2032, le visage de Chicago a bien changé... Et celui de la communauté thérianthropique également...
Nous sommes en avril 2032, l’hiver se termine enfin sur Chicago et après des neiges et des gelées quelques peu excessives, le soleil commence à pointer le bout de son nez ! Il ne fait pas encore très chaud et il faut donc continuer à se couvrir pour sortir, mais les rayons viennent redonner meilleure mine à la ville et les gens viennent de nouveau se poser en terrasse pour prendre un café !
Les clans ne peuvent que constater la nette augmentation des disparitions. Les Bastardos quant à eux s’énervent encore un peu plus sur le fait que quelqu’un vient vendre de la marchandise qui n’est pas la leur sur leur territoire (même si tous les territoires restent touchés) et les esprits s’échauffent de ne pas arriver à trouver qui sont les coupables !
Emploi : Marraine de la Nowakowski Family, gérante du The Guest
Localisation : Au The Guest, très probablement
Messages : 54
Points rp : 47
X Mother of Nowakowski X
Anna Nowakowski
Anna Nowakowski”Offre ton corps, mais jamais ton cœur.
Prénom :Anna Nom :Nowakowski Surnom :La patronne, la sorcière, la frigide… On me donne beaucoup de sobriquets. Date de naissance :10 Août 1993 Age: :38 ans Sexe :Féminin Origines :Américano-polonaise, mes parents étaient des descendants d’émigrés venus refaire leur vie aux États-Unis. Ce qui n’empêcha pas quelques métissages avec la population locale, bien que cela remonte à très loin… Ma famille était assez communautaire, il faut dire… Nationalité :Américaine. Orientation sexuelle :Homosexuelle, même s’il y a eu un homme dans ma vie. Emploi :Chef de la famille Nowakowski, propriétaire et gérante du The Guest et du The Male. Groupe :Nowakowski Family. Quoi d’autre, avec un tel nom de famille… Ascendances :Singe avec des gènes de serpent, peut-être une semi-moyen gabarit. Mais qui s'y intéresse réellement...?
Identification
Goûts :J’aime le luxe, ceci est indéniable. L'argent fait tourner le monde. Une philosophie qui, par ailleurs, peut être aussi vraie, que fausse. Et je le sais particulièrement bien, même si j’ai moi-même du mal à m’en défaire. Cependant, j’ai beau avoir un fort penchant pour ce qui est raffiné et prodigieusement coûteux, je n’aime pas déballer ma richesse en public. Richesse que je ne possède, par ailleurs, pas tant que cela… Je suis une personne très avare et je déteste dépenser mon argent pour des futilités, tel que des bijoux ou des vêtements hors de prix, tous les quatre matins. Non, je ne m’habille aucunement comme une souillon, mes vêtements étant tous très raffiné et de haute qualité, mais je ne vois pas l’intérêt de renouveler une garde-robe toutes les saisons, alors que ceux que je possède peuvent encore tenir des années, avant d’avoir l’air usés et que je ne les jette. Même si je me force à renouveler cette dernière plus souvent que prévue, pour maintenir mon image et ne pas passer pour une clocharde. Les apparences restent essentielles. Les bijoux que je possède, sont des cadeaux ou des héritages familiaux. Je compte mes sous et refuse de dépenser un centime, si j’estime sa perte inutile. Même si pour moi, la véritable richesse est celle des biens possédés en eux-mêmes. Mes établissements par exemple, vaudront nettement plus à mes yeux, que la somme qu'ils valent en bouts de papier. Mais cela ne m’empêche pas de garder au maximum mes dollars pour moi… Je fais également preuve d'une certaine misandrie et ne m’en cache pas. Ne serait-ce que pour mon favoritisme à peine caché pour le The Guest, par rapport au The Male dont j’ai légué la gestion quasi-totale à mon comptable.
