Prénom : Crystal Judith Arianne sont ses trois prénoms Nom : De La Croix Surnom : Reine des glaces par ceux de son boulot et Cry’ pour les intimes. Date de naissance : Elle est née le 11 mai 1996 Âge : 35 ans Sexe : Femme Origines : Américaine par son père et Française par sa mère Nationalité : Américaine Orientation sexuelle : Hétéro Emploi : Propriétaire de son propre cabinet, Crystal est avocate de la défense. Groupe : Fait partie des Civils Ascendances : Singe

Goûts : Ses goûts ? Elle a des goûts assez simples où je dirais chics pour certains. Elle aime le vin et elle a d’ailleurs une très bonne connaissance de ceux-ci. Elle peut les reconnaître aux goûts, ainsi qu’à l’odeur. Raffinée, elle a horreur des fast-foods, mais elle adore les salades. Que ce soient des salades avec des féculents (donc pomme de terre, pates) ou avec des légumes. Les hamburger, frites et tout autre produit ayant de la friture, poubelle. Elle ne mange d’ailleurs ni viande, ni poisson. Non car elle ne veut pas… Mais car elle y est allergique à la viande et qu'elle n'aime pas le poisson. Oui, oui, vous avez bien lu…  Les œufs et la volaille sont les seules protéines animales qu’elle peut manger, sinon le reste elle ne peut pas y toucher. C’est la même chose pour le lait, que ce soit le yaourt ou le fromage. Elle prendra du lait de soja ou d’amande.

Ensuite, elle aime les choses sobres. Que ce soit au niveau des bijoux ou des vêtements. Elle n’est pas matérialiste et n’aime pas être voyante. Pour ce qui est des couleurs, elle aime le bleu, le noir, le blanc, le gris et le bordeaux. En revanche, elle a horreur de l’orange, du jaune et du rouge et n’allez pas lui dire que le bordeaux est du rouge car elle vous répondra avec des preuves que ce n’est pas le cas. Pour elle chaque couleur à un nom et elle peut voir la différence entre chaque couleur.

Pour ce qui est de l’alcool et de la cigarette, autant elle aime le vin, autant elle déteste tous les autres types d’alcool. A la limite un mojito ne lui ferait pas de mal en fonction de son humeur, cela restera néanmoins rare. Elle ne commandera ce type de boisson que si elle est en bonne compagnie. Quant à la cigarette. Elle est horripilée aussi bien par l’odeur que par le goût. Elle ne fume pas et n’aime pas que ses proches fument. Elle peut même aller jusqu’à retirer la cigarette des lèvres de ceux-ci et de l’écraser au sol sans aucun remord et même si elle doit se brûler pour cela.

Une chose qu’elle affectionne particulièrement ce sont les fleurs. Son appartement contient de magnifiques plantes avec plusieurs fleurs dont elle s’occupe elle-même. Elle en prend grand soin. Elle adore leur beauté éphémère et leur odeur.

Maintenant, je vais vous révéler le plus noir secret de Crystal. Celui qu’elle cache à tous ses proches et qu’elle ne dira jamais… C’est son amour pour les pingouins en peluche. Elle en a plusieurs dans sa chambre et elle dort avec l’un d’entre eux. En vrai, elle aime les pingouins tout courts, si bien qu’elle a un maxi t-shirt avec des pingouins et des mugs qui en comporte aussi. Cependant, comme cela fait tâche avec son image d'avocate, elle préfère taire ce fait.

Un autre de ses secrets par rapport à ses goûts, c’est qu’elle joue et qu’elle adore le kalimba. Elle est d’ailleurs très douée pour cela. Elle passe souvent son dimanche à en jouer pour elle-même et pour s’apaiser. Elle trouve cet instrument magnifique et doux. Elle joue aussi du violon. Son instrument préféré. Elle en joue souvent chez elle ou lorsque ses amis lui demandent. Le son de cet instrument l’apaise.

Passons désormais à ce qu’elle n’aime pas, car j’ai plus parlé des choses qu’elle aimait, qu’elle n’aimait pas. Elle n’aime pas les serpents. Elle en a horreur. Ce qu’elle n’aime pas dedans ce sont leurs yeux et leur façon de ramper sur le sol. Cela lui donne des frissons de dégoût à chaque fois. En fait, à part les tortues, elle a les reptiles en horreur.

