit coin dans la zone sud de mon anatomie. Au niveau du torse j'ai toujours été imberbe, pareil pour la barbe, et ça me convient totalement. Pour le reste, tout à l'épilation et chez l'esthéticienne, j'aime faire appel à des professionnels.
J'ai mon lot de cicatrices et ceux malgré la propension des crocodiles à avoir une peau épaisse. Une longue cicatrice sur le mollet droit qui date de mon enfance et dont j'ai hérité après m'être cassé la jambe en tentant d'escalader un grillage. Et une autre sur le flanc droit, une blessure par balle offerte par mon père biologique. Autour de cette blessure il y a un tatouage. La cicatrice est encadrée par un lierre épineux couronné par deux roses. Une métaphore du souvenir profondément amer et pourtant tendre et précieux que cette plaie réveille en moi. Car même si la nuit de cette blessure était une des plus difficiles de ma vie, je veux la chérir car elle regorge de leçons qui m'ont permis de grandir, et est un précieux rappelle de mon premier amour gravé à même ma chair.

Le tatouage:


Mon style vestimentaire ? Des PULLS ! Beaucoup BEAUCOUP de PULLS et de toutes les couleurs même si j'en ai surtout des blancs et des bleus car ça me va mieux au teint. Majoritairement des cols roulés et préférablement près du corps, c'est plus élégant et ça permet de pouvoir continuer de bouger tout en superposant dessus un manteau et une grosse écharpe. Mais j'aime aussi les pulls un peu plus large voire une taille au-dessus lorsque je suis chez moi. C'est confortable et ça enveloppe, un peu comme une couverture. Ayant les cheveux courts vous me verrait souvent avec une écharpe ou un châle autour du cou pour me protéger des coups de froid. Je prête attention à mon apparence, j'aime être à mon avantage. Je n'y passe pas des heures non plus mais j'essaie d'être un minimum à la mode. Quand le temps se réchauffe je lâche mes pulls pour des tenues un peu plus révélatrices, mes vestes sont entrouverte avec expertise pour laisser pleinement voir mon cou mais garder mon torse bien au chaud pour laisser travailler l'imagination. Le pantalon moulant délicatement mes fesses musclées par des années d'exercices et de missions à travers le Monde mais ne serrant pas trop les jambes pour garder ma liberté de mouvements intact. On ne sait jamais quand on doit sauter d'une voiture en marche à l'improviste mais quand ça arrive mieux vaut avoir accès à toute sa souplesse. Je ne porte pas énormément d'accessoires. Une montre et parfois une paire de lunettes, principalement pour lire car les migraines me viennent vite, mais des fois juste parce que ça me donne un petit charme que je trouve appréciable par moment.  

Révélations


Histoire :

Quelques mois avant ma naissance mon père biologique s'était précipité chez son frère aîné pour qu'il assume sa paternité à sa place. En fait, il se trouve que j'étais le rejeton d'une de ses maîtresses et qu'à présent cette dernière menaçait de tout révéler à sa femme. Mais ne vous y trompez pas, ce n'était pas elle que mon père craignait mais bien son propre père et son frère comprenait cette crainte. Il accepta, ce fut une des plus grandes chances de ma vie. Mais avant de vous expliquer pourquoi laissez-moi vous présenter rapidement le Clan Jäger.

Nos origines remontent à la Germanie médiévale, nos ancêtres étaient des chasseurs mais quand l'occasion se présentait, ils étaient aussi tueurs à gage. Une double casquette qui a évolué avec le temps sans vraiment changer. Quand la Seconde guerre mondiale a commencé à pointer le bout de son nez notre famille a décidé qu'il valait mieux ne pas rester dans les parages, nous avions déjà subi la Première et la défaite qui s'en était suivi, il a donc été décidé qu'il était temps de changer de continent. Nous n'avons pas tourner le dos à la guerre pour autant, juste choisi un camp plus confortable. Une fois la paix revenue nos affaires en tant que mercenaires nous avaient permis d'amasser beaucoup d'argent et le statut qui allait avec. Nous pûmes nous installer confortablement et reprendre notre commerce de façade dans la charcuterie. Maintenir ce commerce nous permet de rester ancrés dans le monde réel, si nous n'avions que le mercenariat il serait aisé de devenir un groupe de marginaux suspicieux. Et c'est une tradition de longue date à laquelle nous sommes attachés. Nous avons un mot d'ordre : prospérer. La prospérité est notre seule objectif, la seule chose qui guide nos intentions. Avoir juste assez de relations, de pouvoir et de moyens pour garantir une vie confortable à nos générations futures, mais pas au point de devenir des cibles.

Notre clan a toujours été essentiellement composé de vipères, et comme si ça ne suffisait pas la plupart des personnes qui viennent épouser nos membres sont soit des serpents soit des crocodiles. Nous sommes donc habitués à la nécessité de devoir garder l’œil sur notre température corporelle et ceux depuis plusieurs générations. Mon grand-père, Manfred Jäger, avait eu la chance d'avoir trois enfants. « Chance » car en tant que gros gabarit ce n'était pas donné et le plus jeune, mon oncle Klavier, avait nécessité beaucoup de ressources pour venir au Monde, entre la clinique de fertilité, les médications pour booster la reproduction. Et une fois ma grand-mère enceinte le suivi médicale adapté, la différence de gabarit entre elle et son fils étant grande toutes les précautions avaient dû être prises... mais cela fut payant vu qu'ils eurent une fille, deux fils et un gros gabarit parmi eux. Quand ma tante eut 22 ans elle se maria avec un autre reptile ce qui laissait présager que la génération suivante serait aussi problématique que la précédente. Ajouter à cela que la naissance du dernier fils avait été difficile. Une épreuve physique et un gros investissement qu'il valait mieux éviter. Mais notre famille devait s'agrandir si elle voulait pouvoir prospérer comme il se doit... et les préjugés sur les serpents sont loin d'être éteints même aujourd'hui même si on ne criera pas sur les toits sa méfiance envers eux. Trouver un partenaire n'était pas chose aisée, trouver un partenaire qui pourrait accepter nos "coutumes" était un exploit qui nous rendait très nerveux autour du sujet de la "fidélité". Cela a beau être un concept de singe c'est un concept bien pratique pour éviter de se retrouver avec des surprises du genre de celle de ma mère. Ou papillonner sans avoir la moindre descendance. Et quand on travaille dans l'ombre de la loi de père en fils et de mère en fille, ça devient un outil de contrôle indispensable. C'est ma tante qui apporta une réponse au problème. Envoyée en Somalie pour une mission de mercenariat elle revint avec un enfant. Ce dernier lui était venu en aide quand elle s'était retrouvée blessée et ce au risque de sa vie. Il était orphelin et livré à lui-même, dire qu'elle s'y était attaché serait un grave euphémisme. Elle l'aimait autant que ses propres filles, et le garçon était un canidé, ce qui était parfait. Il pourrait assurer à ses sœurs de ne pas souffrir des basses températures si jamais il y avait un soucis. Cette expérience a été le point de départ d'une série d'adoptions. Lorsqu'ils partaient en mission il scrutait un peu leur environnement à la recherche de profils intéressant. Mon grand-père adopta deux enfants venant d'Inde et du Bangladesh. Sa fille en plus de son premier fils ramena un autre garçon du Mexique, mon oncle Klavier, une petite fille venue de Chine et mon père Karl un garçon qu'il avait recueilli du Brésil et qui es mon frère aîné. Mais là où c'était intéressant c'est qu'en grandissant la plupart d'entre eux ont directement épousé des descendants directs de notre famille ce qui nous simplifia grandement la tâche. Non seulement nous pouvions espérer une descendance plus "résistante" mais ils étaient déjà complètement convertis à nos pratiques. Nos nouveaux-venus ont repeuplé les membres de notre sang. Les gabarits des adoptés variaient sans que l'on parvienne à en trouver de gros. Mais nous avions eu la chance de trouver des semi-gros gabarits pour éviter à notre lignée de gros gabarits de totalement s'éteindre. Tous avaient vécus dans des conditions difficiles et tous étaient infiniment reconnaissants envers le clan. Leur dévotion ne faisait aucun doute. Ce qui rendait les mauvais travers du fils cadet, Klavier, encore plus visibles. Non seulement il était une vipère mais aussi un gros gabarit, ce qui n'arrangeait pas son tempérament. Pour faire simple il était le « mauvais fils ». Son frère, Karl, était autant discret qu'il était voué à notre famille. Et la plupart du temps vous ne remarquiez pas sa présence même s'il était dans la même pièce que vous. Klavier lui était trop occupé à « profiter de la vie » et surtout de la fortune familiale pour vraiment s'intéresser au bien-être du clan. Mais ironiquement, sur le terrain, personne ne pouvait lui tenir tête. Il était à la fois notre pire et notre meilleur élément. Il avait la beauté, la richesse et le talent... il voulait le pouvoir. Et donc, être à la tête de notre clan, bénéficier de toutes nos relations dans tous les domaines et étendre notre influence. Bref, aller fondamentalement à contre-courant de notre idéal de prospérité.
Le chef de famille, le Patriarche, a toujours été un gros gabarit. Klavier était le seul de sa génération, il était donc certain d'accéder à la succession de son père. Mais ses excès, son goût du luxe, de la luxure et du monde de la nuit devenaient de vrais handicaps, qui plus est cela portait atteinte à notre réputation.

