Prénom : Tu t'appelles Valente et ton second prénom est Tullio. Ce ne sont pas les noms que tu as d'écris sur ton acte de naissance, mais tu les as adoptés sans souci. Nom : Corelli. Le nom que le service de protection des témoins t'as donné. Surnom : Val, quand les gens se sentent suffisamment proche de toi pour t'en donner un. Date de naissance : Tu es né un jour froid d'octobre 1997, le 15. Âge : 34 ans. Sexe : Tu n'es qu'un homme dans cet univers complètement fracassé. Origines : Ta mère était une italienne qui sévissait à Milan. Quant à ton père adoptif, il était américain mais d'origine italienne lui aussi. Ton vrai père, tu n'as aucune idée de son origine. Nationalité : Américaine, parce que tu vis ici depuis des années et que ton père est américain. Orientation sexuelle : Tu t'es découvert bisexuel  il y a bien longtemps déjà, mais tu ne l'assumes pas particulièrement. Alors ouvertement, tu es plutôt hétéro. Ca ne t'empêche pas de traîner dans des boîtes ou des bars gay quand tu cherches autre chose. Emploi : Tu es consultant. Consultant pour le CPD. Tu as été longtemps du mauvais côté de la loi mais, tu te rattrapes comme tu peux. Groupe : Civils. Race : Tu es une Loutre européenne commune (Lutra lutra lutra) de petit gabarit.

Goûts : Tu aimes le violon, en joue très mal depuis dix ans, mais continue d'essayer. Tu aimes une bonne pièce de viande et une plâtrée de pâtes, mais ton plat préféré restera toujours les lasagnes. Celles de ta mère en général, mais du coup, tu es très critique et tu recherches la perfection. Tu ne peux donc pas t'empêcher de commander des lasagnes sur tous les menus où tu en vois, finissant la plupart du temps par être déçu. Tu aimes les chiens aussi, tu n'es pas fichu de rester calme deux minutes quand tu vois un chien dans la rue. Tu es un enfant au fond, tu es un homme simple pour ce genre de chose. On peut citer quelques trucs que tu n'aimes pas : faire du rangement, faire du sport, manger des tomates cuites, les cuisiniers du dimanche. Tu n'aimes pas qu'on se fiche de toi, qu'on te prenne de haut. Tu n'aimes pas décevoir les gens, tu n'aimes te sentir inutile et ne pas savoir quoi faire. Tu n'es pas un mec très manuel aussi et les meubles IKEA sont ta hantise.

Caractère : Tu n'es pas un homme très compliqué. Tu es même le stéréotype de n'importe quel être humain sur terre. Tu es le genre de mec à ne se sentir jamais à la hauteur, qui est constamment à la recherche de quelque chose de plus. Tu n'as pas une haute estime de toi et tu te remets constamment en question. Tu n'as aucune envie qu'on s'apitoie sur ton sort alors tu te caches derrière des blagues et de l'autodérision, mais au fond t'es bien merdé. En dehors de ça, t'es un type bien. Tu aides ton prochain quand tu peux, tu donnes ton sang de temps en temps, tu veux que le monde soit meilleur. Avec les gens, tu es amical. T'es connu comme le type bien, le bon pote. Niveau sentimental, t'es un peu bloqué et tu as du mal à te dire que tu vas laisser quelqu'un avoir un impact sur ta vie. Tu l'as déjà fais une fois et tu n'as pas vraiment envie de réitérer l'expérience. Pourtant, t'es un romantique dans l'âme et tu es du genre Cupidon qui élabore des plans machiavélique pour mettre tes proches en couple sans que tu veuilles toi-même t'y enfermer. Concernant ton métier, tu es très prudent et très méthodique. Tu étudies vraiment chaque possibilité avant d'émettre des hypothèses, mais tu as à cœur de mettre un terme à la gangrène qui ronge la ville depuis plus de dix ans.