Caractère :Je suis femme que les autres disent posséder un mental de fer. Je sais manier ma barque. Dans ma vie, c'est moi qui commande et pas un autre et je n'accepterai aucune rébellion de ce côté-là, ayant déjà subi trop longtemps que les hommes me dictent ma vie. Plutôt du genre solitaire, je n'apprécie que très rarement la compagnie autre que celle de mes employées avec qui je me sens proche... mais ce qui ne veut pas dire pour autant que je les laisse faire ce qu'elles veulent ! S'il y a des règles à respecter, elles le seront et par n'importe quel moyen, s'il le faut. Et prenez garde à ne pas me manquer de respect, vous risqueriez de passer un très mauvais quart d'heure. D'autant plus que je peux me révéler être une femme extrêmement rancunière et mesquine. Si vous m’avez fait mauvaise impression dès le départ, ce n'est guère la peine de vous représenter devant moi, où vous essuierez mon mépris. D'autant plus que je suis quelqu'un qui a beaucoup de préjugés et il m’est extrêmement difficile de me défaire que l'image que je me suis faite de vous. Je peux être une femme aimante, mais tout aussi stricte et sévère. Pour moi, les seules personnes pouvant entrer dans mes bonnes grâces sans trop d'efforts sont mes employées du Guest, pour lesquelles j’éprouve une grande compassion et à qui j’ai tendance à distribuer des récompenses, quand elles ont bien fait leur travail. Je ne sais pas être impartiale avec les gens et même si j’essaie de ne pas afficher ouvertement mes préférences, je reste quelqu’un de facile à cerner, lorsqu’il s’agit de voir si j’apprécie ou non quelqu’un. Je me révèle également être une femme très anxieuse et centrée sur sa personne. Je m’inquiète de tout et de rien et me demande systématiquement comment certaines situations vont se répercuter sur mon clan, ma propre personne et mon petit confort. Parce que même si je suis une personne qui cherche à se vouloir altruiste, je reste terriblement égocentrique et ai tendance à tout ramener à ma personne. Surtout quand il s’agit de l’argent, car je reste une femme terriblement avare, même si j’ai bien trop de fierté pour accepter de faire n’importe quoi pour de l’argent.
Physique :Mesurant environ 1, 54 m et pensant dans les 58 kg, d'un point de vue courbe médicale, je me situe dans la moyenne supérieure, si ce n’est un peu plus haut. N'étant pas particulièrement grande, si ce n’est tout l’inverse, ma carrure va cependant de paire avec ma taille. Je possède une apparence assez banale, bien que ma silhouette ne soit pas pour autant désagréable à regarder. Les courbes de mes hanches sont assez prononcées il faut bien avouer, les trouvant même un peu trop larges, surtout quand je dois me mettre de profil pour me faufiler quelque part… Ce genre de situation finit généralement de me convaincre que je devrais arrêter le chocolat, même si la forme de mes hanches n'a, en finalité, rien à voir avec mon poids. Je possède, par ailleurs, un ventre plat pour le prouver, bien que ma peau n’ait plus l’élasticité d’autan et que je possède quelques vergetures, ce que je déteste et dissimule sous des culottes gainantes ou des corsets. Je possède de petits seins, avec une peau douce et blanche, légèrement rosée. Je suis tout à fait le genre de personne à difficilement bronzer et à prendre des coups de soleil, extrêmement facilement. Mes membres sont fins et semblent fragiles et prêts à se briser sous le moindre choc. Mais, même si je ne suis pas si fragile que cela, je ne suis pas particulièrement forte non plus. Lorsqu'on s'intéresse à mon visage, on remarque que celui-ci est en forme de cœur, plus large au sommet de mon crâne, qu'au niveau de mes mâchoires, très douces. Il semble dégager une douceur maternelle se mélangeant avec une aura autoritaire, qui dissuade assez facilement les gens de critiquer mon avis, même du haut de mon mètre cinquante. Et surtout lorsque je jette des regards courroucés, avec mes prunelles vertes. Je possède des cheveux souples, d'une couleur brune et descendant vers le milieu du dos. Mon physique n'est peut-être pas particulièrement prodigieux en lui-même, mais je dégage tout de même un charisme forçant les gens au respect. Et puis, je suis bien conservée pour une femme approchant de la quarantaine, même si c’est parce que je fais en sorte d’entretenir ma peau, allant régulièrement chez l’esthéticienne pour faire toute sorte de soin rajeunissant.