Revenons à moi ! Klavier ne voulait pas que son père découvre qu'il avait repris ses sales habitudes, c'est donc Karl qui assuma ma naissance coupant ainsi l'herbe sous le pied de ma... disons « mère » qui n'avait rien pour menacer Karl ce dernier n'étant pas marié et n'ayant rien à craindre du paternel qui avait toujours eu une confiance aveugle envers lui. Mais elle fut « dédommagée », la somme était bien inférieure à ce qu'elle désirait mais elle a vite compris qu'il était dans son intérêt de ne pas insister. Et bien sûr Klavier n'avait pas mise enceinte une canidé... non ! Mais une crocodile de moyen gabarit, encore un reptile. Enfin qu'importe. Pour justifier la différence de gabarit entre moi et mon père il a simplement menti sur le gabarit de ma mère prétendant qu'elle était gros gabarit. Etant en plus un descendant direct d'un gros gabarit malgré le fait qu'il en soit un moyen, les chances qu'il en engendre un lui-même n'étaient pas négligeables. Bien sûr mon grand-père eut des suspicions, mais il n'avait pas vraiment de raison de douter des paroles de Karl et préféra ne pas mettre en doute son histoire. Malgré mes origines un peu troubles ma famille m'a accueilli à bras ouvert, chaque enfant était un précieux cadeau qu'il nous fallait chérir et je ne faisais pas exception. Puis, peu de temps après, Karl mon père, (qui sera celui dont je parle quand je dis le mot « père » à partir de maintenant) se maria, avec une charmante boa arboricole de Madagascar qui lui offrit une petite fille. Me voilà l'enfant du milieu dans une famille haute en couleurs mais infiniment aimante. J'étais un reptile ET un gros gabarit, ce qui annonçait une croissance à surveiller de près. Mais quel enfant ne nécessite pas d'attention particulière ? A la grande joie de notre patriarche le domaine patriarcale résonnait des rires des petits-enfants de notre famille. Avec autant d'enfants et d'horizons culturels différents, l'apprentissage du contrôle de l'âme et de l'aura était devenu l'objet de leçons communes prises très au sérieux et principalement gérées par ma grand-mère. Mais je devais suivre des cours supplémentaires pour maîtriser les capacités qui reviennent à ceux qui possèdent mon gabarit. Et ces leçons me furent dispensées par Klavier... mon grand-père et mon père espérait que cela le responsabiliserait et ce fut le cas... pendant un temps.

Mon père travaillait exclusivement dans notre branche de mercenariat, il s'occupait de tout ce qui concernait la paperasse, les relations et le ravitaillement. Le genre d'homme qui parvient à trouver TOUT ce que vous voulez et plus encore. Gamin, je pensais que je lui ferai suite. A cette époque je ne tenais pas en place, j'aimais bouger, courir, rencontrer des gens que ce soit pour me faire des amis ou des ennemis. J'aimais découvrir et explorer. Mais mes explorations finissaient souvent en bobo. A 8 ans je me suis cassé la jambe en tentant d'escalader un grillage. J'étais à la fois consigné pour raison médicale et en guise de punition. Je ne supportais pas d'être confiné dans ma chambre. Mon frère aîné (celui adopté par mon père avant ma naissance) a alors tenté de m'apporter de quoi me distraire, des livres. Il était un gros lecteur, moi pas du tout. J'assimilais la lecture à quelque chose d'ennuyant par défaut, seulement là je n'avais pas beaucoup d'options. J'ai commencé à lire par dépit, puis par curiosité et finalement par plaisir. D'abord toutes sortes de livres, puis un jour j'ai eu mon premier volume de Hercule Poirot... ce fut un coup de foudre. Ma première confrontation avec l'image du « détective », et évidemment Sherlock Holmes ne tarda pas à entrer dans ma vie. J'ai dévoré toutes les œuvres d'Agatha Christie et de sir Conan Doyle. Puis tous les thrillers et les romans d'enquêtes qui me passaient sous la main. J'avais trouvé mon but ! Vivre une vie pleine d'action, d'énigmes, d'aventures et de mystères. J'ai commencé par m'inventer des histoires à élucider, puis j'essayais de trouver les petites choses que me cachaient mon frère ou ma sœur. Tout devenait prétexte à une enquête ! Lorsque notre mère planquait nos biscuits pour nous punir je parcourais la maison pour non seulement les trouver mais ne pas laisser d'indice derrière moi. Ce faisant, je m’inspirais d'avantage des méchants dans mes livres. Je me faisais prendre de moins en moins et je découvrais de plus en plus de choses. Je compris qu'une culture générale élevée et de bonnes compétences physiques étaient obligatoires ce qui m'encouragea à donner mon maximum à l'école. Puis à 14 ans, j'ai entamé le programme d'entraînement spécial de notre famille. Fondamentalement nous pouvions suivre la carrière de notre choix, mais avant cela il fallait servir 5 ans dans la branche du mercenariat et pour ça nous devions suivre un entraînement qui allait du combat, aux langues étrangères en passant par le crochetage de serrure et le hacking. Au fur et à mesure chacun se spécialisait là où il se débrouillait le mieux. Moi j'étais plus attiré par tout ce qui était lié à l'infiltration. J'avais l'impression de ressembler aux héros et aux méchants de mes livres. Je prenais goût à l'adrénaline. Je m'entraînais en m'infiltrant dans des lieux qui m'étaient interdits, comme à l'école en pénétrant le bureau du principale et en récupérant tout un tas de documents que je photographiais comme si je collectais des données. Puis en tentant de trouver des informations sur sa vie personnelles, de déduire des informations en fouillant des les tiroirs, en examinant les tâches de café et les miettes sur le tapis. J'adorais le sentiments de stress à l'idée d'être découvert couplé à la joie de découvrir une informations nouvelles, se rendre compte que la personne qu'on croyait connaître est en fait totalement différentes des apparences. Puis je me jetais sur d'autres cibles diverses et variées. Des voisins, des camarades, des passants... La ville était devenue ma salle de jeu.