Physique : Tu es un homme qui passé inaperçu : 1m80, 85 kilos, brun, yeux noisettes. Bref, tu es quelqu'un qui ne sort pas de l'ordinaire. Tu as quelques kilos en trop mais, même ça n'est pas suffisant pour te sortir de la masse. Au niveau vestimentaire, t'es aussi simple. T'es du genre jean converses avec une veste de costume et un t-shirt. Après, tu sais parfaitement adapter ta tenue aux situations et tu gardes quelques costumes dans le fond de ton armoir en cas d'urgence. Par contre t'es bien incapable de nouer une cravate, et ça te donne l'impression d'étouffer. T'es un mec plutôt classique jusqu'au bout des ongles - que tu passes ton temps à ronger - et des chaussures. Tu collectionnes aussi les paires des converses et du coup c'est un point culminant de ton style vestimentaire. Tu as un tatouage dans le creux du bras droit, un cercle noir trace d'un passé que tu aurais aimé pouvoir oublier. T'es pas musclé pour un sou, tu détestes le sport donc ça n'aide pas. Après t'as le minimum syndical de ce qu'il faut où il faut.




Chicago, c'est la ville par excellence connue pour son taux de criminalité. Il a plus de cent ans déjà, Al Capone régnait sur les rues de cette ville avec les Outfiters pour déverser son whisky bas de gamme à une Amérique assoiffée par la Prohibition. Et cette tendance n'est jamais allée en s'inversant depuis.

Le 15 octobre 1998, dans un hôpital de la banlieue de Chicago, un petit garçon fait le bonheur de sa mère. Un bonheur mitigé, parce qu'Ornella Benicchi est une jeune femme qui a été abandonnée par son petit-ami lorsqu'elle lui a appris qu'elle attendait un nourrisson. Mais Ornella, elle était le genre de femme forte qui aimait déjà ce petit être qui avait grandit en elle durant ces quelques semaines. Alors elle l'a mis au monde, malgré tous les commentaires et les remarques. Malgré le fait qu'elle soit arrivée aux états-unis grâce à la chance. Sans y croire, elle avait participé à une loterie pour gagner une green card. Et elle avait gagné. Elle aura accouché en Amérique pour vivre son rêve.

Finalement, Ornella aura trouvé un job de serveuse dans un bar, un pub de Little Italy tenu par un homme corpulent à l'haleine toujours pleine de vinasse. Un pub qui tournait jour et nuit, dans lequel se produisaient parfois des artistes italiens ou américain et qui se transformait de temps en temps en club de strip-tease avec des danseuses dont les pourboires étaient deux fois plus importants que le salaire d'Ornella. Mais pour elle, hors de question de s'abaisser à ça. Alors elle a persisté, elle s'est élevée dans le pub. Elle est devenue gérante, a touché des pourboires deux fois par semaine. Alors oui, son salaire s'est réduit. Mais elle se sentait plus légitime. Alors elle a travaillé dur, parfois fait des extras pas prévu et chercher à devenir meilleur. Et quand son patron, le vieux Torino, s'est adressé à elle pour qu'elle reprenne le bar après son départ à la retraite, Ornella avait mis suffisamment d'argent de côté pour accepter. Elle a mis toutes ses économies dans ce projet, parce qu'elle voulait pouvoir laisser quelque chose à son garçon après sa mort.

Son garçon, c'était toi Valente. Un bout de chou joyeux et curieux qui n'avait jamais de cesse d'aller à la rencontre des gens. C'est toi qui as rencontré ton père adoptif pour la première fois. Tu étais devant le pub, devant la vitrine, et tu observais une grenouille qui s'était aventurée dans les terres. Il s'était agenouillé près de toi pour te raconter l'histoire de cette grenouille. Et quand ta mère était sortie pour voir qui était cet homme qui dialoguait avec son fils, il s'était passé un truc. Tu étais trop petit pour comprendre, mais si ta mère était méfiante, lui avait eu un coup de foudre pour cette belle brune. Ornella à résister un long moment avant de laisser finalement l'homme lui conter fleurette. Depuis lors, ils filent le parfait amour. Tu as accepté qu'il t'adopte alors que tu avais 13 ans, tu n'étais pas encore adolescent, mais tu étais déjà très attaché à lui.