Révélations
Histoire :Née en tant que femme dans une famille mafieuse polonaise, je n’eus dès le début, guère ma place dans ce monde. Ajouter à cela le fait que j'étais une simple singe comme ma mère et non un serpent comme l'était mon père, je perdais d'autant plus d'intérêt. Même s'ils le savaient tous, qu'en épousant une singe, mon père n'avait que très peu de chance d'obtenir un enfant thérianthrope, comme lui. Ce n'était pas quelque chose qui le dérangeait particulièrement, mais cela ne faisait que rajouter à la condition sans importance qu'on me donnait déjà, surtout auprès des membres thérianthropes de la Nowakowski Family. On donc fit comme si de rien n’était, même si certains continuaient de voir ma naissance d’un mauvais œil. Je restais une fille, après tout. Et les Nowakowski, transmettaient leur titre de père en fils. Le nom des Nowakowski devait perdurer. Et le fait que ma mère ne put donner d’autres enfants à mon père, n’aida en rien à améliorer notre lien familial si mince…
Je ne pense pas que mon père me détestait. Mais je restais une fille et lui, un homme ancré dans de très vieilles valeurs. Une femme convenable avait sa place à la maison pour éduquer les enfants et non dans les affaires. Comme le faisait ma mère, ou bien comme la mère de Luce, qui était employée dans notre maison et dont le mari travaillait pour mon père. Luce… J’ai grandi avec elle. Malgré nos rangs différents, mes parents ne voyaient pas d’inconvénients à ce que nous soyons ensemble. Pour mon père, ce n’était pas les histoires de statut social qui mesuraient la valeur d’un homme de confiance, mais ses actes. Alors que Luce soit avec moi n’était pas un problème. Alors qu’il était cependant incapable de passer outre ma condition de fille et non de garçon, pour sa succession. Il ne pouvait donc se résoudre à me voir comme une héritière, même si je n’étais moi-même guère intéressée par toutes ses histoires de grandes personnes. J’étais une enfant joviale et innocente, énergique et pleine de joie de vivre. Les affaires de papa étaient bien trop compliquées pour moi et les messieurs avec lesquels il était, avaient tous un regard méchant. C’était tout.
Même s’il m’arrivait de devoir aller dans les établissements qu’il gérait pour pouvoir le voir ou l’attendre. C’était un univers que je ne comprenais pas encore petite et j’étais contente d’y aller. Parce que je pouvais voir mon père et parce que je m’y étais faite nouvel un ami. Iwan. Sa maman travaillait pour mon père, même si je ne savais pas encore trop ce à quoi correspondait son travail, ou bien celui des autres femmes ou hommes, encore ignorante du véritable business de mon géniteur. Par la suite, nous nous voyions cependant en dehors du club de mon père, avec Iwan. Notre présence semblait déranger les grandes personnes, bien que je ne comprenais pas en quoi. Mais en grandissant, cela changea. Je dus me rendre à l’évidence que mon père gérait un trafic de prostitution dans ses établissements et que la mère de mon ami en avait été une victime par le passé, selon moi. C’était peut-être l’âge de la rébellion, je ne sais pas. Mais je considérais les affaires de mon père, monstrueuses et passai mon temps à le lui reprocher. Et je ne sais pas si malgré lui, il tenait tout de même à ce que je sache comment fonctionne notre famille ou bien tout simplement pour que j’apprenne où était ma place et que je cesse de lui tenir tête, mais il finit par m’apprendre les règles de notre famille. Sa hiérarchie et son fonctionnement.
Je n’étais toujours pas d’accord avec ce qu’il faisait, mais je me retrouvai bien obligée d’admettre que mon comportement était très mal vu par les associés du Parrain et que je pourrais m’attirer de graves ennuies. A moi, à ma famille ou bien encore, à la Famille de mon père. Une femme qui osait se comporter de la sorte avec le chef des Nowakowski, c’était inadmissible. Alors je restai à ma place, rageant et me sentant impuissante face à la situation, imaginant sans que je ne puisse en donner une quelconque raison, la mère de mon ami Iwan, ou bien encore Luce, obligées de travailler de force dans l’un de ces clubs. Naturellement, cela n’était pas le cas, ou du moins plus le cas pour la mère du jeune garçon, mais je pense que j’avais l’âge à avoir des idées noires et morbides en permanence. Je voulais protéger mes amis de cela, même si je ne pouvais rien y faire et que je ne pouvais plus supporter cette inutilité qui me caractérisait, selon cette famille. Alors je tentai de continuer ma vie en restant le plus loin possible des affaires de mon père, comme on l’attendait de moi. Mais mon père n’avait pas d’autres successeurs que moi pour prendre la tête de la famille et il ne pouvait l’accepter. Alors, il décida que la meilleure solution, était de me fiancer à son Comptable. Il était la personne en laquelle il avait le plus confiance et pourrait diriger les Nowakowski, le temps que nous lui donnions un descendant digne de ce nom.