Avec mes deux pieds dans l'adolescence les leçons autours de mon contrôle de l'âme et de l'aura se renforcèrent, mais plus le temps passait plus cela tournait au rapport de force. Plus je grandissais plus Klavier voulait prouver sa dominance à tel point qu'il passait complètement à côté de son rôle de professeur. Il me rabaissait quand j'échouais et si je réussissais un exercice il le prenait pour un défi et devenait menaçant. Au début je n'y prêtais pas attention mais un jour une leçon autour du contrôle du freeze a manqué de sérieusement me blesser de peu. Il n'avait pas hésité à utiliser presque tout son pouvoir sur moi qui à l'époque n'était qu'un gamin. J'ai tiré la sonnette d'alarme, Klavier a été sanctionné et par la suite ce fut mon grand-père qui me donna les cours et le sujet ne fut plus abordé. Mais Klavier avait la rancune tenace, même pour une vipère. Et c'est à mon père qu'il alla demandé des comptes. Inquiet de la présence de mon oncle dans ma maison j'espionnais la conversation qui prit un tour inattendu quand mon père rappela à son frère que ce dernier venait d'utiliser son don le plus destructeur sur son fils biologique. Choqué, j'en parlais plus tard avec mon père. Une discussion longue et pénible... pour nous deux. Il me fit prêter le même serment que celui que Klavier lui avait demandé par le passé. Celui de ne jamais en parler. Malgré tout, il voulait protéger son frère. Et d'une certaine façon me protéger aussi. J'étais son fils. Il n'y avait rien d'autre à dire.
C'est là que j'ai commencé à ressentir le besoin plus fréquent de rester seul et préférablement hors de chez moi. Après avoir parcouru presque tout Chicago de jour je devenais attiré par son côté nocturne. J'ai commencé à faire le mur le soir pour découvrir l'autre facette de cette ville. Une facette bien plus merveilleuse... mais aussi plus dangereuse. J'ai plusieurs fois eu des sueurs froides en passant par des rues un peu trop sombres. Mais après plusieurs sorties je me sentais de plus en plus confiant. Et un jour, une enseigne particulière attira mon attention. Un bar, nommé The Guest. La clientèle y était de tous les horizons, accueillie par des femmes absolument sublimes. Impossible de voir à l'intérieur. Je commençais à me douter du genre d'endroit dont il s'agissait. J'avais 17 ans, j'étais jeune, mais loin d'être stupide et le monde de la nuit rimait souvent avec plaisir charnel. J'aurais donné ma dignité sans regret pour pouvoir entrer ce soir-là. Mais mon joli minois ne faisait pas vraiment illusion. Je sortais toujours avec une capuche sur la tête pour ne pas attirer l'attention, un gamin dans les rues si tard le soir... évitons les bons samaritains prêts à mettre leur nez dans ce qui ne les regarde pas. Mais au moment où je me décidais à quitter les lieux une jeune femme sortit pour accueillir un client. Elle m'intrigua car elle semblait beaucoup plus jeune que les autres, en fait elle devait tout juste avoir 18 ans. Des cheveux mi-longs, noirs, de jolies courbes bien qu'encore un peu enfantine. Un visage rond, de grands yeux à la fois chaleureux... et tristes. Mon cœur s'accéléra. Elle entra avec un homme et ils disparurent dans l'établissement. Je repris mes esprits et quittais les lieux le cœur étrangement lourd.

Le lycée fini, j'entamais des études de droit, je comptais bien devenir détectives et la loi allait être à la fois un outils et un piège à éviter. Ma famille soutenait ma décision de carrière, une agence de détective pourrait avoir de multiples utilités et serait une bonne façon de mettre mon apprentissage en pratique. Mais je n'étais pas dispensé du « service mercenariat » pour autant. Il est souvent arrivé que les membres de ma familles ne fassent pas de longues études, mais moi je visais un master en droit et je devais en plus travailler dans l'entreprise familiale de mes 21 ans à mes 26 ans, ce qui signifiait que mes années de master allaient être un enfer. Au final ma famille eut la gentillesse de me donner des missions simples. Lorsque venaient les grandes vacances par contre il m'envoyaient plus volontiers faire des missions à l'autre bout du Monde avec d'autres membres de ma famille. Mais les missions n'étaient pas aussi intéressantes que je l'aurais pensé. En fait 80% d'entre elles étaient l'escorte d'une personne ou d'un objet. Nous préparions toujours nos missions dans les moindres détails et au final il n'y avait jamais de problème. En fait, c'était assez ennuyant... Je me souviens avoir pensé un jour bosser dans le mercenariat familiale mais au bout de 2 ans j'étais déjà gavé. Cependant ces missions me permettait de récupérer un pourcentage du salaire et de me constituer un bon pécule. J'ai donc pu réaliser un de mes objectifs, et c'était The Guest ! J'avais 21 ans la première fois que j'y étais entré. Je n'y étais pas entré plus tôt simplement parce que mon père voulait que je fasse mes preuves auprès de la famille avant de prendre du bon temps dans la maison close haut-de-gamme de la ville. Ce qui se comprenait. De plus il refusait de financer ce genre d'activité et je n'avais pas le temps pour un job, entre ma formation pour ma famille et la fac j'avais tout juste le temps pour une vie sociale. Mais cette fois c'était bon ! J'avais les moyen, l'âge et le style... Pourtant je n’ai pas fait le fier longtemps, j'étais totalement stressé après deux minutes à l'intérieur. C'est là que je l'ai revue. Cette fille qui avait capté mon attention. Elle a dû sentir mon malaise car elle m'approcha avec toute la délicatesse possible. Elle était devenue encore plus belle que dans le passé. Elle était cette fois pleinement adulte, et une douce et apaisante chaleur émanait d'elle. Elle s'appelait Luce. Nul ne méritait plus ce nom qu'elle. Je devins rapidement un habitué, Luce n'était pas toujours disponible, dans ces cas-là je prenais du bon temps avec une autre des filles. Mais c'était toujours principalement elle que je demandais. Je me rendais bien compte que c'était stupide... tomber amoureux d'une escort girl... c'était le cliché de la bêtise... mais que voulez-vous. Elle fut mon premier véritable amour.

