Prénom : Morgan Nom : Sunny Surnom : Sunshine par mes parents, Elsa par ma petite sœur, en l'honneur d'une héroïne de dessin animé que ma frangine adore. En retour je l'appelle Anna, c'est comme un nom de code en somme. Date de naissance : 23 Décembre 2004 ge : 27 ans Sexe : Homme Origines : Américain avec de lointaines origines d’Europe du Nord Nationalité : Américain Orientation sexuelle : Pansexuel, de toute façon je ne cherche pas spécialement l’amour alors si je dois tomber amoureux, ce sera de la personnalité de la personne et non de son apparence ou de son sexe Emploi : Secrétaire de la Maire Groupe : Civil Ascendances : Singe

Goûts : Malheureusement, ma cécité m'a privé de plusieurs plaisirs que j'avais auparavant, mais heureusement pas de tous ! Je suis un grand lecteur, je l'ai toujours été. Petit à petit, de plus en plus de livres sont traduits en braille ou sortent en audio et je fais partie d'une association qui y travaille sur mon temps libre. Je ne suis pas difficile, j'aime autant les essais que les romans, les revues que la poésie. Je n'ai malheureusement plus beaucoup accès aux autres arts, mais dès qu'un film ou une série sort, Alexis ma petite sœur m'en parle. Si des séances en audio-description existent nous nous y rendons, sinon nous choisissons des séances où il y a peu de gens et ma sœur fait le travail à merveille. Auparavant j'aimais cuisiner mais c'est devenu compliqué, mais je suis toujours aussi gourmet, j'aime les plats élaborés avec des produits délicieux, je mange de tout. J'aime la musique, elle m'apaise et me permet de libérer mon esprit. Là encore, peu importe le style, tant que l'harmonie est présente, qu'il y a un message ou qu'elle me permet de m'évader, mon audition est ce qu'il me reste alors j'aime écouter de la musique quand mes angoisses sont trop fortes. J'aime aussi danser, même si depuis ma cécité, je ne danse plus que seul chez moi ou avec ma sœur. Je sais jouer du piano et j'en joue parfois, ça aussi ça m'apaise.

Au contraire de cela, je déteste beaucoup plus de choses qu'avant depuis la perte de mes yeux. Je n'aime pas tout ce qui est trop épicé, ça brouille mes sens restants. Je n'aime pas non plus les fortes odeurs ou les sons trop aigus et trop forts, ça me donne la migraine en peu de temps. Dans l'ensemble, tout ce qui est trop extrême me déplaît, même les grands froids ou les grosses chaleurs, j'aime ce qui est harmonieux, doux. Question petits péchés je ne bois presque plus, par contre je fume. Jamais au travail mais je fume chez moi. J'aimerais arrêter, mais pour l'instant je n'ai pas encore réussi.

Caractère : Je suis naturellement quelqu'un de calme. Je réfléchis toujours avant d'agir, je n'aime pas la précipitation, j'ai besoin que tout soit organisé et en ordre. Je déteste le chaos, je détestais cela déjà avant ma cécité. Maman dit que c'est parce que je suis Capricorne, mais j'ai besoin que tout soit à sa place, rangé au cheveux près, organisé à la perfection. C'est ce qui plaît à mon employeuse, elle sait qu'avec moi pour gérer son agenda, elle n'aura jamais d'imprévu.

Enfant, j'ai été diagnostiqué “surdoué”. Cela explique certains de mes traits de caractère. D'abord, mon besoin d'organisation poussée parfois à l'extrême comme je le disais plus tôt. Mon perfectionnisme au point “d'en être chiant” si j'en crois ma sœur, et les frustrations que celle-ci peut engendrer. Je suis quelqu'un de très curieux, je n'aime rien de plus que d'apprendre, peu importe le domaine: science, politique, humanisme, histoire… Tout m'intéresse, ce qui fait que je suis très cultivé pour mon âge et que je sais tenir une conversation peu importe le sujet. Je comprends vite, je suis plutôt bon stratège même si je n'ai pas encore pu le prouver ailleurs que pendant des parties de jeu de société.

Malgré cela, je reste un solitaire. J'aime le calme, être seul avec un bon livre. Je ne suis pas celui qu'on appelle pour faire la fête toute la nuit, j'avoue avoir drastiquement réduit mes sorties et ma consommation d'alcool depuis mon agression. Je me sens à part des autres, ce qui peut parfois me pousser dans des angoisses existentielles et je me sens parfois rejeté alors que ce n'est pas le cas. Je dois avoir un brin de paranoïa, en tout cas ça ne m'étonnerait pas…Dans tous les cas si vous souhaitez être mon ami, il faudra passer par delà mes murs. Mes capacités de surdoué ont tendance à me rendre hypersensible à tout, afin de développer ma carrière j'ai dû cacher tout cela en moi et je laisse peu de gens entrer dans mon cercle privé. Mais si vous faites partie des élus, vous ne connaîtrez pas plus loyal que moi. Je défends les miens avec ardeur, Maman dit que j'aurai fait un excellent avocat tant mon désir de justice est fort. Je déteste d'ailleurs tout ce qui est illégal, j'y suis totalement réfractaire, inflexible même et j'ai l'impression que cela me ferme quelques secrets au sein de la Mairie.

