Ezra Tezcatlipoca O’Connell ”
Aime-moi, mais n’espère rien en retour~ | Prénom : Ezra Nom : Tezcatlipoca O’Connell Surnom : Un conseil, évitez ! Surtout Escalope, comme surnom è_é Date de naissance : 29 Février 2000. Ouais, il fête son anniversaire que tous les quatre ans, et alors ? Age: : 32 ans, mais les gens aiment bien lui rappeler qu’il a pu réellement fêter son anniversaire que huit fois. Sexe : Masculin. Ça se voit quand même un peu, non ? Il a pas assez de poils, c'est ça ? Origines : Américaines, mais a des origines venant des quatre coins de la planète. Son père est Canadien et une grande partie de sa famille maternelle vient du centre et du sud de l’Amérique, ayant émigrés aux États-Unis il y a quelques dizaines années. Nationalité : Américaine Orientation sexuelle : Homosexuel. Enfin non. Il s'en fout littéralement, plutôt. Homme, femme, enfant, animal, androgynus, il tape dans tout. Son cerveau n'a pas été greffé au bon endroit. Car même s'il est officiellement de la jaquette, il n'a aucun problème à broutter "hors du menu gay" de temps à autres. Et même si au final il se fout totalement d’être au-dessus ou en-dessous, par principe il aime être celui qui domine, quand il est avec des hommes. Emploi : Infirmier thérianthropique au Hospital of Cook Country, faisant également du domicile, et soigneur irrégulier pour la Jackowo's Corporation. Groupe : Jackowo's Corporation, contre son gré. Race : Félidé – petit gabarit – Jaguar Aztèque (Panthera onca onza) |
Identification
Goûts : Franchement ? Niveau goût, le félin n’est pas quelqu’un de très compliqué. Vous lui foutez un verre de bonne qualité entre les griffes, dans un canapé confortable et il est heureux ! Il ne supporte pas les complications, ni l'incompréhension. Et c’est pourquoi on se demande ce qui lui est bien passé par la tête en voulant devenir infirmier. Naturellement, y a les trucs tous cons qui viennent avec sa nature profonde et qui influencent ses goûts, faisant par exemple qu’Ezra aime le calme et la tranquillité. Le monde et le brouhaha ça va un peu, mais il peut vite saturer. Et il a horreur qu'on le brusque, il faut le laisser faire les choses à son rythme. Malheureusement, étant un félidé, même s’il a écopé du gabarit de thérianthropes provenant de la famille de son père, il reste très territorial et a tendance à cumuler les conquêtes… Ayant vécu avec des poids lourds, il a du mal avec la notion de fidélité et ne voit pas vraiment où est le problème, lorsqu’il se met en relation avec plusieurs personnes en même temps… Ce qui fait que même quand ça devient « sérieux » cela ne dure jamais longtemps. Après tout, qui de nos jours, accepte que son homme sorte avec trois personnes en même temps ? Sale habitude du gros chat, qui cherche à cumuler les partenaires, majoritairement félins. Même si au final, cela n’a pas de réelle importance.
Le félin est aussi un grand amateur d'alcool et en particulier, ceux de haute qualité. Bien qu'il pourra boire tout aussi aisément ceux qui seront de basse extraction. D'ailleurs, à force de boire il a acquis une très bonne résistance ! Mais il n'est pas difficile de le rendre saoul. Ce dernier buvant comme un trou, il a beaucoup de mal, par lui-même, à s'arrêter quand il a atteint ses limites. Pour qu'il soit beurré comme un petit LU, il faut donc énormément d'alcool, mais pas forcément beaucoup d'endurance ! Et quand c'est le cas… C'est une catastrophe. Un vrai déchet que plus rien ne retient et c'est souvent dans ces moments-là qu'il relâche son aura animal, lui qui sait pourtant si bien se contrôler. Et il n'y a pas que ça qu'il dévoile, finissant le plus souvent la soirée à poil. Avec un peu de chance, il aura encore son boxer sur les fesses. Mais très souvent, ça se finira dans le lit de quelqu'un. Et le réveil est souvent très douloureux, son foie suintant d'alcool et il passera le reste de la journée soit à décéder dans le fond de son lit. Ou dans le lit de la personne qui aura bien voulu le laisser dans le sien, par pitié. Ou alors il tentera de survivre grâce au combo Doliprane et café, dont il n'hésite pas à abuser dans ces situations.