Un tournant de ma vie fut l'été de mes 24 ans. J'avais fini mon master après avoir dû redoubler ma dernière année. Je pensais qu'on m'offrirait des vacances. On m'envoya en Algérie pour aider à démanteler un cartel de trafiquants d'armes. A cette époque la police de Chicago avait nettoyé toutes les instances criminelles de la ville. Pour trouver du travail il nous fallait nous tourner vers certaines personnes en lien avec les forces de l'ordre. Non pas que notre pain se faisait exclusivement via les malfrats, mais dans ce climat de « purge criminelle » moins de gens faisaient appel à nos service et l'essentiel de nos revenus venait de notre business dans la charcuterie qui avait pris un bel essor depuis que nous nous étions spécialisé dans la charcuterie fine. Une mission de démantèlement d'un réseau criminel rapporte gros, mais celle-ci était particulière, le principal indic' était un ami de mon père et un membre haut placé dudit cartel. Et il avait accepté d'aider au démantèlement à la condition que l'on fasse appel à nous. Ces trafiquants fournissaient énormément de gangs à Chicago en armes. Quand les gangs ont disparus leur influence est restée et ils en ont eu vent de l'intention du cartel de profiter du vide dans le paysage criminel de Chicago pour tenter de s'y implanter directement. L'arrêt de leurs activité devint une priorité pour beaucoup de monde mais ce gang opérant à l'étranger impossible de s'en mêler pour les autorités locales. Ils avaient besoin de l'aide d'une personne sur place et de l'intervention d'un groupe de professionnels qu'ils pourraient jeter au lion si jamais ça tournait mal. Nous étions les candidats parfaits. Une fois sur place je rencontrai l'indic', mon père était venu m'accompagner exceptionnellement. L'homme se nommait Karim Amara, sa famille avait fait affaire avec la nôtre pendant des années, mais ils avaient cessé du jour au lendemain. Il expliqua que sa mère, la chef du cartel, était devenue de plus en plus paranoïaque avec les années et qu'elle avait cessé tout contact avec plusieurs clients de cette façon. Il avait de toute évidence beaucoup d'amertume envers elle. Il nous montra ensuite une photo. Celle d'une petite fille d'une dizaine d'années. Des cheveux noirs, des yeux ambrés, elle était un peu menue et avait l'air assez frêle. Il s'agissait de sa fille. Il nous demanda de l'emmener avec nous et de l'élever comme notre propre enfant. Il avait été ami avec mon père pendant de nombreuses années, il savait qu'elle serait en de bonnes mains. La pauvre enfant vivait un enfer, elle était née suite à une tentative d'escroquerie et était le souffre douleur de sa grand-mère. Mais récemment elle servait de mouchard. La petite était intelligente, et avait l'ouïe fine, elle avait permis à sa grand-mère d'instaurer un climat de terreur permanent. En échange il nous aiderait à mettre fin à ce cartel... mettre fin à cette vie qu'il n'arrivait plus à vivre.
Grâce à Karim l'infiltration fut aisée je devins ami avec un de ses neveux qui m'introduit tout naturellement dans la place très régulièrement. Très vite je connaissais suffisamment les lieux pour m'y infiltrer à ma guise en utilisant un jeu de clé offert par Karim. Mais la demeure de la famille Amara était immense et il me fallut du temps et de l'agilité pour en découvrir tous les secrets... J'étais surexcité, je n'avais jamais eu de mission aussi palpitante. Pendant ce temps mon père se chargeait des papiers pour l'adoption de la petite. J'allais avoir une nouvelle sœur ce qui n'était pas plus mal même si nous allions avoir une grosse différence d'âge. Mais tout a changé quand je l'ai rencontrée. Seule dans la villa vide, elle gardait un bureau ou je devais m'infiltrer. Elle me fixa de ses grands yeux pleins de surprise mais ne semblait nullement effrayée. Je lui parlais pour la première fois échangeant quelques mots et continuant ma mission comme si de rien n'était. Je lui demandais de tout garder secret et à ma grande surprise elle accepta sans hésiter. Par la suite je passais un peu de temps avec elle dès que je venais. Son visage s'illuminait un peu plus à chaque fois. Et puis un jour, je ne supportais plus de la voir seule à l'intérieur et je l'emmenais avec moi vadrouiller dans la ville. Cet été la famille Amara était rarement dans sa villa, personne ne remarquait ma présence, pourquoi remarquerait-il son absence? Elle ne parlait pas, mais elle souriait, elle riait, et cela me remplissait d'un bonheur que je n'avais jamais ressenti jusque-là. Ce soir-là je revenais à ma chambre d’hôtel pour voir mon père toujours affairé avec les papiers. C'est là que je lui ai fait part de ma décision, ce serait moi qui adopterait cette petite. Il fut surpris, mais son sourire me fit penser qu'il comprenait ce que je ressentais. Ma mission toucha à sa fin, mon père retourna à Chicago avant moi, et moi je revint avec une nouvelle membre. Ma première fille, Erin Jäger. Pour couronner le tout mon père venait d'acheter un vieil immeuble qui venait d'être rénové, un bâtiment en briques rouges avec un étage qui allait très bientôt être l'agence de détective Jäger and cie. J'avais l'impression que tout me souriait, tout ce qui me manquait c'était une personne à mes côtés avec qui faire grandir tout ce bonheur. Mais mon cœur ne voyait qu'une seule personne à cette époque... Luce. Et mon retour d'Algérie allait signer un des moments les plus douloureux de ma vie.