D’ailleurs, je n’envisage pas spécialement de trouver l’amour. J’ai déjà eu une petite amie à la fac, mais ça n’a pas été très loin. Je n’étais pas vraiment amoureux, elle non plus, c’était plus pour éviter la solitude. Je suis entièrement dévoué à mon travail et à Mme la Maire, je n’ai pas le temps pour ce genre de chose. Pourtant, je suis plutôt romantique mais je me dis que si le Grand Amour doit arrivé, il me tombera dessus sans crier gare et….j’aviserais.



Physique : Je suis un jeune homme de 1m80 pour environ 75kg. Je suis plutôt fin, légèrement musclé grâce aux exercices que je me force à faire à la maison et une alimentation équilibré qui me permet de rester en forme. Mon visage fait une sorte de triangle inversé mais je ne suis pas trop pointu. J’ai un nez et des lèvres discrets et ma peau est pâle, dépourvue de barbe. Heureusement ça ne pousse pas trop vite, mais je suis obligé de demander à ma sœur de m’aider pour le rasage. J’ai essayé seul...ça n’a rien donné de probant. Ma première singularité vient de mes cheveux, que je décolore. A l’origine je suis blond et me les décolorer vient d’une habitude prise à l’adolescence. Ça ne déplaît pas à ma patronne, qui aime ce contraste entre elle et moi, alors je continue à les décolorer même si je ne peux plus les voir. Ils sont courts mais une frange me barre le front et parfois les yeux, j’essaye de les garder le plus coiffé possible mais ils sont rebelles les bougres… Mon autre singularité vient bien sûr de mes yeux. Deux perles blanches qui ne reflètent que le vide, entourés de cicatrices de brûlures qui ne disparaîtront jamais. Elles ont plutôt bien cicatrisées depuis le temps et j’arrive à les cacher avec le fond de teint adéquat, même si on arrête pas de me dire que ce n’est pas nécessaire. Autre petit détail: j’ai deux grains de beauté en dessous de la bouche, Alexis dit que ça me rend séduisant, je n’ai jamais compris pourquoi…

En termes de vêtements, je n'ai jamais été original et je le suis encore moins depuis mon accident. Au travail, costume cravate et chaussures de ville, toujours du blanc et du noir, ou du gris si vraiment je n'ai rien. En dehors, je cherche le pratique: jean, chemise ou t-shirt ou pull selon les saisons et basket en chaussures. De toute façon, c'est ma sœur qui choisit pour moi et elle sait qu'elle n'a pas intérêt à me faire porter de l'extravagance ! Je me fiche un peu d'avoir l'air cool… Mes yeux sont toujours cachés derrière des lunettes de soleil quand je sors, un modèle simple rectangulaire et fin, que je ne retire qu'une fois chez moi ou quand je suis très à l'aise, c'est-à-dire rarement en dehors de chez moi. Je ne sors jamais sans ma canne non plus, elle m'est indispensable. J'ai économisé pour m'offrir une canne très technologique, qui vibre quand elle détecte un obstacle en avance afin que j'évite de me manger quoi que ce soit qui traîne. Ma sœur aimerait que j'adopte un chien d'aveugle mais je travaille trop et il ne pourrait pas m'y suivre, le pauvre serait malheureux avec moi… J'ai d'ailleurs deux cannes. Une normale pour le travail et une où ma sœur a dessiné des flammes pour quand on sort ensemble. Ça la faisait rire, je n'ai pas pu dire non...




Histoire : Je suis plutôt quelqu'un de normal quand on y pense. Je suis né à Chicago de Phllip et Clarence Sunny, jeune couples d'américains tout ce qu'il y a de plus banal. Deux ans plus tard, ma petite sœur Alexis naquit, terminant notre petite famille. Nos parents nous ont élevés d'une façon classique, étant professeurs tous les deux nous vivions dans un confort suffisant pour ne manquer de rien, entouré d'amour et de tracas quotidiens. A part quelques moqueries sur nos prénoms mixtes, Alex et moi n'avons jamais eu de gros problèmes. Elle était bien plus sociable que moi qui préférait lire ou étudier. Je n'ai jamais été un grand sportif mais j'ai toujours aimé apprendre, comprendre. Avec le temps, mes parents se rendirent compte que j'avais certaines capacités, des facilités étonnantes à l'école et en général.

