Prénom : Svetlana Nom : Olsen Surnom : Vy Date de naissance : 30 mai 2009 Âge : 23 ans Sexe : Femme Origines : Américaine et Russe du côté de sa mère Nationalité : Américaine Orientation sexuelle : Viens le découvrir par toi même Emploi : Employée de l'armurerie " The Forge " Groupe : Civils Ascendances : Singe

Goût : Ce que j'aime ? A vrai dire je ne me suis jamais vraiment attardée dessus. Si vous m'aviez posé la question quand j'avais 5 ans je vous aurai surement répondu " des bonbons ! " mais disons qu'avec le temps je les ai petit à petit fait sortir de mon alimentation. J'ai du mal avec ce qui est trop sucré, je trouve que ça devient vite écœurant. Par contre en comparaison j'apprécie le chocolat mais justement, noir. Ah bah si, j'adore manger. En quantité raisonnable cela dit, je cuisine dès que j'en ai l'occasion.
J'ai un faible pour la musique classique. Ça a commencé par tout bêtement de la musique instrumentale, en entendant et regardant mes frères jouer, avant l'accident. J'ai toujours voulu jouer du piano et les accompagner, alors j'ai pris des cours dans l'espoir de pouvoir réunir mes deux imbéciles de frangins. Et oui, j'étais bien naïve à l'époque. Mais j'affectionne toujours cet instrument.

En parlant du passé, quand j'étais plus jeune j'ai eu beaucoup de mal à accepter mon physique. Cheveux de neige et yeux rouge rubis, j'étais un peu le phénomène de foire à l'école. Et puis avec le temps et en grandissant j'ai pu remarquer que ces particularités attiraient des regards, disons...différents. Depuis le rouge est devenu ma couleur et presque un symbole.
Ayant passé une bonne partie de mon enfance plutôt seule, je passais mon temps à observer ce qui se passait autour de moi. C'est devenu une habitude maintenant. J'aime observer le monde qui m'entoure et essayer de le décrypter. J'ai un faible pour tout ce qui peut me donner ce petit frisson d'excitation, les sports extrêmes ou ce qui peut me faire vivre des sensations fortes. Voilà comment je me retrouve vendeuse dans une boutique spécialisée.
En contrepartie, pour me calmer j'aime aller courir ou aller évacuer dans une salle, généralement le sac de boxe est mon meilleur ami.
Pour terminer avec ce que j'apprécie, c'est parler russe. C'est une langue que je trouve très grave et gutturale. Ma mère me l'a enseignée jeune et dès que j'ai pu je me suis inscrite à des cours au lycée et à l'université. Maintenant je le parle, l'écris et le comprends couramment. Maintenant je me suis lancée dans le vieux norrois ou vieil islandais qui est une langue scandinave médiévale.

En dehors de tout ça, il y a des choses un peu moins joyeuses qui peuvent me faire tiquer. Paradoxalement je n'aime pas parler de moi. J'ai le sentiment de me dévoiler et que ce que je dis peut-être retourné contre moi. Je vais en dire le minimum pour ne pas paraître mal polie mais généralement je dévie rapidement la conversation. Ce qui m'amène à un autre point, je me méfie énormément. Vous comprendrez mieux pourquoi peu après.
J'ai un sale caractère donc je n'aime pas avoir tort, cependant je ne suis pas butée non plus (enfin ça dépend des jours) et je sais reconnaître mes erreurs.


Caractère : Enfant j'étais impulsive et spontanée, casse cou aussi. Je ne manquais pas de vouloir découvrir le monde qui m'entoure et d'autant plus lorsque j'ai appris que j'étais différente. Je voulais absolument savoir le plus possible sur cette facette de moi.
Cependant cette énergie j'ai du la canaliser et la maîtriser pour l'utiliser à bon escient lorsque j'ai commencé mon service militaire. Et oui, une petite crevette habillée d'un treillis, il faut le voir pour le croire. J'ai eu beaucoup de mal également avec l'aspect d'autorité. De base je n'ai pas vraiment de problème avec ça, du moins en grandissant, mais avec certains de mes supérieurs c'était assez compliqué. Persuadés que je n'avais rien à faire ici, ils se montraient un peu plus durs envers moi, après j'ai tendance à prendre la mouche assez vite donc ce n'était peut être que mon imagination. Malgré tout je voulais leur montrer qu'ils avaient tort donc je fermais mon clapet et j'obéissais aux ordres. Cette notion a eut du mal à rentrer dans ma caboche. Cette expérience n'a fait que renforcer ce sentiment de dépassement de sois. Quand je fais quelque chose, je le fais à fond, je m'en donne les moyens. Peu importe ce qu'on dit autour de moi.