J'avais été très occupé avec l'arrivé d'Erin et le lancement de mon agence sans compter que je travaillais toujours pour ma famille. Je ne m'étais pas rendu à The Guest depuis un moment. Lorsque mes 25 ans frappèrent à ma porte je me dit qu'il était temps d'avoir une famille complète, j'avais une fille il ne manquait que la figure maternelle. C'est cette idée en tête que je ménageais du temps pour pouvoir la revoir. Nous ne nous étions pas vu depuis sept mois, pourtant lorsqu'elle me vit elle était toujours aussi douce et familière. Lorsque je venais la voir je l'accaparais pour toute la nuit. Nous parlions pendant des heures, bien entendu il y avait du sexe mais une certaine complicité s'était nouée entre nous au fil de mes années en tant qu'habitué. J'avais peur que ma longue absence ait endommagé notre relation mais je fut vite rassuré. Elle était plus belle chaque jour, et je la désirais d'avantage chaque minute. Ce qu'elle ignorait probablement c'est que j'avais enquêté sur elle. Je voulais savoir pourquoi si jeune elle s'était retrouvée enchaînée à une maison close. Je devinais que les raisons devaient être graves. Elles l'étaient. Elle avait hérité d'une énorme dette et avait été forcée de payer avec le peu qui lui restait, son corps. Autrement dit le moyen le plus simple pour la libérer de cet endroit était de régler le montant de cette dette qui, même pour moi et ma situation confortable, restait élevée. Si je devais réclamer un tel montant à ma famille j'avais intérêt à avoir une sacrée bonne raison, mais l'idée que j'ai une partenaire exclusive aurait été juste assez pour faire passer la pilule. Cependant, ce soir-là, j'ai aperçu quelque chose que je n'aurais pas dû voir... ou peut-être qu'au contraire j'aurais dû le voir plus tôt. Une femme nous a interrompu poliment alors que nous discutions au bar. Connaissant le milieu de la mafia je n'ignorais pas le visage de l'héritière du clan Nowakowski, les propriétaires de The Guest. Mais c'est le visage de Luce qui me perturba. Elles s'éloignèrent pour parler, ce n'était qu'une conversation, pourtant mon cœur se serra, si fort que j'ai un instant cru qu'il allait s'arrêter. Cette expression sur le visage de Luce, c'était la première fois que je la voyais pourtant je la connaissais intimement. Je chassais cette idée de mon esprit... À cet instant j'aurai dû battre en retraite... mais je ne l'ai pas fait.
Cette soirée se passa comme dans un rêve, nous avons parlé, ri et partagé une étreinte tendre et passionnée. Je souhaitais de tout cœur qu'elle m'aime autant que je l'aimais. Je lui ai proposé de rembourser ce qu'elle devait et aussi de vivre à mes côtés. Je voulais la protéger et prendre soin d'elle... Mais sa réaction ne fut en rien ce à quoi je m'attendais. Elle déclina, s'excusa même. Et bien évidemment, elle me fit comprendre que ses sentiments à mon égard n'étaient pas les même que les miens. Elle le fit si doucement, avec tellement de précautions, comme pour éviter d'éparpiller d'avantage les morceaux de mon cœur brisé. Sa gentillesse devint alors un supplice insupportable. Dans ma colère je tentais de discréditer les sentiments qu'elle avait pour la femme qui la tenait captive. Lui rappeler qu'elle était une mafieuse et que seul le profit compte pour ces criminels. Qu'elle se fourvoyait si elle pensait que son affection la touchait... Et pour la première fois je vis de la colère dans les yeux de Luce. Mais elle parvint à la contenir, je pouvais la voir bouillir de l'intérieur mais elle choisit de rester maîtresse d'elle-même contrairement à moi qui déblatérait les paroles les plus infectes dans l'unique but de la faire se sentir aussi mal que moi à cet instant... Je me sentais stupide... Je me sentais misérable. Et sa réaction, son calme et sa maturité ne faisaient que me faire sentir encore plus stupide et misérable. Cette fois c'est mon ego qui partit en miettes... Elle préférait vivre dans ce bordel que de prendre ma main... Elle me dit alors qu'il valait mieux que je m'en aille, que je ne connaissais pas celle qu'elle aimait, leur relation... et que je ne la connaissais pas elle non plus... Je n'aurais jamais cru que des mots pouvaient autant vous mettre à terre. J'avais l'impression qu'on m'avait ouvert le ventre et mis les entrailles à nues. J'avais quitté l'établissement sans un mot de plus. Il commençait à pleuvoir... mais cette nuit n'était pas encore fini.
Il était presque minuit, je décidai de me rendre à la maison patriarcale, j'y vivais avec Erin depuis mon retour en Algérie pour que la petite apprenne ce qu'elle a à savoir sur notre famille et se familiarise avec ses membres au plus vite. La maison de mon grand-père était un lieu où nous nous réunissions tous très souvent et où les enfants adoptés en formation devaient séjourner au moins les 8 premiers mois. J'y trouverai des oreilles compatissantes. Mais à ma grande surprise toutes les lumière de la maison étaient allumées. Il y avait de l'activité, j'eus un très mauvais pressentiment. Et en entrant, l'odeur du sang confirma mes peurs. Les enfants n'étaient pas là, un coup du sort, ma grand-mère les avaient emmené au cinéma et lorsque l'incident arriva elle fut prévenue de ne pas rentrer avec eux et s'étaient rendu dans la demeure de ma tante. Les autres membres dans la demeure courraient partout comme des fous, je parvins enfin à en avoir un pour me dire ce qu'il s'était passé. Une dispute... entre mon grand-père, mon père... et Klavier. Je vous l'avais dit non ? Seul un gros gabarit peut prendre la tête de la famille, et bien cette fois mon grand-père décida de ne pas se plier à cette règle. Peu après mon départ, il informa les deux frères que ce serait Karl le prochain patriarche. Klavier cria immédiatement au scandale invoquant des traditions qu'il n'avait quasiment jamais suivi et dont il ne se rappela qu'à cet instant car ça le concernait... Mais mon grand-père ne fléchit pas... Klavier était indigne de devenir notre prochain chef de famille et son père ne doutait pas qu'il nous mènerait à notre perte. La dispute dégénéra en bagarre à travers la maison entre Karl et Klavier. Quand mon grand-père tenta de s'interposer il prit le coup destiné à mon père. Un coup de couteau qui évita le cœur de peu. Cela aurait dû l'arrêter, mais au lieu de ça il tenta de frapper de nouveau à la fois mon père et mon grand-père. Le bruit alerta les autres et il fuit pour ne pas se faire attraper.
Après ce récit, mon sang déjà bouillant ne fit qu'un tour. Je me précipitais hors de la maison. Je connaissais suffisamment ce salopard pour savoir qu'il n'allait pas rester dans les parages. Il ne retournerait pas à sa demeure non plus, sa femme était fidèle au clan. Il avait un autre appartement où il avait entre autre de l'argent liquide et des vêtements. Une garçonnière qu'il fréquentait presque plus que son propre foyer. Une fois arrivé je crochetais la porte et pus constater que mon instinct avait eu raison. Il était à deux doigts de filer et en me voyant c'est un sourire qui se dessina sur ses lèvres; à croire qu'il avait attendu toute sa vie une bonne raison pour me combattre. Je  bondis aussi vite que possible pour le frapper, mais il esquiva, j'eus beau faire appel à toutes mes techniques aucun de mes coups ne parvint à l'atteindre et les siens étaient comme des enclumes qui venait s'écraser à toute vitesse contre mon corps. Il était le pire de notre clan... mais aussi le meilleur. La différence entre nous me sauta aux yeux pour me frapper dans la mâchoire. Je lui servis de punching-ball pendant 5 douloureuses minutes avant de m’effondrer partiellement sonné. Il dégaina une arme et la pointa dans ma direction. Il avait encore ce sourire, la satisfaction de se dire que je ne serai jamais à sa hauteur... je savais qu'il ne m'avait jamais vu comme un fils... mais je découvris qu'il ne me voyait même pas comme sa famille. J'étais un obstacle parmi tant d'autre. Il craignait que ce soit moi qui un jour lui prenne le poste de patriarche. Ce qui expliquerait pourquoi il était aussi infâme avec moi dès qu'il le pouvait. Pour lui, j'étais son pire ennemi. Et même alors que mon père avait été choisi sa haine et son mépris envers moi dominait même son besoin de fuir la ville au plus vite. Il allait me tuer. Je ne pouvais pas le battre. J'étais fichu... Ce fut ma chance qui me sauva. La foudre frappa le bâtiment et fit sauter l'électricité. J'en profitais pour fuir profitant de sa surprise et de l'obscurité. Il tira, je n'y prêtais pas attention et courrais le plus loin possible avant de me cacher dans une ruelle. J'avais perdu mon téléphone dans la bagarre. Il pleuvait, et en baissant le regard je remarquais une flaque rouge se dessiner sous mes pieds. Sa balle m'avait touché au niveau du flanc droit. Elle n'avait pas touché d'organe mais elle m'avait quand même transpercé de part en part. Il pleuvait, je saignais... beaucoup... La situation était très grave. Je n'avais pas le temps de retourner chez moi. Je n'étais même pas sûr de où je me trouvais, ma fuite m'avait désorienté. En levant les yeux je vis un panneau où il était inscrit « Michigan Avenue ». Il y avait UN endroit où je pouvais me rendre, et c'était The Guest.
Je me battais pour ne pas perdre connaissance. Une fois arrivé devant le videur je remerciais le froid qui m'envahissait d'endormir un peu la douleur. Cela me permit de garder une façade suffisamment solide pour ne pas alerter qui que ce soit, de plus j'étais un habitué ce qui me facilita la tâche. Je pressais ma blessure pour éviter que le sang ne s'écoule et aussi pour la couvrir au maximum avec ma main et mon bras. Je traversai le bar à grandes enjambées pour rejoindre les chambres. Là mon sang se remit à goutter à travers les couloirs. Il n'y avait pas énormément de monde et pour cause, il devait être 2h du matin passé. Mécaniquement je me rendais dans la chambre où j'avais laissée Luce plus tôt. Mon cerveau me dit qu'elle n'y serait pas, qu'elle avait sans doute déjà fini sa soirée et que de toute façon elle ne voudrait pas me voir. Mais en arrivant je vis la porte s'ouvrir, je me dissimulais derrière le coin du mur, un homme sortait la pièce, et Luce le saluait sur le palier. Elle avait eu client tardif, l'homme s'en allait. C'était ma chance. Une fois le client hors de portée je fonçais vers la porte plaquant une main sur ses lèvres et fermant derrière moi. Je libérais ses lèvres et lui montrait ma blessure, j'avais besoin de son aide. Je perdis connaissance à cet instant et le reste de la soirée est une suite de flashs et de sensations. Je me souviens de la douleurs lorsqu'elle commença appliquer des points de suture, puis elle déposa une serviette chaude contre mon visage. Je me souviens avoir caressé sa joue, je me souviens de mon corps blottit contre le sien. Je me souviens lui avoir parlé, mais j'ignore ce que je lui ai dit. Tout ce que je sais c'est que mes mots provoquèrent chez elle un sourire à la fois tendre et infiniment triste...  Je me souviens l'avoir embrassée, je me souviens de ma peau contre la sienne, je me souviens de sa chaleur. Je m'étais réveillé un peu avant l'aube, elle était déjà debout. Elle m'apporta de quoi manger et un téléphone. Deux de mes cousins vinrent me chercher. Ils s'excusèrent de la commotion auprès du gérant et leur offrirent un gros dédommagement pour le désordre que j'avais causé... Quant à moi... je me tournais vers Luce et je lui promis qu'elle n'aurait plus jamais à souffrir de ma présence. Je lui tournai ensuite le dos pour ne pas voir sa réaction, et quittais les lieux. A mon retour la maison patriarcale était à nouveau dans son état normale et mon père m'attendait dans le salon. Il était livide. Non seulement son fils avait faillit mourir mais ce matin-là, il venait d'abattre son propre frère dans le sous-sol de la maison patriarcale.
Klavier était fort, mais moins malin qu'il le pensait. Mon père forma un groupe qui parvint à le coincer avant qu'il n'atteigne l'aéroport. Il fut drogué, traîné jusqu'à la maison, et simplement abattu. L'histoire était close. Klavier avait été un immense gâchis de temps, d'argent et d'énergie. En plus d'avoir brisé le cœur à toute notre famille... Les enfants furent informés de ce qui s'était passé. Il devaient savoir que ceux qui trahissent notre cause n'ont droit à aucune pitié. Mais ma mésaventure de ce soir-là, elle, resta secrète. Je faisais même de mon mieux pour dissimuler mes blessures. Erin n'en su jamais rien. Et n'étant aucunement attachée à Klavier, l'incident ne la marqua qu'à travers la tristesse de certains de ses cousins. Nous étions restés à la maison patriarcale avec Erin et mon père encore quelques semaines. Nous nous sommes mutuellement soutenus et remonté le moral. Je n'ai jamais mentionné l'histoire avec Luce et personne ne me demanda. Je fus dispensé de la fin de mon service dans le mercenariat et un mois plus tard j'ouvrais les portes de mon agence. Erin m'assista dès l'ouverture. A partir de ce jour j'étais dévoué entièrement à elle et à mon travail. Et je fus heureux de nouveau. Toute la peine de cette nuit bien que gravée dans ma mémoire n'était plus qu''un souvenir. Je n'ai plus jamais foulé le sol de The Guest. J'espérais simplement que Luce y était heureuse. Mes sentiments pour elle finirent par s'apaiser, la distance aidant. Je pus prendre du recul et réaliser mes erreurs. Devenir un peu meilleur.