Ce n'est qu'au collègue qu'on détecta que j'étais un “surdoué”. Ça ne voulait pas dire grand chose pour nous mais mon professeur de physique-chimie de l'époque était persuadé que j'étais destiné à de grandes choses. Je pouvais résoudre des problèmes trop complexes pour mon âge, comprendre des concepts précis, j'étais bien en avance sur les autres enfants. Finalement, ce professeur réussit à convaincre mes parents et j'entrais au lycée dans un programme pour enfants surdoués. J'apprenais toujours plus, ce qui en soit me rendais heureux ! Ma sœur me manquait juste, j'étais en internat dans une autre ville, mais nous nous téléphonions dès que nous le pouvions.

Finalement, je terminais le lycée avec des notes excellentes, même pour un surdoué. Ce qui me permit de rester constant fut le soutien sans failles de ma famille. Les autres s'étaient montés la tête, se croyaient tout puissant d'être plus intelligents que les autres, s'étaient reposés sur leurs lauriers. Mes parents étaient devenus plus sévères, pour que jamais je ne cesse d'apprendre ou d'étudier et si parfois cela nous fit nous disputer, je n'en ressortais que plus certains de mes capacités et je ne les remercierais jamais assez pour cela.

Après cela, j'aurai pu devenir ingénieur, construire la prochaine fusée vers Mars, ou médecin, trouver le remède miraculeux d'une maladie. Je me suis tourné vers la politique, les sciences sociales, car il y a une chose à laquelle je suis très attachée: ma ville. J'aime profondément Chicago et j'ai vu sa renaissance puis sa déchéance nouvelle et je voulais la protéger. J'ai donc étudié, je me suis engagé et par mes efforts, j'ai obtenu enfin à 25 ans un poste en tant que secrétaire de Mme la Maire. Je ne pensais pas aller si haut si vite mais il semblerait que mes connaissances dans des domaines divers aient intéressées Mme Williams.

Ma première année fut assez normale, j'apprenais auprès de Mme Williams tout ce que je n'avais pas pu apprendre dans les livres. J'ai appris à blinder mon coeur, à calmer mes émotions quand elles me donnaient l'impression de déborder. Je ne sais pas pourquoi elle m'a pris sous son aile comme ça, mais je l'ai suivi, lui offrant ma confiance.

Le drame qui changea ma vie arriva le nouvel an après mes 25 ans. J'étais avec Alexis, nous venions de passer la nuit à boire, nous rions comme deux idiots à 5h du matin dans les rues. J'étais si heureux… et bien trop alcoolisé pour réfléchir. Alors quand j'ai vu ces deux hommes s'en prendre à une pauvre fille, je me suis interposé sans réfléchir. Je n'étais pas un sportif mais je m'étais un peu musclé en allant régulièrement à la salle. Mais je n'étais évidemment pas assez puissant pour me battre contre deux hommes aussi forts.

Je me souviens peu de cette nuit. Les cris de ma sœur. La douleur des coups. La douleur sur mes yeux quand l'acide y fut jeté… Sans fins, au point que je me demandais si j'allais mourir… Puis les ténèbres, à jamais.

Ces ordures m'avaient rendu aveugle, il n'y avait rien à faire. Le séjour à l'hôpital fut difficile pour moi, je venais de perdre un sens essentiel, j'étais perdu, désespéré. Je ne me souviens pas vraiment de tout, j'étais sous anti-douleur et je faisais de nombreuses crises de panique. Il semblerait qu'à un moment, mes fièvres et ma déprime m'ont fait tenter de commettre l'irréparable… Mais j'ai tenu bon, grâce à ma famille. Et à Mme Williams.

Elle est venue me voir dans ma chambre d'hôpital, m'a ordonné de guérir et de revenir. Aujourd'hui encore, je me demande pourquoi elle a tenu à garder un handicapé près d'elle mais je ne la remercierais jamais assez pour cela…

Il m'a fallu beaucoup de temps pour sortir de l'hôpital, encore plus pour la rééducation. Mais j”ai retrouvé ma position au sein de la mairie et je me sens plus déterminé que jamais à purger ma ville de ses démons. Au quotidien, je vis dans un appartement arrangé pour éviter que je ne me blesse en me cognant partout et Alexis est en colocation avec moi pour m'aider. Sa présence me rassure… Je travaille aussi plutôt bien grâce aux nombreuses applications sur mon téléphone et mon ordinateur qui me permettent de compenser ma vue et à mes oreilles qui semblent être devenues bien plus aiguisés, comme pour compenser là aussi le manque. Mon travail, d'ailleurs, consiste à gérer l'agenda de Mme la Maire, gérer ses rendez-vous, l'informer de tout ce que je peux apprendre d'utile et l'accompagner quand cela est nécessaire. Je l'aide aussi dans toutes ses tâches administratives et, un jour, j'espère qu'elle me considérera assez de confiance pour devenir un soutien encore plus proche...




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