Je m'arrête un instant sur mes frères, j'étais et je le suis toujours très attachée à eux. Etant de base fille unique, avoir des frères avec qui jouer j'avais trouvé cela super. Malheureusement après un événement les jumeaux et Liften ont rapidement pris leurs distances avec leur cadet. A mon âge je ne comprenais pas vraiment ce qui se passait, et tant bien que mal j'essayais d'attirer leur attention. Petit à petit je me suis retrouvée de nouveau seule à la maison, les jumeaux qui étaient les plus grands ont fini par quitter la maison pour leurs études et Liften semblait en vouloir à Sköhll. J'en ai été très attristée. Cela m'a pas mal affectée car à l'école on ne peut pas dire que j'avais beaucoup d'amis alors quand je rentrais j'étais toujours ravie de les retrouver, les voir ainsi sans que j'en connaisse la cause fut dur à accepter. Surtout avec Sköhll avec qui j'étais la plus proche.

Tout ceci pour dire que depuis la solitude ne pose plus vraiment de problème. Cependant vers la fin du lycée j'ai commencé à en avoir assez et je me suis affirmée. Maintenant je n'ai plus peur d'avoir une grande gueule et de m'exprimer. De manière générale je suis plutôt sûre de moi et j'ai toujours gardé une grande curiosité, que ce soit pour ma vie personnelle mais aussi vis à vis des autres. J'aime bien en apprendre sur quelqu'un, ce qui fait qu'il ou elle réagisse de telle ou telle manière.
Autre chose qui n'a pas changé, mon impatience. Je n'aime pas spécialement attendre, ce qui va de pair avec mon impulsivité. On m'a déjà dit que j'étais un véritable cocktail explosif, et j'aime assez la comparaison.
Je suis plutôt ambitieuse. Quand quelque chose me plait ou m'intéresse je vais me donner les moyens de l'attendre ou du moins de m'en approcher le plus possible. Il m'arrive aussi de me laisser emporter par mon esprit taquin et joueur.
En contradiction avec ma forte personnalité, je parle très peu de moi. Je ne m'étale pas sur ma vie personnelle ni sur mon passé. Ma famille est une part de moi que je préserve, je m'estime heureuse d'avoir encore mes deux parents. Je ferai n'importe quoi pour eux et ce qui me tient particulièrement à cœur c'est de retrouver et reprendre contact avec mes frères.

Avec le temps j'ai commencé à me dire que j'étais comme le ying et le yang. Deux pièces distinctes qui forment un tout. Calme et posée mais un rien me fait partir au quart de tour. Je suis le paradoxe à moi seule. Il y a un temps j'ai apprécié cela mais depuis peu je me demande si ça ne va pas finir par me jouer des tours. Serais-je capable d'aimer quelqu'un un jour...


Physique : Je devais me bouger, j'étais de service cet après-midi. Je lève mes fesses du canapé et j'attrape mon portable pour aller le brancher à mes hauts parleurs. J'ouvre l'application, pas besoin d'aller bien loin pour trouver le morceau que je cherche. Il apparaît tout de suite et semble me fixer en mode " vas-y, je sais que c'est moi que tu veux " et il n'aurait pas eu tort. J'appuie sur Play et je mets en lecture continue. Le son qui sort des enceintes est sublime, les premières notes me font frissonner comme à chaque fois. Sous la mélodie de "Didn't I Do Well ?" de James Newton Howard je me dirige vers ma salle de bain, j'ôte mes vêtements puis me glisse dans la cabine de douche. Je regarde le pommeau qui me nargue, du haut de mes 1m65 je dois tendre le bras pour l'attraper. Je ne suis pas petite, c'est ce truc qui a été foutu trop haut.
J'ouvre le robinet et je tiens le jet à l'écart le temps que l'eau chaude arrive. Lorsqu'elle se décide à venir je prends le pommeau contre ma poitrine et je ferme les yeux pour savourer le contact de l'eau et les notes des violons. Machinalement je me mets à tanguer d'un pied sur l'autre pour suivre la musique en rythme, ce que j'aime ce morceau.
Je reviens ensuite sur terre et je commence à me savonner, mes cheveux d'ordinaire d'un blanc neige sont plus sombre une fois mouillés. Mes mains manucurées de rouge savonnent ma peau et je me perds dans les notes de la mélodie.