J'ai travaillé dans cette agence pendant 8 ans, et durant ces années j'ai réussi à me faire un certain nom et des associés intéressants. La Jackowo's Corporation attirait tout particulièrement mon attention, notamment car je la soupçonnais d'avoir un lien avec la purge des gangs qui avait sévi par le passé. Un sujet sur lequel j'avais enquêté car d'après moi il était peu probable que le crime soit éradiqué aussi vite d'une ville comme Chicago sans que quelqu'un en tire les ficelles. Il est aussi arrivé que certaines de mes affaires ait un lien avec cette faction attisant d'avantage mon intérêt. Ma curiosité l'emporta et je me donnais comme objectif d'en savoir un maximum sur ce mystérieux groupe ainsi que son rôle dans la "Purge" des gangs. S'ils avaient eu un rôle à y jouer, ça aurait été le coup de maître du siècle. Mais cette entreprise était risqué. Ils avaient la main-mise sur de nombreuses infrastructures et des liens quasiment partout. Mais je parvint à gratter suffisamment profondément pour confirmer ma théorie. Ils avaient eu à faire dans la Purge et ce sans que la police ne s'en doute. Je ne comprenais l'ampleur de ce groupe que trop tard. Un jour, une limousine m'attendait devant l'agence. Dedans un homme, qui n'allait pas prendre « non » pour une réponse. Mais pour être honnête, cette situation m'excitait plus qu'autre chose. A l'intérieur je fus accueilli par un écran d'où se détachait une silhouette noire à la voix déformée, lorsque j'ai demandé un nom on m'a répondu "Conseiller", et à ma grande surprise ce qui m'attendait... était une offre d'emploi. Je ne suis pas totalement sûr de savoir s'ils m'ont recruté par admiration pour mes capacités, ou pour ne pas que je devienne une épine dans leur pied, mais mes incessantes recherches à leur sujet avaient fini par attirer leur attention. J'avoua me pencher sur eux plus par curiosité et fascination qu'autre chose ce qui semblât intéresser mon interlocuteur. Leur offre était excessivement généreuse mais il n'y avait qu'une seule chose qui m'intéressais vraiment... L'aventure. Hors de question que je me retrouve à me tourner les pouces derrière un bureau. Cependant je n'étais ni un tueur à gage ni un bandit de bas étage non plus. Là-dessus je fus vite rassuré. La Jackowo's Corporation préférait ne pas avoir recourt au meurtre et avait plus d'intérêt pour les secrets de ses victimes que de bêtement prendre leur vie. Un homme mort voit généralement sa valeur chuter à 0. Pour eux, c'était le pire cas de figure. On m’assura même plus de liberté que dans mon emploi actuel ce qui me semblait peu probable à l'époque, mais maintenant que je connais le pouvoir qu'ils possèdent je me rend compte qu'ils ne plaisantaient pas. N'importe qui pouvait être ma cible, en tant que détective j'avais malgré tout des limites, mais cette fois on me donnait les moyens de pénétrer même chez des personnes très hauts placées. Imaginez mon excitation. J'avais des exigences bien sûr, une en fait. Qu'ils laissent mon agence en dehors de çà. Je savais déjà qu'il me suffirait d'en donner la direction à Erin, elle était assez bonne pour prendre ma suite. Quant à ma famille, avoir un de leur membre travailler pour une si grosse organisation n'allait sûrement pas leur déplaire. Au final c'était une proposition pleine d'avantages pour les deux partis. Et pour être honnête, je n'étais pas certain de comment un « non » serait accueilli après que j'ai autant fouillé dans leurs affaires. Bref, pourquoi refuser une telle proposition ? Parce que la Jackowo's Corporation est une association criminelle ? Si vous pensez que c'est un argument, vous n'avez visiblement pas compris mon histoire.