Elle n’aime pas la chaleur qu’elle ne supporte pas. Tout du moins quand il fait trop chaud. C’est plus une personne qui irait à la montagne qu’à la plage. Elle préférera le froid que le chaud. Car pour elle, il est plus facile de rajouter des vêtements pour avoir chaud en hiver que d’en retirer pour avoir froid en été. Elle ne voit pas ce que les gens trouvent à l’été. Il fait chaud, les vêtements collent à la peau avec la sueur, la tête qui tourne si on reste trop au soleil. Non, décidément, elle ne comprendra pas.


Caractère : Crystal peut être la meilleure des amies, mais elle peut aussi être la pire des ennemies. De fait, il vaut mieux l’avoir dans le premier camp. C’est une femme qui sait ce qu’elle veut et ce qu’elle désire, elle l’aura. En soit, c'est quelqu'un de très manipulatrice et qui n'a aucun remord à l'être. Courageuse, elle n’hésite pas à se salir les mains s’il le faut, si elle doit faire le sale boulot, elle le fera elle-même, elle ne demandera pas à quelqu’un d’autre de le faire. Et si elle ne peut pas le faire ? Alors elle ne le fera pas, mais elle ne demandera à personne de le faire non plus.

Dans son boulot, Crystal est assez froide. Elle s’entend bien avec ses collègues, mais elle reste détachée. Ce que je veux dire, c’est qu’elle ne s’impliquera pas émotionnellement parlant. Même avec les clients, elle sera polie, mais elle ne sera ni compatissante, ni sentimentale. Elle fera son travail et c’est tout. Elle ne va pas aller badiner avec eux ou jouer avec. Tout du moins avec ses collègues…

Distinguée, elle sait qui elle est et ce qu’elle vaut. Elle n’est pas imbue d’elle-même, car elle sait reconnaître quand elle a tort et ses défauts, mais elle sait qu’elle est douée dans ce qu’elle fait et elle le dit. Elle ne va pas s’en vanter, mais elle ne va pas le cacher non plus. Elle ne va pas dire qu’elle est la meilleure ou qu’une personne est moins bonne qu’elle, elle va juste dire qu’elle sait ce qu’elle fait et ce qu’elle doit faire.

Il n'est pas compliqué de savoir quand elle est en colère. Cela se verra dans sa façon de parler qui deviendra froide et surtout dans son sourire. Elle fera toujours de léger sourire, mais si jamais vous voyez un grand sourire étiré, c’est qu’elle est énervée et qu’elle l’est contre vous. Puis, plus vous l'énerverez, plus sa voix s'élèvera. Elle ne deviendra pas hystérique... Mais pas loin. Donc si vous voyez ce sourire là c’est que la colère est contre vous. Cela lui passera plus ou moins rapidement, mais il faut quand même éviter de l’énerver.

Sérieuse et studieuse, elle prend chaque dossier à cœur et y met toute son énergie. Elle peut même passer ses nuits dessus à regarder les éléments à rédiger plusieurs stratégies et les évaluer pour prendre celle qui a le maximum de chance de réussir. Elle ne prend aucun dossier à la légère. Même si elle n'a pas de grande chance de réussir, elle travaillera dessus avec la même énergie en faisant en sorte d'avoir-si elle le peut- la peine minimale. Elle cherchera un moyen de trouver un arrangement.

Peu démonstrative de ses sentiments, elle n’est pas du genre à montrer ses peines et encore moins ses larmes. Vous pouvez être aussi proche d’elle que vous voulez, même être amant, elle ne se laissera pas aller contre vous en pleurant ou en disant ce qu’elle a sur le cœur. C’est une femme qui se veut forte et indépendante, qui n’a pas besoin d’Homme pour la protéger. Mais comme chaque personne, elle a ses limites et le jour où elle les atteindra... Fuyez.

Sans scrupule, elle n’hésite pas à utiliser toutes les cartes qu’elle possède pour obtenir ce qu’elle veut. Elle peut même passer par le chantage si besoin. Comme elle n’a aucun scrupule à être acheté. Pas forcément en argent, elle accepte un peut tout sorte de paiement. Elle répugnait à le faire avant, mais que voulez-vous, le monde évolue et il faut évoluer avec.