Lorsque je suis propre des pieds à la tête je coupe l'eau et tente de remettre le pommeau à sa place, mettant plus de temps qu'il n'en faudrait je le laisse pendouiller en ronchonnant. J'ouvre le rideau d'un coup sec sur une montée crescendo du morceau, ce qui me fait esquisser un sourire. Le miroir du lavabo se trouvant juste en face je croise mon reflet. Malgré toutes ces années qui se sont déjà écoulées, je pense que je ne me laisserai à jamais surprendre par mes iris écarlates. On ne peut pas dire que je rentre vraiment dans la norme avec mon allure albinos. Je ne me décolore pas les cheveux ni ne porte de lentilles, tout ceci est dû à ma maladie. A mon plus grand regret lorsque j'étais jeune mais maintenant je les arbore fièrement. Ce gêne qui se veut héréditaire me vient du côté paternel. J’ai dû apprendre à vivre avec les conséquences que cela impliquait. C’est-à-dire ne pas pouvoir rester sous la lumière du soleil ou tout autre lorsque l’intensité est trop forte. Avoir un suivi ophtalmique très régulier et porter des lunettes pour éviter de fatiguer mes yeux, mais disons que je ne suis pas vraiment fan. Le plus joyeux est un risque plus élevé de déclencher un cancer de la peau.

Je lâche un soupire et je passe une main sur le miroir pour faire disparaître la buée qui était doucement apparue. Ma mère avait toujours trouvé que j'avais un visage de poupée avec mon grain de beauté sur ma joue droite, ainsi qu'un regard provocateur, et en grandissant je lui répondais qu'elle ne devait pas avoir les yeux en face des trous. Ça la faisait rire.
Moins joyeux, sur cette même joue se trouvait une marque de vie que j'avais encore du mal à accepter. Je me rapprochais du miroir pour voir de plus près la cicatrice. A chaque fois que je m'attarde dessus les souvenirs reviennent et généralement la colère. Mais cette fois je me focalisais sur la musique et j'entreprends de me sécher les cheveux, après avoir augmenté le volume de l'enceinte bien sûr, tant pis pour les voisins. Une autre cicatrice est présente sur mon corps, au niveau du genou. D'ailleurs il m'arrive de boiter de la jambe droite.
Je ne sais plus depuis combien de temps je les avais de cette longueur. Un carré plongeant plutôt court, en fonction du côté où je les laisse aller, la longueur diffère.

Je continue de me préparer, travaillant comme vendeuse dans un endroit assez...particulier, mais je m'y sentais bien, je pouvais être moi même. Je m'attelle à mon maquillage, qui reste somme toute le même à chaque fois. Ce qui ne déroge pas à la règle c'est mon rouge à lèvre. J'ai une petite bouche mais des lèvres pulpeuses et je ne cache pas avoir un petit plaisir coupable de les rendre attrayantes.
Il ne me reste plus qu'à enfiler ma tenue. Je laisse tomber la serviette que j'avais passée autour de moi et je me rends nue dans ma chambre. J'enfile des sous-vêtements assortis puis un jean noir taille haute que je boutonne sans soucis. Aux dernières nouvelles je faisais 50 kg mais je voulais rapidement retourner courir pour ne pas perdre les bonnes habitudes. Ensuite ma chemise dont je rentre le bas. Je remonte les manches aux trois quart et j'ouvre les premiers boutons, bonnet D, je dois en profiter. Cependant je fais attention à ce que ça ne tombe pas dans l'excès. Cette fois je décide de partir ainsi, sans mon veston et ma cravate habituelle. Je le mets plutôt pour des occasions.

Une fois prête je récupère mon portable, mon sac et mes chaussures puis je branche mes écouteurs. Pas question de changer de morceau.