L'automédication est le pire des fléaux. Mais comment dire non à un café… Parce que le félin se révèle être un véritable accro de la caféine, en plus ! Une mauvaise addiction qui semble s'être propagée dans les gènes, étant un aussi gros buveur de caféine que son paternel. Car si ce n’est pas un verre d’alcool qu’il a dans les mains, cela sera alors forcément une tasse de café qui occupera ses doigts ! Il est capable d’en boire à longueur de journée, même à des heures où ce n’est clairement pas conseillé. Comment ça il devrait boire de l’eau ? A vrai dire, c’est limite s’il n’oublie pas d’en boire au moins un verre par jour… Littéralement. Son foie et ses reins sont en train de le lâcher, sous toutes ces maltraitances. Il n’y a qu’à vérifier ses dernières IRM… Mais malgré les multiples engueulades avec son médecin, il continue à ignorer les recommandations de ce dernier. Ezra ne supporte pas l’autorité et à tendance à faire exactement le contraire de ce qu’on lui demande de faire. Une crise d’adolescence peut-être un peu tardive, mais monsieur tient à sa liberté et à son libre-arbitre, dont il profite maintenant pleinement.
Caractère : On lui dit souvent que c’est une tête de con. Ce qui est pas faux. En même temps, quand il a un truc dans la tête, c’est un peu la galère pour le faire décrocher de son idée. Ce qui est pourtant totalement contradictoire, quand il s’agit d’obtenir quelque chose. S'il n'arrive pas à avoir facilement ce qu'il veut, il abandonne tout aussi facilement et passera vite à autre chose. Tel un chat qui se désintéresse de son jouet. Même en matière de sexe, on pourrait presque dire la même chose. Lorsque quelqu'un l’intéresse, mais qu'il ne réussit pas à arriver à ses fins avec cette personne, il se lassera vite et ira voir ailleurs. Il a toujours été élevé comme un enfant gâté, donc il n’est pas habitué à ne pas avoir ce qu’il veut. Mais n’ayant jamais eu la plus grande des libertés, il a maintenant tendance à un peu beaucoup trop faire ce qu’il veut. Enfin, généralement ça ne nuit pas vraiment aux gens qui sont autour, mais parfois c'est vrai que ça peut en énerver quelques-uns… Mais il s’en fout. Il n’a plus cinq ans et estime être assez grand pour faire ce qu’il veut. Mais bon, ça ne l'empêche pas de faire quand même attention aux personnes qu’il apprécie… Sans s’en rendre compte.
Enfin, quand on commence à le connaître, on peut apercevoir son côté paternaliste, sous ses ronchonnements. Ouais ça lui arrive parfois… Mais ce n'est pas quelque chose dont il se vante, donc il ne faut pas trop la ramener sur le sujet ou vous allez découvrir que le gros chat prend très vite la mouche. Ouais, Ezra a le sang-chaud et peut facilement s'exciter, tout comme le fait que c’est un très grand râleur. Il est grossier, mais c'est plus pour la forme qu'autre chose et insulte rarement les gens. Par contre, il est franc et il arrive qu’il dise des trucs qui peuvent blesser, même si ce n'est pas son intention, c'est juste qu’il déteste tourner autour du pot. Ou alors c'est de la provocation. Ouais, il aime faire réagir les gens, montrer qu’il est là… Même si au final, le jaguar est un mec vachement sérieux dans son travail, même si vous ne le croyez pas. Oui, il est le genre à pouvoir rester éveillé jusqu'à trois heures du mat' pour terminer sa paperasse ! Vous découvrirez aussi une facette de sa personnalité plutôt calme et sérieuse. Un tantinet autoritaire parce qu’il aime que les choses soient faites en temps et en heure. Généralement, dans ces cas-là, il n’est pas là pour déconner et ça se voit.