En dehors du côté professionnelle, elle est de nature beaucoup plus joyeuse. C’est une femme qui apprécie faire la fête et qui ne se prend pas la tête. Elle va rigoler avec ses amis et parler de chose joyeuse, ne parlant jamais du boulot. C’est un sujet tabou. Elle ne parlera jamais de ses affaires dans un contexte personnelle.

Etant l’ainée de la famille, elle a été élevée de façon stricte et droite. Nullement égoïste, elle fera au contraire passer les envies de ses proches avant les siens. Que ce soit pour de l’aide financière ou personnelle, elle répondra présente. De part cette éducation, Crystal est quelqu'un qui a la tête sur les épaules et les pieds sur terre. Les rêves ? Très peu pour elle. Elle vit au jour le jour sans se soucier de tout ce genre de chose.

Pourtant, sa vie n’est pas aussi morne qu’on peut le penser. Elle est juste rangée. Elle a son quotidien de la semaine et elle y tient. Il n’y a que son week-end qui n’est pas programmé et qu’elle ne veut pas programmer -sauf cas exceptionnelles de sorties entre amies-. Elle décidera le jour même de ce qu’elle veut faire.

Il y a une valeur fondamentale pour Crystal : la famille. C’est une chose importante pour elle. Trop blessé dans le passé par les hommes (et un en particulier), elle n’hésite pas à prendre, puis à laisser, sans se départir de sentiments ou de ce genre de chose. En revanche, la famille et sa sœur surtout sont important pour elle.

Derrière ce masque de femme forte et dure, il faut surtout voir une femme qui a été blessé par la vie et qui a érigé des murs pour se protéger. Suite d’une déception amoureuse, elle a voulu se protéger et c’est ainsi qu’elle le fait. Seul ses amis proches et sa famille voit la véritable Crystal qui est une femme douce, aimante et passionnée. Les autres ne verront d’elle que ce qu’elle désire montrer.

La vérité de ce changement de comportement, c’est surtout par peur. Au fond d’elle, Crystal est une femme qui a peur. Elle a peur de s’ouvrir, peur de laisser voir ses sentiments et encore plus de tomber de nouveau amoureuse. Donc elle se renferme derrière ces masques en jouant la comédie pour montrer une personne froide et sans attache. Ceci en partie grâce aux cours de théâtre qu’elle a pris lors de ses études.


Physique : Crystal a un corps qu’on dit en sablier. Corps qu’elle a naturellement sans avoir porté de corset ou autre. Elle a une taille fine, avec des hanches et une poitrine bien formée. Sans pour être dans l’excès ou trop voluptueuse, elle se trouve dans la moyenne. Ayant un physique plutôt avantageux, elle mesure un mètre soixante-quinze pour soixante kilos tout rond.  

Elle a des jambes longues et bien galbées. Ses pieds sont souvent chaussés d’escarpins ou de chaussures comportant des talons pouvant mesurer jusqu’à sept centimètres et ses jambes sont toujours habiller de bas ou de collants, voir des portes jarretelles. Au-dessus de celles-ci se trouve un fessier rebondi et bien formé qu’elle cache sous des shortys en dentelles.

Pour le haut de son corps, Une partie de son corps est aussi constitué de tâche de rousseurs brunes quelques peu visibles comme ceux sur son visage. Elle en a surtout sur le ventre et dans son dos. Sa poitrine est constituée de cicatrice en dessous à la suite d’une opération de réduction. Même si celles-ci ne sont presque pas visible, on peut encore les sentir au toucher si on fait très attention.

La trentenaire porte des tailleurs taillés sur mesure pour son travail. Elle va porter des couleurs unis et passe partout pouvant aller du crème au noir. Ces tailleurs seront toujours composés d’un pantalon cigarette ou de jupe droite, d’une chemise ou d’un t-shirt, ainsi que d’un blazer. Le tout étant toujours bien harmonisé au niveau des couleurs et sans aucuns plis.

Quand elle ne travaille pas, les vêtements qu’elle porte sont tout aussi chic, mais moins strict. Bien qu’elle ne mette pas de jean, elle portera des jupes amples, des robes à volants, des pantalons simples voir des leggings. En haut, elle portera des chemises ou des t-shirts, c’est le seul truc qui ne changera pas.