Ce que tu ne savais pas encore, c'est que ton nouveau beau-père, David Fraschatelli, faisait parti des Outfiters. Faute d'alcool, ils avaient la main mise sur une partie du trafic de drogue de la ville, ils s'étaient historiquement implanté dans le Southside. David était bien placé dans la mafia, il avait sous ses ordres une équipe chargée de récupérer des sommes d'argent empruntées par des particuliers dans le besoin. Le genre de prêt qu'on aime généralement pas rembourser. Mais le marché n'était pas stable. Pourtant, ça ne l'a pas empêché de t'enrôler dans la bande. Le pub de ta mère était déjà sous la protection du clan, alors pourquoi tu n'aiderais pas un peu à ton tour ? Seize ans, c'est l'âge que tu avais lorsqu'il t'a présenté à la section du trafic de drogue. Tu n'avais pas le cœur à faire du mal, vendre, c'était plus ta came. Sauf que tu es quelqu'un d'intelligent, Val. Tu es même loin d'être bête. Alors, tu as bien vite monté des plans de vente plus efficace, tu t'es élevé à un niveau de coordinateur. Tu as observé la manière de vendre des autres mafias, tu as cherché à comprendre et à rendre la vente plus rentable. Au début, tu n'as pas été pris au sérieux, puis quand ils ont testés et qu'ils se sont rendus compte que ça fonctionnait. Tu as pris toute ta place dans la place.

Au lycée, t'étais le type sympa. Celui qui aidait volontiers pour les devoirs, qui sortait rarement avec les autres, mais qu'on oubliait aussi d'inviter aux anniversaires. Finalement, tu n'étais pas mécontent d'être à ta place. Tu avais une amitié soudée avec un gameur qui s'en sortait très bien et finançait tous ses jeux grâce à une chaîne de streaming vidéo. Et tu étais un peu amoureux du quaterback du lycée. Mais ça, tu ne l'avais jamais dit à personne. Peut-être qu'il le savait, parce que tu lui vendais de la came. C'est comme ça que tu l'avais vraiment rencontré d'ailleurs. Vous avez parfois discuté, mais la conversation n'était pas son fort. Toi non plus, quand tu étais avec lui, tu avais du mal à aligner trois mots. Alors dans le fond, tu l'observais de loin et ça t'allais bien. Le fantasme d'adolescent quoi. Jusqu'à ce que ce fantasme abuse un peu sur la cocaïne et fasse une overdose à côté de la piscine trop luxueuse de ses parents. Et ça t'a fais un choc. T'avais 17 ans et ton beau-père avait dû te secouer un peu pour que tu reprennes le boulot. Tu gardais un peu sur les ventes, comme convenu, mais ça ne suffisait pas à te faire te sentir mieux. Pendant deux ans encore, t'as vendu. Tu as appliqué tes méthodes de recrutement et de distribution à ton université, mais tu es entré dans une dépression assez impressionnante. Tu hurlais sur ton beau-père, et vous en veniez parfois aux mains. Quant à ta mère, elle ne savait plus comment réagir. Tu te refermais sur toi-même, tu continuais de vivre dans ton univers. Ton pote gameur était toujours dans l'équation, il essayait de te sortir de ta torpeur. Mais tu restais mal dans ta peau, mal dans ta vie. Tu as vécu la chute des vieilles mafias comme une libération. Tu avais 21 ans quand ça s'était terminé et, ton nom était revenu dans les discussions, les flics avaient fait une descente chez ta mère et embarqué ton beau-père. Et toi. Et t'avais passé un accord. Tu leur avais dit que tu pouvais donner des noms, donner des identités. Tu savais que tu étais une balance et que tu ne t'en sortirais pas aussi bien mais, tu voulais aider. Tu voulais faire le bien. Tu ne voulais plus avoir le nez dans la drogue ou tout autre trafic. Comme t'étais jeune et que t'avais l'air débrouillard, les flics ont accepté d'attendre de voir comment tu te débrouillais avant de t'enfermer. Et au fond du compte, ça a du leur plaire parce que, alors que tu tremblais pour ta vie dans une cellule humide, ils t'ont sorti de là. T'as pu bénéficier du programme de protection des témoins parce que, s'ils devaient te faire la peau - et ce serait justifié - tu voulais au moins pouvoir protéger ta mère. Alors vous avez changer de nom. Eh oui, Valente Corelli n'est pas ton nom de naissance. Mais tu l'as adopté et tu n'en changeras jamais.