Et ça ne s'applique pas forcément qu'au boulot. Ezra est quelqu’un d’hyper exigent avec lui-même, en réalité. Mais dans le fond, il n’est pas si compliqué. Ezra aime juste la ramener pour qu'on le remarque, surtout pour faire chier son entourage. Parce qu’il est finalement assez pudique et qu’il a du mal à exprimer ses sentiments de façon sincère… Car en réalité, même lui a du mal à concevoir ce qu’est l’affection. Ayant vécu avec une mère plus intéressée par l’argent et la renommée et un père absent, il ne sait pas vraiment ce qu’est l’affection et encore moins l’amour ! Ce sont deux choses avec lesquels il n’est pas à l’aise et a plutôt tendance à mettre de la distance entre lui et ses sentiments, préférant s’enfuir la queue entre les jambes, plutôt que de reconnaître ce qu’il pourrait réellement ressentir pour une personne. Hormis cela, foutez-le dans le fond d'un canapé avec une bière, un match de football américain et un magazine de cul entre les mains et il sera le mec le plus heureux du monde. Il aime qu'on le brosse dans le sens du poil et il est particulièrement sensible à la flatterie, même si son côté méfiant va toujours s'alarmer et se dire qu'il y a une couille dans le potage et va instinctivement chercher la raison à pourquoi on lui passe du baume comme ça.
Physique : Ezra n’est pas vraiment une force de la nature, ne ressemblant pas vraiment à un bodybuilder. De toutes manières, entretenir son corps de façon aussi excessive serait bien trop fatigant. Pourtant, il aime voir son corps bien entretenu, bien proportionné et avec des pectoraux et l'ombre de tablette de chocolat qu'on a envie de croquer. Car se faire désirer par les autres, il adore ça. Et il ne supporte pas de se souvenir du corps qu’il avait après sa grossesse et des vergetures qu’il a gardé de cette époque. Mais compliqué de s'entretenir quand on est quadruple fois vainqueur de procrastination. Alors il se fait douleur, d'une certaine manière. La plus simple étant d'aller faire de la natation. Après tout, il est un jaguar et ce n'est pas une activité qui épuise, en plus de faire travailler l'intégralité du corps. Il lui arrive de faire de l’escalade aussi. Et du coup, même si il n'est pas friand d'exercices physiques, c'est devenu une activité sportive qu'il ne rechigne pas à faire pour entretenir son corps. Il a également pris à un moment de sa vie, quelques cours de danse, en bachata et en rock qui lui permettent de pouvoir sortir accompagné à des soirées dansantes et s'amuser sans avoir l'air ridicule sur la piste de danse.
Ajoutez à cela qu'il fait attention à son régime alimentaire et vous obtiendrez un gros chat pas trop mal gaulé sans trop de souffrance physique ! Ou plutôt psychique dans son cas. Parce que son refu du sport, à la base, est surtout psychologique. Il nous expose donc une musculature fine et élancée qu'il n'hésite pas à exposer à la vue de tous. Et on ne lui prête en rien une apparence androgyne, malgré sa tendance à régulièrement passer chez l'esthéticienne pour se faire épiler. Torse, aisselle, jambes, fesses… Tout y passe chez lui ! Il déteste voir des poils sauvages apparaître sur son corps ! La seule chose qu'il se permet de garder, parce qu'il trouve ça horriblement sexy, c'est son bouc rasé à la perfection et son fin duvet en-dessous du nombril et disparaissant sous sa ceinture. Le rasoir tous les matins est devenu un rituel qu'il ne faut surtout pas ignorer. Rasage de prêt autour du bouc, taille de ce dernier aux ciseaux et eau de Cologne, tel doit être apprêté le mâle du XXIè siècle pour lui. Même si de manière générale, Ezra n'est donc pas du genre à impressionner par sa carrure.