Il a été question de son amour des pingouins. La nuit, elle porte souvent des max t-shirt comportant des pingouins dessus. Elle en a plusieurs qu’elle ne met que pour dormir, car elle les a achetés pour ça ou pour passer ses journées à chiller. Bien sûr, sa garde-robe contient aussi des choses plus…. Sexy, mais elle les garde pour les grandes occasions ou pour ses rendez-vous occasionnel….

Pour revenir à son corps, celui-ci contient des bras fin et imberbe de poils sans qu’elle ait besoin de les épiler. Ils sont ainsi naturellement. Elle porte des ongles longs toujours bien limé, mais jamais vernis. Elle trouve que lorsque ce dernier s’écaille, cela fait négliger et elle est toujours tiré à quatre épingles.

Enfin, parlons du visage. Ce dernier est de forme triangulaire et d’une couleur d’albâtre avec des tâches de rousseurs brunes sur son nez et en dessous de ses yeux en plus d’un grain de beauté en dessous de l’œil droit. Il contient des lèvres pulpeuses qu’elle maquille de rouge à lèvre allant du bordeaux au violet prune pour les couleurs.

Ce qui marque le plus c’est la couleur de ses yeux : bleu glace. Si les bords sont d’un bleu un peu plus foncé, le cœur est d’un bleu rappelant la glace. Elle tient cela de sa mère. Surtout qu’elle les met en valeurs avec un trait d’eye-liner sur les paupières et les côtés extérieur de ses yeux. Elle rajoute ensuite un coup de crayon en dessous pour donner plus de profondeur.

Le tout est encadré d’une chevelure ondulées noir. Au soleil, celle-ci a des reflet bleu nuit. Ses cheveux lui arrivent au milieu du dos et bien qu’ils soient ondulés (sans être bouclés), ils ne sont jamais emmêlés. Elle en prend soin et met plusieurs produits (bio) dessus pour qu’ils aient l’air soyeux et brillant.

Au niveau des coiffures, elle en fait énormément. Un jour elle les aura entièrement lâchés, un autre ils seront entièrement attachés en une queue de cheval haute ou en chignon déstructuré. Sa coiffure préférée reste tout de même les tresses sur le côté qu’elle rejoint en une tresse ensuite à l’arrière de son crâne. De plus, elle a deux petites mèches devant son front.

Vint, pour finir, les bijoux. A ce niveau, c’est assez épuré. Elle se contente surtout de quelques bracelets, d’une montre, de son collier avec un anneau dessus et de boucles d’oreille. Cela peut être des boucles pendantes ou des créoles pour ces dernières. Au niveau de la matière, elle portera surtout de l’argent vu que c’est ce qui se marie le mieux avec ce qu’elle porte.




Histoire : Quand est-ce que j’ai commencé à écrire ? Je ne me souviens pas vraiment, mais cela n’a pas d’importance. J’en ai besoin et c’est pour ça que tu es là cher journal. Cela peut paraître puérile dit ainsi, mais comme il n’y a que toi et moi...

Par où commencer… Puisque tu es là pour parler de ma vie, commençons par le début. Je m’appelle Crystal Judith Arianne De La Croix. Mon père était procureur général de Washington DC et ma mère était secrétaire dans un cabinet d'avocat. Comme dit l’expression, je suis née avec une cuillère d’argent dans la bouche dans une maison blanches avec des barrières à Washington DC.

Parlons un peu de mes parents. Mon père est américain. Il a vécu une grande partie de sa vie aux Etats-Unis et notamment à Washington. Durant sa jeunesse, il a fait un voyage touristiques étant passionné par ce pays connu pour le vin et ses monuments. Là-bas, il a rencontré ma mère qui est française. Ils se sont rencontrés à la bibliothèque. Ils ne se sont pas aimés tout de suite, mais n’ont pas pu rester loin l’un de l’autre très longtemps. Ils se sont retrouvés un peu plus tard. Cette fois-ci c’est ma mère qui est venu aux US. Grâce à mon père qui a de l’influence un peu partout, il a réussi à obtenir une carte verte et un emploi en tant que secrétaire dans un cabinet d'avocat.

De ce qu’on m’a dit, ma mère était déjà enceinte de ma personne lorsqu’ils se sont mariés. Je suis née 7 mois après leur mariage. Le 11 mai à 01h25 du matin. J’ai été apparemment un bébé assez difficile qui ne mangeait rien et ne faisait pas ses nuits. Cela me fait sourire en y repensant.