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Rory Jefferson
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Rory Jefferson
OMG j'ai réussis à tout lire !!! /MEURT

Dans l'ensemble, je n'ai rien à dire, hormis qu'il faudrait te relire pour corriger les fautes, ainsi que pour l'histoire où il y aura des trucs à revoir et corriger. ^^

  • "Bien évidemment en tant que ressortissants allemands la tâche ne fut pas aisée et nos anciennes relations tenaient tout particulièrement à nous garder sous le coude. Il nous fallut marchander notre départ avec le gouvernement américain en échange de certains « services » pour la nation. Autrement dit effectuer une série de tâche allant du vol à l'assassinat que les militaires conventionnels ne pourraient endosser sans que cela ne heurte l'opinion publique. Bref, « le sale boulot »." Je ne suis pas convaincue par cette phrase... Même si c'est clair que pour allé vivre aux US c'est moins facile qu'à l'époque où les différents Etats se sont formés, mais durant une période de guerre comme la Seconde GM... Ça me paraît improbable qu'on leur fasse "Ok, votre pays est en guerre, mais on vous accepte que si vous faites le sale boulot pour nous." Surtout qu'il y a carrément eu des dirigeants nazis qui ont réussis à refaire leur vie en Amérique (bon, pas sous leur véritables identités pour certains, mais quand même xD) Du coup il faudrait expliquer pourquoi ils devraient marchander avec les US ! Ou simplement passer cette partie sous silence, vu que ce n'est pas une partie qui concerne directement ton personnage et que toute cette partie de ton histoire, la boucherie, mes mercenaires, l’immigration a déjà été cité sous Erin xD

  • Je suis également gênée par le fait que son grand père ait eu des jumeaux, alors qu'il est lui-même un poids lourd et que l'un de ses fils en est un... Déjà pour le fait que c'est quelque chose de particulièrement rare et que tu nous en parles juste en mode "Oh, ma chance !" alors qu'à côté de ça, on a absolument aucun mot sur comment s'en est sortie la grand-mère de Krys. Des jumeaux c'est pas anodin, surtout quand l'un des deux est un gg. Pour nous, pour que cela se fasse il faut obligatoirement que sa grand-mère soit une poids plume et comme pour Yuna et Masao sur LP, elle ne peut pas s'en être sortie comme ça et pouvoir faire de la samba ! Déjà qu'une poids plume peut mourir sous l'aura de son enfant plus forte que la sienne, mais alors quand elle en a deux dans le ventre, même si l'un d'eux n'est pas un poids lourd...
    Et comme pour le reste de l'histoire mamie n'est pas dans un état critique, je pense qu'il serait mieux que les deux frères ne soient pas jumeaux. Car au final cela n'apporte rien à ton histoire (les deux n'étant pas des jumeaux monozygotes étant donné qu'ils n'ont pas le même gabarit, ils ne se ressemblent pas forcément plus que deux frères "normaux" de toute manière ! Du coup si le fait d'en faire des jumeaux était pour faire croire que la mère de Krys s'était "trompée" de frère pour tomber enceinte, cela ne fonctionne pas vraiment pour la raison citée ci-dessus. (Sachant que l'enfant aura une partie des traits des Jäger ! Et Karl et Klavier étant tous les deux des Jäger, que les deux se ressemblent ou non n'est pas forcément dérangeant car ils partageront tous les trois des traits semblables.) Et puis, le fait que Krystopher soit un gros gabarit comme Klavier n'aide de toute manière pas !
    A moins de préciser qu'ils mettraient le gabarit de Krys sur le compte que Karl a tout de même du sang de gg. A moins que la mère de Krystofer soit elle aussi une poids lourd ? Il faudra nous préciser son gabarit, d'ailleurs.

  • "Nous n'acceptons pas la consanguinité quelque soit le niveau." Alors, la consanguinité c'est le résultat d'une reproduction sexuée, entre deux individus apparentés ou ayant des ancêtres en commun. Les adoptés n'ont pas le même sang, donc ce n'est pas de la consanguinité, mais de l'inceste (et encore, un inceste "administratif" vu qu'il n'y a lien familiaux qu'au point de vue administratif et pas génétique).

  • "C'étaient tous des canidés de petit ou moyen gabarit" et les semi-moyens gabarits dans tout ça ? èé /POUTRE Trêve de plaisanterie plus loin tu dis que "Le chef de famille, le Patriarche, a toujours été un gros gabarit." Ce qui ne me dérange pas en soit, mais comme tu marques qu'ils ne recherchent que des gabarits inférieurs à adopter, au bout d'un moment, avec la mixité, il y aura de moins en moins de gros gabarit, voire pas du tout peut-être à certaines générations ! 'fin c'est juste une remarque comme ça car ta formulation n'est pas dérangeante dans le sens où c'est du "a toujours été jusqu'à maintenant un gros gabarit." Mais je tenais tout de même à souligner ce détail.~

  • Tu parles du fait que Krys a un frère aîné. Depuis quand ? Il a une petite soeur, tu nous en as parlé, mais jusqu'à son accident où il s'est cassé la jambe, pas une seule fois il a été mentionné le fait qu'il avait un frère. D'où est-ce qu'il sort ?

  • "Un bar, nommé The Guest. J'y voyais des hommes de tous les horizons entrer certains accueillis par des femmes absolument sublimes." pour rappelle, le The Guest n'est pas uniquement ouvert qu'aux hommes ! Certes, ils y sont probablement majoritaire parmi les clients, mais il y a aussi des femmes qui y vont, pour profiter des services des employées.