Mesurant un mètre soixante-dix-huit, il se trouve être dans la bonne moyenne des tailles. Même s’il aurait bien aimé être plus grand ! Au moins plus grand que son petit frère… Niveau poids aussi il se trouve être dans la moyenne, la balance indiquant toujours soixante-treize kilos tout pile ! Ni plus ni moins, le félin veillant à la stabilité de son poids, très régulièrement. Il possède également une chevelure brune et des yeux qui sont d'un brun très clair, que l'on ne peut même plus qualifier de couleur noisette ! Même si c'est ce qu'il y a de marqué sur sa carte d'identité. Mais le doré n'est que du noisette clair, après tout... Et rappelle son côté félin. Il s'y dégage un peu trop régulièrement une lueur espiègle. Car même si le félin sait très bien cacher ses émotions, lorsqu'on le connaît suffisamment, il est très simple de remarquer que la plupart de ses sentiments peuvent passer par son regard. Regard étant le seul héritage de son paternel, ayant principalement hérité du physique de sa mère, notamment pour la couleur caramel de sa peau.
Révélations
Histoire : Ezra Tezcatlipoca O’Connell ne fut pas le fruit de l'amour de ses deux parents. Il n'est même pas le fruit d'un mariage arrangé entre thérianthropes pour qu'ils restent un couple unis élevant leur enfant dans des valeurs à devoir respecter. Même si, dans un sens, c'est le cas. Il a vécu dans une famille avec certaines valeurs. Mais ses parents ne sont pas restés unis. Son père, Daniel Caelan O’Connell, était simplement un mâle reproducteur, sélectionné par sa mère et sa famille simplement pour ses ascendants de félidés pur souche. Il n'était certes pas un gros gabarit et simplement un semi-gros gabarit, mais il y avait suffisamment de félidés poids lourds dans sa famille pour que sa semence puisse engendrer un poids lourd, en plus d'être plus fertile. Surtout que la femelle qu'il devait engrosser était elle-même une poids lourd. Maria-Helena Tezcatlipoca était la digne héritière du clan du même nom, très ancienne famille de félidés jaguars, tenant leur nom du Dieu au même nahual. D'abord uniquement composés de jaguars, cette famille ayant émigré d’Amérique du Sud jusqu'en Arizona, avait cherché des partenaires aux quatre coins du continent pour conserver leur pureté tachetée qui rendait leur nom si fier.
Mais avec le temps et les espèces disparaissant peu à peu, ils avaient élargi les horizons en prenant comme critère de sélection tous les félins de poids lourds, avant de finalement accepter à contrecœur les arrangements avec les thérianthropes félins de semi-gros gabarits. Ce clan si fier voyait déjà comme un affront de devoir mélanger son sang à celui d'autres félins, même si ce n'était que des lions, des panthères et des tigres et ils arrivaient à peine à s'y faire lorsqu'ils furent obligés de revoir une nouvelle fois à la baisse leurs exigences… Et Maria était bien l'une des premières de son clan à devoir accepter de s'associer à un félin de semi-gros gabarit et cela ne l'enchantait guère. Elle, une si fière jaguar d’Amazonie, obligée de s'accoupler avec un lynx de Terre-Neuve venu du Canada, c'était une insulte à sa personne. Surtout quand elle avait rencontré ce rustre de coupeur de bois sans aucune manière, un véritable homme des cavernes. Et devoir passer le temps de sa fécondation, mais en plus le temps de sa gestation avec lui, jusqu'à ce que son héritier vienne à naître lui était insupportable !