Je suis l’ainée d’une famille de trois enfants. J’ai un petit frère de trois ans mon second, Kylian et une petite sœur qui a sept ans de moins que moi, Evangéline. Comme c’est moi la première, j’ai tout fait pour les protéger. Ils sont toute ma vie et le seront toujours. Pour eux je dois rester forte, mais là n’est pas la question n’est-ce pas ?

Etant la première fille, j’ai eu une enfance plutôt stricte. Les attentes de mes parents étaient tournées vers moi et le moindre faux pas m’était reproché. Ainsi, j’ai tout fait pour être dans leur bonne grâce. J’étais la fifille à ses parents, obéissant aveuglément à toute leur demande. Jeune fille digne et distinguée, les compliments fusaient sur mes parents quant à mon éducation, mais pour eux c’était normal.

Ainsi, j’ai été une gentille fille jusqu’à mon entrée au collège. Je ne suis pas devenue une rebelle, j’ai juste demandé à faire des activités. Je commençais à étouffer dans ce climat de stress et de bienséance. C’est là que j’ai commencé le théâtre et deux sports: le taekwondo et le kempo.

J’ai commencé par le kempo au début, voulant tout d’abord savoir me défendre avec mes bras et mes poings. Puis je me suis rapidement rendu compte que cela ne suffisait pas. J’ai décidé de faire aussi travailler mes jambes et j’ai donc choisi le taekwondo. Ceci afin de savoir me défendre contre les menaces autour de moi.

Le théâtre est venu ensuite. C’était un moyen pour moi de me défouler, d’exprimer pleinement et librement mes sentiments. Notamment ceux que je taisais à ma famille. Chaque jour j’améliorais un peu plus mon jeu d’actrice et cela me plaisait énormément.

Avant cela, quand j’étais en primaire, mes parents désiraient que je joue d’un instrument de musique et ils me donnèrent le choix : piano, violon ou flûte traversière. Je choisis le violon qui était un instrument que j’appréciais énormément. J’en joue depuis mes 7 ans.

Avec le théâtre, j’ai aussi connu la joie des comédies musicales. J’ai notamment joué une reproduction de Roméo et juliette -le classique-, d’Hamilton et de Heathers. Faire ce genre de spectacle a vraiment été les meilleurs moments de ma vie de collégienne et de lycéenne.

Bien sûr, ce n’était qu’un défouloir, je ne voulais pas en faire mon métier, je savais pertinemment que mes parents ne le voudraient pas. Cela ne veut pas dire que je n’étais pas attristé, mais après tout, ils étaient mes parents… Et ils avaient d’autres projets pour moi. Ils voulaient que je fasse du droit ou de la politique pour suivre les traces de mon père. Et je choisis le droit, car de toute façon, c’était ce que je voulais faire.

En les regardant travailler et revenir aussi souriant et heureux de leur travail, je me suis rapidement mis dans la tête de faire la même chose. Ils n’avaient pas besoin de m’y obliger. Je voulais mettre les méchants derrière les barreaux et libérer les gentils…

Comme cette idée est loin maintenant… Je n’ai plus ce genre d’illusion… Triste hein ?  Tout cela car j’ai vu la véritable apparence de l’humanité. L’homme est qu’un animal civilisé la plupart du temps, mais il reste un animal. Piètre créature se battant pour le moindre os à ronger… Enfin…

A la fin du lycée, l’année de mes 17 ans, j’ai passé le LSAT (Law School Admission Test) pour Harvard que j’ai réussi et j’ai étudié pendant quatre ans là-bas. J’eu ma licence à 21 ans. Je n’ai pas grand-chose à dire de cette partie, j’avais quelques amis, mais je restais surtout concentrée dans mes études.

Cependant, je ne me suis pas arrêté là. Mes parents voulaient que je fasse du droit et c’était ce que j’avais fait. Or, je voulais me spécialiser et c’est ainsi que je décidais d’aller vers le droit criminel  et d’obtenir le Juris Doctor qui a duré trois ans. C’est durant ces études que je l’ai rencontré…

Son nom était Alexander George Wyatt Strong. Je l’ai rencontré lorsque j’avais 22 ans et je pensais que c’était le grand amour. Tu sais, ce genre de stupidité qu’on pense lorsque l’on est encore naïve et qu’on n’a pas connu tout ça ? Je dis ça, je parle pour moi ! Ce n'est pas forcément comme ça pour tout le monde!