J’avais 18 ans à cette époque-là et je commençais toujours juste mes études supérieures dans le commerce, lorsque nous annonçâmes nos fiançailles. Cela sembla apaiser les craintes du clan et je me sentis impuissante face au vol de ma liberté. Moi qui avait finalement été une bonne fille qui ne cherchait plus à se mêler des affaires de la famille, on m’y plongeai dedans, presque sur le devant de la scène. Iwan et Luce furent mes seuls soutiens, dans ce monde où le patriarcat régnait en maître et que je haïssais de plus en plus. Une chance cependant, que mon fiancé soit quelqu’un de correct et qui, même si nous nous mariâmes très tôt, fut patient et ne me força pas la main pour concevoir un descendant, disant qu’il respectait le fait que je désire terminer mes études avant. Mais nous étions marié et même si je me doutais qu’il consommait régulièrement avec les prostituées des Nowakowski, je me forçais à avoir des rapports de temps à autres avec lui. Nous étions marié et il avait la patience de m’attendre après tout, je lui devais au moins bien cela. Même si je n’en retirais guère de plaisir, la plupart du temps. Cela faisait longtemps que je savais que je n’éprouvais aucun désir pour les hommes et avais découvert mon homosexualité. Mais malgré cela, je me forçai à rester fidèle à mon époux, pour ne pas ternir l’image de la Famille Nowakowski.
J’obtins mon Master 1 à l’âge de vingt-trois ans. Je travaillai quelques années dans une importante et influente chaîne de magasins, avant qu’avec mon mari, nous estimions qu’il était temps de concevoir un enfant. Cela prit du temps, mais je finis par tomber enceinte à vingt-huit ans et m’arrêtai de travailler pour mettre toutes les chances de notre côté, pour que mon travail ne vienne perturber ma grossesse. Nous avions mis beaucoup de temps à avoir cet enfant et nous ne désirions aucunement créer de complications. En parallèle, mon père m’enseigna plus en profondeur les rudiments du clan Nowakowski. Sous le prétexte qu’ainsi, avec deux parents avertis, son successeur aurait une éducation idéale. Même si je soupçonnais qu’il désirait partager avec moi son savoir, malgré ses convictions. Avec le temps et malgré lui, les mœurs commençaient à changer. Même dans une famille aussi conservatrice que la nôtre, on ne pouvait nier le fait que je n’étais plus aussi mal tolérée qu’avant. Même si, le fait que j’étais l’épouse du Comptable et que je portais en moi le successeur de mon père, aidait beaucoup à me faire plus facilement accepter par la famille. Jusqu’à cette terrible soirée.
Un malheureux accident de voiture, raconta la police. Mais j’étais certaine que ce n’était pas le cas. Il y avait forcément autre chose… Mon père et mon mari étaient tous les deux dans cette voiture, lorsque le camion leur était rentré dedans. Mon mari et le conducteur du camion était mort sur le coup et mon père avait été hospitalisé dans un état critique. Pour s’éteindre sur la table d’opération, alors que les chirurgiens tentaient de lui sauver la vie. Ce fut une descente aux Enfers pour moi. Enceinte de six mois, je venais de perdre mon époux et mon père et me retrouvais maintenant à la tête de l’entreprise familiale. Oui. J’étais la seule enfant que le Parrain avait eue, son second étant mort dans le même accident et mon enfant n’était pas encore né. Et de toute façon, guère prêt à assumer le titre du chef de la famille Nowakowski. Il ne restait que moi. Que moi, une simple femme de vingt-neuf ans, pour contrôler notre petite famille, pas suffisamment grande pour que nous nous incommodions de plusieurs lieutenants pour gérer les affaires et qui auraient été ainsi, les premiers dans la succession. J’en avais les capacités, mon père m’ayant enseigné pour que je puisse éduquer mon enfant, mais je ne me sentais pas de taille.