La cohabitation fut dure et le clan crût même que l'homme ne s'approcherait jamais de la couche de la future chef de clan. Mais finalement, un héritier vint à naître, un mâle. Mais comble de l’outrage, bien que Maria l’eut senti pendant sa grossesse et s’était obstinée à l’ignorer, cherchant à se convaincre que ce qu’elle ressentait n’était que psychologique, dû au fait qu’elle portait l’enfant d’un semi-gros gabarit, l’enfant n’était pas un poids lourd. Pire, il n’était même pas un semi-gros gabarit comme l’était son père, mais un poids plume ! Ce fut un drame et une honte pour le clan, si fier de ses gènes de poids lourd. Et pourtant, c’était bel et bien une boule de poils tachetée qui montrait que l’enfant était un jaguar ! Et plus précisément, un jaguar Aztèque, l'une des quelques sous-espèces de jaguars ne résidant pas en Amérique du Sud. Le clan avait voulu préserver cette sous-espèce, notamment en émigrant dans le Nord du continent Américain dans l’espoir d’en trouver d’autres. Finalement, cet enfant ne serait peut-être pas aussi inutile, même s’il n’était pas un poids lourd ou d’une race rare… Et puis, il ne ressemblait en rien à son géniteur, avec sa peau caramel et ses cheveux bruns. Au moins, n’avait-il pas trop pris du Canadien, physiquement ! Hormis ses yeux jaunes…
Après tout, il avait du sang de poids lourd, mais était un petit gabarit. Il pourrait donc potentiellement leur donner plus facilement des enfants de grands gabarits… Et c'est dans ce genre de famille que grandit Ezra, jeune garçon commençant à peine à se contrôler et qui était déjà présenté au reste du clan comme un futur pondeur. Le faire-valoir d'une mère qui avait finalement hérité du titre de chef de la famille et d'un père absent, retourné faire sa vie comme l'indiquait son accord avec les Tezcatlipoca. Il n'avait aucun droit sur son fils et plus rien à faire avec le clan des jaguars. Le jeune garçon grandit dans une famille de charognard et entouré d'aucun amour. A part peut-être celui d'un père absent qui, continuait de prendre de ses nouvelles. Il ne reçut jamais réellement d'amour de sa mère. Enfin si, mais cela n'avait rien de l'amour maternel dont avait besoin un enfant. Il recevait juste un amour superficiel, comme une personne peut en donner à un objet qui lui appartient. Au mieux, l'amour qu'on donne à un animal de compagnie. Mais Ezra avait été élevé dans ce genre d’environnement depuis sa naissance et ne voyait donc pas ce qui lui manquait, se contentant parfaitement de ce qu’il avait. Il ne se pensait pas particulièrement malheureux. Pas forcément heureux non plus, mais sa vie était confortable et lui allait, pour l’instant.
Pour lui, c’était normal et il savait qu’il serait voué à donner des enfants à des poids lourds pour le clan, même si cette idée ne l’enchantait guère. Car malgré son gabarit, il avait le caractère des plus gros. Peut-être était-ce une façon pour se protéger et ne pas se faire dévorer, peut-être était-ce un moyen d’attirer l’attention sur lui, mais il n’avait du poids plume, que l’aura. Ce qui rendait sa mère, d’une certaine manière, assez fière, en se disant que ce fort caractère venait de son sang. Même si cela ne l’arrangeait pas beaucoup pour trouver des mâles intéressés par la fertilité de son enfant. Il apprit très vite à contrôler son aura, bien que sa mère l'exhortait à la laisser constamment libérée pour montrer à tous sa disponibilité. Il apprit également le Blind, ainsi que le Freeze. Et plus tard, d'autres techniques qui ne lui serviraient probablement à rien. Sa mère dénigrait ses efforts, lui disant que, n’étant pas un poids lourd, il n’en aurait jamais besoin. Mais le jeune garçon était sûr qu’apprendre ses techniques lui permettraient d’être mieux vu par sa famille, qu’on ne le considérerait plus comme étant simplement une poule pondeuse, même s’il acceptait le rôle qu’on lui donnait. Non, ce qu’il détestait, c’est qu’on considère que, parce qu’il était un petit gabarit, il serait forcément soumis.