Tout débuta en Russie. Je n'ai jamais connu ma famille de ce côté-ci, je sais juste que si ma vie n'avait pas pris cette tournure, je me serai appelée Svetlana Egorova. D'après ce que me disait ma mère, notre famille était plutôt aisée et bien vue dans la haute société russe. Ma mère avait donc grandi avec un certain mode de vie, ses parents étaient très conservateurs des vieilles traditions et accordaient beaucoup d'importance au regard d'autrui. En plaisantant elle me disait qu'ils avaient fait un arrêt dans le temps et que cela perdurait de génération en génération.
Très jeune elle avait eu des précepteurs, pas seulement pour une éducation scolaire classique mais aussi pour tout ce qui était question de l'étiquette et du savoir vivre en société bourgeoise. A y repenser je n'aurai pas tenu dans cette sphère, c'est un monde complètement à part. Mais quand tu nais là-dedans tu n'as pas d'autres visions du monde, tu suis ce qu'on te dit de faire.

Par chance ma mère réussit à quitter sa Russie natale pour ses études. Ses parents approuvent ce départ sous certaines conditions bien évidemment. Elle met les pieds dans une école américaine des plus prestigieuses. Ma mère tenait à devenir avocate, je vous laisse donc deviner où mes grands parents ont décidé de la placer.
Serena (ma mère) se lance à corps perdu dans ses études qui lui tiennent à cœur, cependant le mal du pays se fait ressentir. Non pas sa famille car elle était bien contente d'être à l'écart de leur façon de penser, mais plutôt son pays. Je me souviens encore de la façon dont elle parlait de ce pays qui est le notre. Elle me livrait tout ce qu'elle pouvait savoir à son propos, autant les bons que les mauvais côtés. C'est ainsi que je suis tombée amoureuse de la Russie.

Au cours de son internat, plus particulièrement durant un stage, Serena rencontre un homme. Mon père. Tout se passe dans le meilleur des mondes, jusqu'à ce que deux petites barres viennent foutre la vie de ma mère en l'air. Moi en l’occurrence. Mon géniteur n'approuve pas cette grossesse, du moins il ne la souhaite pas. Ma mère se retrouve donc seule, n'osant rien dire à ses parents, qui à coup sûr lui auraient couper les vivres. Elle décide donc de continuer ses études autant qu'elle le peut, car elle, elle m'aimait déjà de tout son cœur même si je n'avais que la taille d'un petit pois.

Même en naissant avec cette maladie, ma mère ne cesse de me regarde comme la septième merveille du monde. Elle continue de se battre et obtient son diplôme. Elle n'avait certes plus de famille mais elle pouvait compter sur de bons amis qui l'ont soutenue et aidée. Je compte pas moins de 5 ou 6 parrains et marraines.  Malgré tout ça, je dois dire que ma mère développe un certain talent pour sa branche. Elle se fait donc embaucher rapidement dans un cabinet, et peut ainsi subvenir à mes besoins et ceux de ma maladie.

Entre temps, lorsque j'eu 8 ans, elle rencontra celui qui deviendra mon père adoptif. Mr Olsen. Mère louve, elle mit un moment avant d'avoir confiance et d'accepter me présenter à ce monsieur que j'ai rapidement accepté. Je voyais ma mère heureuse, alors  je l'étais aussi. Et puis par le plus grand des hasards, cet homme avait déjà des fils d'un premier mariage. Au nombre de 4. Alors j'étais ravie d'avoir des grands frères.

Débuta donc ma vie avec ma nouvelle famille. Ma mère prit son indépendance vis à vis de ses parents en Russie. Mon père lui ayant ouvert les yeux sur le fait de pouvoir prendre sa vie en main. Au début j'étais un peu hésitante et timide mais plus les années passaient plus je me rapprochais d'eux, et surtout du plus jeune, Sköhll. Malheureusement cette bonne ambiance familiale périclita lorsque Liften eut un accident à l'école en voulant défendre son frère. A l'époque j'avais eu beaucoup de mal à comprendre la réaction de nos parents et de Sköhll. Je n'aimais pas voir ma famille se déchirer, j'essayais tant bien que mal de continuer à faire comme d'habitude mais avec le temps l'éloignement s'accentua.

Un à un les garçons quittèrent la maison, je finis par être seule à nouveau. Je m'accrochais au fait que lorsque j'aurais fini le lycée et que je rentrerai à l'université je pourrai tenter de reprendre contact avec eux. Mon premier réflexe fut de demander aux parents mais ils furent incapables de me dire où se trouvait Sköhll. J'en fus assez contrariée, qu'après tout ce temps ils n'étaient toujours pas capables de mettre les choses à plat. Bien entendu je n'avais eu que la version de mes parents sur ce qui s'était passée et j'étais bien décidée à entendre celle de mon frère.