De plus, je ne fus pas acceptée de tout le monde. Moi-même j’avais du mal à véritablement assimiler la situation dans laquelle je me trouvais. J’étais enceinte, venais de perdre mon père et mon époux et était propulsée au rang de régente de notre clan. Et surtout, je restais une femme. Mais cela n’en dérangea pas certains. Après tout, je restais une Nowakowski et j’avais les connaissances nécessaires pour ce rôle. Le fait que je sois une femme, n’était plus aussi dérangeant pour eux, qu’à l’époque de ma naissance. Mais d’autres, restaient très conservateurs et n’acceptaient pas ma légitimité. Et certains, comme moi, refusaient à croire aux coïncidences. Certaines rumeurs commencèrent alors à circuler, comme quoi j’avais orchestré l’accident de voiture pour pouvoir prendre leur place. Mais je n’étais pas en position de pouvoir répondre à ces mensonges, trop ébranlée que je l’étais par la situation. Heureusement, Iwan et Luce furent à mes côtés et me soutinrent dans ce nouveau rôle qu’était le mien. Mais le stress fut tel, que je perdis mon enfant… Ce fut un nouveau coup dur pour moi et je ne sais pas ce qui aurait pu se passer, si mes proches n’avaient pas été là pour me soutenir. Surtout Iwan, lui qui avait vécu une situation similaire à la mienne quelques années auparavant. Il fut mon plus grand soutien dans ma lutte pour ne pas perdre pieds et je m’en voulu tellement de lui infliger cela… Je ne faisais que lui rappeler de douloureux souvenirs…
Mais il resta là pour moi. Et c’est ce qui amena à ce que je décide de le nommer en tant que nouveau Comptable de la famille, quelques années plus tard. Jusqu’à présent, je n’avais pas encore eu la force de nommer quelqu’un à ce poste. Jeter dans un monde que j’avais tenté de fuir des années durant, je ne faisais pas suffisamment confiance aux associés de mon défunt père pour pouvoir aveuglément nommer l’un d’entre eux, au poste de Comptable. Même si j’en aurais eu terriblement besoin, pour m’aider dans cette tâche qu’était celui de chef de la famille Nowakowski. Mais mon pouvoir était encore trop instable sur la famille. Je manquais d’alliés, même si je n’avais pas autant d’ennemis que je l’aurais présagé. J’avais eu peur que nommer quelqu’un que je ne connaissais pas assez, fasse vaciller mon influence à son profit. Alors j’avais attendu, malgré que la famille me pressait de trouver quelqu’un. En réalité, j’avais depuis le début jeté mon dévolu sur Iwan pour ce poste. Comme moi, il baignait depuis tout jeune dans le milieu de la Nowakowski Family et il était l’une des personnes en lesquelles j’avais le plus confiance. Mais il était un métis, même s’il restait tout de même moitié polonais. Et puis, il avait eu autre chose à penser, lorsque j’étais devenue veuve, orpheline de père et Marraine de la famille. Il avait lui-même eu ses tragédies à gérer, malgré qu’il prenait le temps de m’épauler dans ma tâche…
Alors j’avais donc attendu que ma légitimité en tant que chef de la famille ne soit plus remise en question, pour pouvoir le nommer. Même si je ne dis à personne l’identité de mon nouveau Comptable. Cacher le fait que j’avais choisi Iwan, évitait un scandale comme quoi j’avais choisi un métis. Même si, les mœurs évoluant, je pense que cela n’aurait pas dérangé tant de monde que cela. Mais également, que personne ne soupçonne Iwan d’être mon Comptable, me permettait de garder un œil sur tout. Ne se méfiant pas de lui, Iwan serait ainsi plus à même de pouvoir surveiller ce qui pouvait se passer au The Male. Oui, car j’avais moi-même décidé de devenir la gérante du The Guest dans son intégralité. Pour plusieurs raisons, la première étant que n’ayant nommé aucun Comptable à ma prise de pouvoir, j’avais dû m’occuper moi-même des deux établissements de mon père. Même si Iwan avait toujours été au The Male en tant que chanteur, pour pouvoir m’aider à gérer l’établissement, faisant que je m’étais plus concentrée sur le The Guest. La seconde raison était due à ma révolte contre mon père, dès mon adolescence pour la condition de la femme, dans sa maison-close. Naturellement, certains hommes du The Male subissaient la même chose, mais je n’y avais jamais été aussi sensible que pour les femmes. La condition de femme qu’on m’avait imposée depuis ma plus tendre enfance me poussait à la rancœur envers les hommes et cela déteignait sur ma façon d’agir sur les deux établissements de la Nowakowski Family.