Jusqu’à ce que le jour fatidique de son rôle, approche. Il venait d'avoir quinze ans et son adolescence marchait à plein régime. Il lui était encore dur de contrôler les phéromones qu’il avait commencé à émettre en même temps que sa poussée d'hormones, mais cela n'était pas le problème. Il était sexuellement mature et sa mère avait de grands projets pour lui. Pour eux deux. Ezra n’attendait avec aucune impatience ce moment, même s’il savait que ce jour allait arriver. Un mauvais moment à passer, puis il serait de nouveau tranquille. On lui donna des patch, afin qu’il puisse transformer son corps, afin qu’il soit prêt à être fécondé. Il détesta voir son corps se transformer de la sorte, il se sentait lui-même un étranger dans sa propre peau. Et quand il fut prêt, ce fut avec l’un de ses cousins éloignés, fier jaguar qui lui, était un poids lourd, qu’on lui imposa de procréer. Et malgré l’herbe à chat qui avait été disposée dans leur chambre pour relaxer et exciter les deux jeunes gens, cela ne fut guère une partie de plaisir. Ezra refusait de se faire dominer par plus gros que lui et cela ne fut une partie de plaisir pour personne. Surtout quand il fallu renouveler l’expérience plusieurs fois, jusqu’à ce qu’il soit fécondé. Et bien sûr, il était hors de question pour lui, de reconnaître qu’il avait fini par s’y habituer et même apprécier ça.
D’abord répugné par ce qui grandissait en lui, il finit petit à petit par s’y faire et accepter ce petit être, même s’il savait qu’il n’aurait jamais aucun lien avec lui, destiné à retourner au Brésil avec le père. L’accouchement fut douloureux. Très douloureux. L’aura du jeune félin n’arrivait pas à supporter la puissance de celle de l’enfant qu’il portait et les deux faillir mourir en couche. Mais ils survécurent. Le calvaire était enfin passé pour le jeune garçon. Le jaguar ne s’attendait pas à devoir autant souffrir. Pour lui, cela serait passé comme une grosse constipation. Et au final, devoir se laisser dominer et être pris comme une femme n’était pas si désagréable, quand on comparait à l’aboutissement final du rôle qu’on lui avait attribué. Jusqu’à ce qu’il apprenne que sa mère souhaitait remettre ça immédiatement, avec un autre membre du clan. Cela fut la goutte de trop pour Ezra. Il avait failli mourir en mettant un enfant au monde et sa mère ne se souciait que de l’utérus « fertile » qu’elle avait créé. Pas même elle ne lui laissait le temps de se remettre du traumatisme physique qu’il avait dû subir, qu’elle le poussait à reprendre le traitement, pour devenir un androgynus définitif pour continuer à procréer, jusqu’à ce qu’il en crève. Et il n’avait même pas pu rencontrer son enfant. Cette idée le terrifia et c’est ce qui le décida à partir.
Ezra partit donc vivre chez son père, du jour au lendemain et en plein milieu de sa convalescence suite aux séquelles de son accouchement, sans prévenir personne. Naturellement, sa mère le retrouva bien vite et mit tout en œuvre pour le récupérer, faisant même appel à des avocats. Mais même si les mères porteuses et les étalons reproducteurs étaient monnaie courante dans la société thérianthropique, le fait que Maria ait usé de son influence sur son fils pour qu’il devienne une poule pondeuse que l’on pouvait utiliser jusqu’à ce qu’il meurt sous l’aura d’un enfant poids lourd, ne passa guère devant un tribunal. Même thérianthropique. Et lui fit perdre sa garde. Elle fut folle de rage de perdre ainsi son fils, même cela demeurait bien plus une question d’orgueil pour avoir perdu face au bûcheron, qu’autre chose. Daniel obtint donc la garde d'Ezra, qui en profita pour demander à changer de nom et obtenir celui de son géniteur. Ezra O’Connell. Cependant, Ezra se sentait de trop dans cette famille qu'était celle de son géniteur, qui avait depuis longtemps refait sa vie avec un homme et avec qui il avait eu un fils, Kaeden. Avec lequel il ne s'entendait pas du tout. Avec un gamin égocentrique, homophobe et avec trois centimètres de plus entre les pattes, c'était très compliqué de ne pas faire un massacre. Surtout pour le fier félin tout aussi égocentrique, que se révélait être Ezra.