  • "A cette époque la police de Chicago avait quasiment nettoyé toutes les instances criminelles de la ville." Alors, 35-24=11, cela veut dire que tu dis que la purge des mafias étaient presque terminée il y a 11ans... Hors, la plus grosse partie de la purge s'est faite il y a 13 ans. Certes, il a pu rester quelques résidus que la police n'a pas pu éradiquer il y a 13 ans, mais il y a 11 ans, ils avaient fini leur nettoyage ! Peut-être tout juste terminé (si on peut parler de terminer, vu que la NF est toujours là et que la JC s'est formée à cette période) mais terminé quand même ! Pas "en train" de terminer.

  • "[...]je savais qu'il ne m'avait jamais vu comme un fils... " Ah parce que Krystofer savait que Klavier était son père biologique ? Du coup il n'y a que le grand-père qui ne le savait pas ? 'fin... Si c'était un secret suffisamment gros pour le cacher au Patriarche, ça me paraît étonnant qu'on le lui dise à lui, alors que tout le monde à tout à gagner à ce que personne ne sache que Karl n'est pas le vrai père de Krys... Ou alors je n'ai pas compris quel était l'intérêt que Klavier ne soit pas reconnu comme le père de Krystofer, si ce n'est pas pour éviter que son père et sa femme soient au courant.

  • Tu dis que le blond s'introduit au The Guest comme ça au calme, à 2h du matin. Hors, à 2h du matin, les The Guest est toujours ouvert, car il ferme à 3h du matin. De plus, le The Guest est l'un des QG de la Nowakowski Family, donc je doute TRÈS FORTEMENT qu'il puisse s'y introduire comme ça yolo, même s'il a des talents de cambrioleur. C'est à mon humble avis un endroit ultra sécurisé, sinon je pense qu'ils se seraient déjà fait détruire depuis longtemps par d'autres mafia, même avant l'époque de la purge !
    Je te suggère donc de changer en disant que tu tes introduit dans le bar comme n'importe quel autre client, en passant pas la porte d'entrée, étant donné qu'à cette heure-ci, le bar est toujours ouvert. Tu aurais pu peut-être avoir quelques soucis à l'entrée, mais si tu es un habitué, le videur aurait pu te laisser passer malgré ta tête ? Puis tu aurais pu essayé de chercher Luce dans les étages au lieu de rester dans le bar.

  • "J'ai aussi assisté à l'émergence de nouveaux gangs et l'un d'eux en particulier attirait mon attention. La Jackowo's Corporation." Ce n'est pas possible. Déjà quand tu parlais plus haut de la police qui faisait le nettoyage dans les instance criminelle, la Jackowo's Corporation existait déjà. Pour information, ils ont 13 ans d'existence. Hors, à ce moment-là de ton histoire, Krys à au grand minimum 27 ans, l'âge qu'il avait quand il a adopté Erin. Hors, 35-27=8 ans. C'est la période a laquelle a été créée la Padilla Bastarda et cela fait donc déjà 5ans à ce moment-là, que la Jackowo's est à l'oeuvre.

  • "Et avec le temps elle était de plus en plus présente dans le domaine de l'information." Pas vraiment. La JC s'est toujours énormément basée sur les info pour se développer. Au début c'était essentiellement des info de la NF, mais ils ont toujours cherché à confirmer ses info, donc des membres spécifiques pour ça. A la limite, ils n'avaient pas forcément les moyens au début de tout confirmer de devaient principalement se baser sur les info de la NF (ce qu'ils font toujours par ailleurs, les Nowakowski restent leur plus grosse source d'information, vu que eux ce n'est pas leur business ! Les info qu'ils récupèrent en parallèle ne sont pas pas aussi importantes que celles qu'ils peuvent récupérer auprès de la Famille et ils font surtout un travail de confirmation des info qu'ils ont, plutôt que d'aller en chercher d'autres.) Ce n'est donc pas nouveau au moment où Krys s'y intéresse.

  • "Ils étaient très différents des gangs traditionnels,[...]" alors ! Techniquement, ils sont la mafia qui est la plus proche des mafias traditionnelles ! (Et j'insiste sur mafia ! La PB est un gang, eux sont une mafia !) Ils mélangent plusieurs style dans cette dernière, certes, entre inspiration des mafia italiennes et yakuzas, mais la Jackowo's est plus fidèle au système des hiérarchies que l'ait, même la Nowakowski Family !


Voilà~ Il se peut qu'Hayden rajoute quelques points à corriger, mais déjà cela t'occupera en attendant xD

Bonne chance pour les corrections~
Dim 12 Mai - 22:13
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Well... Let's get to WORK !
Par contre le frère est cité. Une fois avant, un enfant adopté par son père avant sa naissance :3 (du Brésil si je ne dis pas d'ânerie)
Et oui Krys sait pour son père. J avais rajouté une explication mais c'est parti quand j'ai tronqué la première version. Je vais tenter de faire court pour remettre une explication.
Dim 12 Mai - 23:21
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Rory Jefferson
Krystopher Jäger [CORRECTION FAITE] Ju5b
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Rory Jefferson
D'accord, j'avais du l'oublier malgré ma relecture, autant pour moi ! (En relisant j'ai fini par le retrouver effectivement !)

    "Ce qui rendait les mauvais travers du fils aîné, Klavier, encore plus visibles." Je pense que tu voulais dire le fils cadet, vu que depuis le début, Karl est présenté comme l'aîné et Klavier comme le dernier. ^^

    Tu n'as toujours pas précisé le gabarit de la mère de Krys, ni quelle excuse les frères auraient pu donner pour justifier le gabarit de Krys (parce que même si Karl n'est pas un gg, il a du sang gg qu'il a du transmettre à son "fils" ? Ou tout simplement sa mère est elle aussi une gg).

    Tu devrais garder le "2h du matin". S'il était presque 3h du matin, alors les videurs ne laisseraient plus entrer personne et attendraient juste que les derniers clients partent. Car on reste rarement 10min dans un bar, encore moins quand ils offrent d'autres services ! Du coup, s'ils acceptent des gens encore à presque 3h, ils ne sont pas près de fermer pour la matinée. x)
Jeu 16 Mai - 10:01
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Krystopher Jäger
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AAAAAAAAAAAARGGGGHHH MAIS C'EST À DEVENIR ZINZIN ! Si proche du but...
Bon, j'ai corrigé ! Pitié dis-moi que c'est fini et que je vais enfin pouvoir jouer mon perso.... T_T
Jeu 16 Mai - 13:19
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Game Master
Krystopher Jäger [CORRECTION FAITE] J7v1
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Pour un peu, j'allais trouver quelque chose à te faire modifier juste pour t'embêter ~


Tu es validé(e).

A présent tu peux aller faire un tour sur le forum pour faire ta fiche de liens, si l'envie t'en dit, puis ta fiche de RPs, qui te permettra de savoir quels rps sont en cours ou finis ou abandonnés etc.
Tu pourras également allé voir les demandes de RPs pour débuter ton aventure sur le forum et pense aussi à faire une demande de logement si tu ne veux pas dormir à la rue~
Jeu 16 Mai - 18:48
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