Et la troisième raison à mon choix de vouloir personnellement m’occuper personnellement du The Guest, était Luce. Oui, cela fait un moment qu’elle travaillait elle aussi pour la famille. J’avais été hors de moi, lorsque j’avais appris qu’elle avait été enrôlée de force en tant que prostituée, pour payer les dettes de son défunt père. Un joueur compulsif. Je me souvenais de lui, petite, lorsque j’allais attendre mon père au The Guest et qu’il était là, à surveiller l’entrée. C’était un homme bon, malgré qu’il avait un visage fait pour faire peur aux inopportuns. Mais je l’avais vue petit à petit se dégrader, au fur et à mesure que nous grandissions, sa fille et moi. Et finalement, il avait atteint un stade de non-retour. La mère de Luce étant morte l’année d’avant alors qu’elle avait 18ans, cela avait incombé à ma tendre amie de devoir effacer les dettes de son paternel. J’avais voulu me battre pour la liberté de mon amie, mais je n’en avais pas eu les moyens. Mon père et mon mari avaient refusé d’éponger les dettes de leur ancien employé et de libérer sa fille. Cela aurait remis en question leur influence sur la Nowakowski Family et les aurait fait passer pour des faibles, qu’ils prétendaient… Et malheureusement, maintenant que j’étais à leur place, je ne pouvais que le comprendre… J’étais incapable de sortir Luce de sa condition de prostituée. La dette de son père était trop grande et pas encore payée dans sa totalité, pour que je puisse faire quoi que ce soit.
Alors j’avais décidé de moi-même gérer la maison-close. Ce n’était pas parce que je n’avais guère confiance en Iwan. Au contraire, ayant appris que sa mère avait fait ce travail, je pense qu’il aurait été tout à fait à même de comprendre la condition des femmes qui y travaillaient. Mais c’était une époque où je ne pouvais le prendre en tant que Comptable. J’avais alors petit à petit essayé d’améliorer les conditions de travail des femmes travaillant dans mon établissement, faisant également de même pour les employés du The Male, dans une moindre mesure et essentiellement sur les conseils d’Iwan, qui y passait bien plus de temps que moi. Et même après avoir nommé ce dernier comme étant ma personne de confiance, cela n’a pas changé. Je m’occupe du The Guest, là où il s’occupe anonymement du The Male. Ma carapace s’est bien forgée, en neuf années. Ma famille a bien plus confiance en moi qu’autrefois. Même si toutefois, il reste des sceptiques. Oui, certains me soupçonnent toujours d’avoir orchestré l’accident qui aurait fait perdre la vie aux deux autres hommes ayant marqués ma vie. Et moi-même, mes soupçons concernant un hypothétique piège, ne se sont pas effacés… Surtout en étant le chef d’une famille neutre, vendant ses informations à tous les autres clans de Chicago… Et si l’un d’entre eux était le coupable ?
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Autre chose :Je ne suis malheureusement plus aussi active qu’avant, mais je vous aime et je veux rester parmi vous quoi qu’il arrive ! As-tu bien lu le règlement? :Oui Comment as-tu découvert ce forum? :Hou lou lou ! Je suis là depuis la création de la première version de Love Pistols RPG ! C'est quoi ton avatar ? :Sato Asami de Avatar : Legend of Korra. (si elle ne fait pas trop jeune pour les 38 ans d’Anna, cependant !) As-tu lu les manga Love Pistols ? :Oui #TeamMakioxKarren ! Regardé les OAVs ? :Oui~ Changerais-tu quelque chose? :Non
Ven 22 Mar - 23:16
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PNJ
Game Master
Voilà la Matrone de la Nowakowski Family, tant attendue~
Tu es validé(e).
A présent tu peux aller faire un tour sur le forum pour faire ta fiche de liens, si l'envie t'en dit, puis ta fiche de RPs, qui te permettra de savoir quels rps sont en cours ou finis ou abandonnés etc. Tu pourras également allé voir les demandes de RPs pour débuter ton aventure sur le forum et pense aussi à faire une demande de logement si tu ne veux pas dormir à la rue~
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