Après ça, t'as continué des études en criminologie. T'as voulu te rattraper. Aider ton prochain. Protéger ta mère. Même si elle ne t'adressait plus la parole. Elle n'avait jamais pardonné le fait que tu ais joué les balances. Elle n'était pas idiote ta mère, elle savait que tu mettais ta vie en danger, que ces lardons n'étaient pas des enfants de chœurs. Elle avait accepté la protection sans jamais plus te reparler. Et c'était douloureux, mais tu comprenais.

Pendant tes études, t'es tombé sur cette fille. Cette femme. Une grande rouquine aux yeux mordorés. Tu l'as aimé au premier regard, et il t'a semblé que c'était réciproque. Mais tu as toujours été trop timide pour t'avancer à faire le premier pas. Alors, elle t'a accosté dans le bar étudiant de la fac dans laquelle tu étudiais. Elle t'a proposé d'aller boire un verre, alors vous avec commencé à sortir ensemble. C'était doux, nouveau, tu avais une nouvelle raison de faire le bien et ça te réconfortait. Votre relation a duré pendant deux ans, jusqu'au jour où tu lui as demandé de t'épouser et qu'elle t'a repoussé avant de fondre en larmes. Elle t'aimait, c'était vrai. Mais elle t'avait d'abord approchée pour te détruire. Un plan d'un de ses frères, en prison par ta faute. Elle refusait de construire une vie de famille sur un mensonge. Et tu as mis fin à votre relation. Elle a pris ton cœur et l'a réduit en miette et tu ne voulais pas lui donner l'occasion d'en faire plus. Tu as estimé qu'elle a dû taire à sa famille qu'elle t'avait trouvé puisque tu étais toujours en vie.

Depuis, tu vis de conquêtes, ci et là. Tu ne te poses pas, de peur d'être de nouveau blessé. De peur qu'on essaie de nouveau de t'atteindre par ce biais. Tu as passé ton diplôme de Détective Privé et tu as fini par devenir consultant pour le département de Police de Chicago. Tu leur donnes un coup de main, notamment sur les affaires de gang. Tu essaies d'analyser leurs manières de fonctionner et leurs organisations. Parfois, tu tapes dans le mile, parfois, tu te plantes. Mais tu as quand même quelques belles résolutions d'enquêtes à ton actif et tu n'en es pas peu fier.

La seule chose qui te ferait peut-être un peu sortir de l'ordinaire, c'est ta thérianthropie. Et encore, vous êtes de plus en plus nombreux chaque année alors tu n'es pas sûr que ce soit le cas. Tu n'as jamais su de quelle race était ton père biologique, mais ta mère est une loutre. C'est d'elle que tu as hérité tes gênes. Tu n'as jamais trouvé de grosse différence avec elle donc, ton père devait probablement être également un animal de petit gabarit. Tu n'as pas eu de difficulté particulière à contrôler ton aura quand tu étais enfant, tu as toujours été dans ton monde donc les coups durs et les périodes plus basses ne t'atteignaient pas à l'époque. C'est quand tu as été confronté à la mort de ton camarade de classe qu'il a été très difficile pour toi de la contrôler. Ta mère t'a aidé et tu as pu réussir. Aujourd'hui, tu sais que tu dois te concentrer sur les battements de ton cœur. C'est la seule méthode que tu auras réussi à trouver pour garder le contrôle. Tu ne laisses pas tout ça sortir que lorsque tu te retrouves dans une situation qui n'est pas habituelle : danger, excitation, gêne, surprise.



Autre chose : Rien de particulier pour le moment :)
As-tu bien lu le règlement? : Yes !
Comment as-tu découvert ce forum? : Je sais plus, top site je crois :)
C'est quoi ton avatar ? : Bruce Banner - MCU
As-tu lu les manga Love Pistols ? : Paaas du tout.
Regardé les OAVs ? : Je crois mais ça fait très longtemps.
Changerais-tu quelque chose? : Pas spécialement xD Je cherche mes marques du coup je ne suis pas à l'aise avec le côté thérianthrope mais ça va viendre