J'ai mis longtemps à savoir ce que je voulais, rien ne m'attirais. Avec l'énergie que j'avais je ne pouvais pas rester enfermée. Après un énième forum des métiers au lycée, je me suis laissée attirée par une branche dont je ne pensais jamais y mettre les pieds : l'armée. Le représentant avait l'air amusé de me voir arriver avec mes deux billes écarlates. Plus je lui parlais, plus je me sentais attirer par tout ça. Et ce qui m'a décidé fut cette phrase " Pardonnes moi petite mais tu n'es pas vraiment le profil que nous recherchons ". Ce sous entendu à mon apparence me fit grincer des dents. Suite à cela je n'ai pas mis longtemps à me décider. 18 ans, mon diplôme en poche, je m'engageais dans l'US Army, à 20 ans je passais soldat de première classe.
Les sélections se sont assez bien passées, la difficulté est arrivée après. Je devais faire des efforts supplémentaires par rapport aux autres. De base une femme doit se battre dans ce monde très masculin mais d'autant plus quand on porte une maladie. En soit elle ne m'handicapait en rien physiquement parlant, j'avais une volonté de fer, je voulais leur montrer que j'étais autant capable qu'une autre. J'étais un peu l'avorton de la portée mais ça me stimulait, j'ai toujours fais en sorte que ma différence soit ma force. Avant que mon service ne prenne fin.

Malheureusement même la meilleure volonté du monde n'arrête pas un "accident". J'avais 22 ans et je reste convaincue que cette chute n'avait rien de banale. Un entraînement de terrain avec tout l'équipement requis. Nous sommes livrés à nous même pendant un certain temps, nous devions rejoindre nos instructeurs à un endroit bien précis. Tout se passait bien jusqu'à un passage où on devait compter les uns sur les autres. Je me souviens du regard de la personne qui était censée m'aider à traverser, il me tenait à peine. Nous avions un équilibre très précaire et le poids que j'avais sur le dos m'a entraîné du mauvais côté. Ma chute fut brutale, assez pour que je me retrouve avec une rupture des ligaments croisés du genou droit. Direction l’hôpital. Bien entendu ma mère a voulu prendre tout en charge, j'arrive à la convaincre de ne payer que l'intervention et ma chambre. Cependant je ne me rends pas compte que j'avais trop peu de côté pour assurer seule le suivi post opératoire. Mais ça je le réalise que trop tard, j'avais déjà commencé les séances de rééducation. Celle-ci devait durer 2 mois.. Alors quand je n'ai pu payer les le tiers des dernières séances, et bien je suis tout bonnement restée chez moi, n'ayant suivi qu'un mois et demi de rééducation par des professionnels. Seulement ça m'a coûté mon retour dans l'armée. Physiquement mon corps ne pouvait pas suivre.  

Je ne suis pas allée bien loin dans ma reconversion. J'ai toujours eu un faible pour les armes à feu, ou même blanches. J'aime découvrir leurs styles, leurs spécificités, leur histoire etc. D'ailleurs j'ai un faible pour les armes anciennes, notamment le pistolet à silex. J'ai décidé de passer ma licence de tire et mon certificat d'habilité à la vente. J'ai trouvé une boutique à Chicago pour mon stage et une fois tout ceci en poche, le gérant m'a gardé. Cela fait maintenant 9 mois que je travaille à La Forge, dans la zone de West Side. Nous voyons régulièrement des Bastardos passer la porte du magasin et venant s'entretenir avec le patron, mais ce ne sont pas mes affaires et ne cherche pas à m'en mêler.
Pourquoi Chicago ? Et bien j'ai découvert que mon frère y habitait, je voulais donc faire une pierre, deux coups.




Autre chose : Un petit plus, à écouter en lisant la fiche pour ceux qui le veulent ^^
As-tu bien lu le règlement? : En long, en large et en travers xD
Comment as-tu découvert ce forum? : Merci Sköhll  
C'est quoi ton avatar ? : Ashe d’Overwatch
As-tu lu les manga Love Pistols ? : Le premier tome seulement
Regardé les OAVs ? : Oui
Changerais-tu quelque chose? : Nope