Alors dès qu'il fut diplômé à la fin du lycée, il partit faire des études de médecine. Dans l'optique de se trouver des petits boulots, pour pouvoir subvenir à ses besoins et ne déranger personne. Mais son père le talocha à cette idée et lui ordonna de se concentrer sur ses études sans s'inquiéter de rien. Il tenait à les payer pour lui. La première année il s'en donna donc à cœur joie, découvrant les folles soirées universitaires où pleuvait l'alcool et les relations d'un soir. Puis petit à petit, il se ressaisit, après avoir misérablement raté sa première année. Il décida donc de changer de filière pour faire des études d'infirmier et se plongea pleinement dans ses études. Il dépendait de l'argent de son père, qui avait déjà fait beaucoup pour lui et refusait donc d'en abuser. La culpabilité d’avoir échoué à la première année le fit donc redoubler d’effort et il termina donc son bachelor BSN au bout des trois années minimum demandées. A l'âge de vingt-trois ans, il décida donc de partir voyager, souhaitant également se spécialiser dans le domaine de la thérianthropie, tout en vivant et proposant ses soins aux personnes qui le demandaient. C'est trois ans plus tard, à l'âge de vingt-six ans et riche d'une certaine connaissance sur ses semblables, et d'autres êtres, plus rares et plus compliqués à comprendre, qu'il revint dans la ville de Chicago et postula à l’hôpital du comté de Cook, en tant qu'infirmier spécialiste dans le secteur thérianthropie.
Puis quatre années plus tard, il décida de passer en mi-temps à l'hôpital, afin de pouvoir également se consacrer à aider les thérianthropes ayant des problèmes pour pouvoir gérer leur aura, forme animale, phéromone ou tout autre souci ayant un lien avec le monde des races-mêlés, tout en prodigant ses soins infirmiers à domicile. Tout se passait bien dans sa vie, jusqu'à ce qu'il les rencontre. La Jackowo's Corporation. En faisant du domicile et ne possédant pas une clinique ou autre établissement, il ne pensait pas avoir, un jour, affaire à eux. Ce fut une erreur de calcul. Leur taxe fini par lui tomber dessus, car il exerçait tout de même sur leur territoire, et il fut obligé d'accepter, sous peine de représailles. Cependant, ses compétences d'infirmier pouvaient leur être utile. Que cela soit pour soigner les hommes de mains du groupe qui auraient pu se blesser suite à des frictions avec les autres gangs, tout comme pour pouvoir assurer un suivi médical pour les personnes qu’ils envoyaient sur le trottoir. Ezra se retrouva affilié à la mafia de North Side sans avoir réellement eu son mot à dire et commença ainsi un train de vie, qui dure maintenant depuis deux ans.
Informations
Autre chose : Reconversion d’un gros chat alcoolique~
As-tu bien lu le règlement? : Évidemment ~
Comment as-tu découvert ce forum? : J'ai sorti une baguette de mon trou de balle et TADAAAAM ! /MEURT
C’est quoi ton avatar ? : Kaburagi T. Kotetsu de Tiger&Bunny
As-tu lu les manga Love Pistols ? : Comment on en serait arrivé là sinon ? Dire que c'mon premier yaoi acheté sérieux...
Regardé les OAVs ? : Les charadesign sont mieux
Changerais-tu quelque chose? : Toujours