Je suis tombé stupidement dans ses filets… Celui de l’amour et je l’ai amèrement regretté. On s’est marié un an plus tard. Le début était digne d’un livre à l’eau de rose. On était heureux et on s’aimait. Du moins je le pensais… Après deux ans de vie commune tout en continuant nos études en même temps, je l’ai retrouvé chez nous. Dans notre lit, avec une autre femme.

J’ai vu rouge… La rage m’a pris et j’ai viré la bonne femme de la maison, ainsi que mon cher et tendre époux. Le lendemain je demandais le divorce. Cette relation brisa quelque chose en moi et cela me changea du tout au tout. La personne joyeuse et ouverte que j’étais c’est refermé. J’avais mis des barrières afin de ne plus laisser une seule personne entrer. Seule mes proches y étaient autorisés.

Pourquoi tu dois te demander ? Alors que c’était ma première relation ? Car la douleur que j’ai ressenti à ce moment-là était étouffante… C’est comme si on m’avait frappé au plexus. Je n’arrivais plus à respirer. La gorge me brûlait et mes yeux me piquait. C’était que des sentiments désagréables et je ne voulais plus les sentir de nouveaux.

À la suite du divorce, j’ai dit à mes parents qu’on s’était séparés car il n’y avait plus d’amour, trop honteuse de la véritable raison. J’avais l’impression d’être fautive de son geste. D’être celle qui aurait dû faire plus d’effort. Peut-être était-ce le cas… Je ne saurais jamais la réponse.

En tout cas, seul mon frère est au courant, car j’étais au téléphone avec lui à ce moment-là et il sera le seul. Je ne veux pas briser les idéaux de ma petite sœur, ni voir le regard déçu de mes parents -si je n’avais pas le droit en plus à des remarques-. Donc c’est mieux ainsi.

J’ai passé le barreau de l’état du Massachusetts après avoir passé un an dans un cabinet d’avocat pour un stage de mes 25 ans à mes 26 ans. Si mes idées étaient juste et bonnes, elles étaient utilisées, sinon je travaillais plus pour en trouver de meilleurs. Ce fut divertissant et très formateurs.  

Ayant réussi le barreau, j’ai décidé de retourner à Washington à mes 26 ans. Mon père venait de mourir d’un cancer. J’ai aidé pour les funérailles et y ai assisté avec toute la famille, réconfortant ma petite sœur. La voir ainsi m’avait déchiré, malheureusement, seul le temps pouvait l’aider.

Si j’étais triste ? Oui je l’étais, bien évidemment, mais depuis ma plus tendre enfance, je n’ai jamais voulu pleurer devant les autres et je ne voulais pas commencer maintenant. Ainsi, j’ai attendu d’être seule pour pouvoir pleurer et ce n’est qu’à ce moment-là que j’ai décidé de me laisser aller à mes sentiments.

Remise de la mort du paternel, la famille a continué de vivre. J’ai travaillé de mes 27 ans à mes 29 ans dans un grand cabinet d’avocat à Washington, avant de vouloir changer d’air. Durant ces trois ans, je m’étais fait mon réseau de connaissance. La plupart venait de mes parents, mais j’en avais aussi de ma propre expérience.

Je participais à plusieurs procès qui avaient fait la une des journaux et à d’autres moins connus. Certaines étaient compliqués et bien des fois j’ai failli ne pas réussir. Néanmoins, je me suis accrochée, j’ai travaillé d’arrache-pied sans ménager mes efforts. Bien sûr, j'ai perdu des affaires, c'est la vie et je ne peux rien y changer, mais j'en ai gagné aussi et c'est ce qui compte. Bien que je fusse une femme, j’avais réussi à me faire une place dans ce monde et j’avais surtout réussi à me faire respecter.

A mes 29 ans, ma mère rejoignit mon père. Elle ne s’est pas suicidée ! Ma mère étant catholique (je ne l’avais pas dit ? Ah…) elle ne se serait pas permise cela. Non, elle a eu un accident de voiture et en est morte. Elle succomba avant de rejoindre l’hôpital et fut enterrée à côté de mon père, laissant les trois enfants seuls. J'ai aussi décidé à ce moment là de prendre le nom de famille de ma mère. C'était un moyen pour moi de me souvenir d'elle. De garder son côté français.

A sa mort, j’avais découvert le kalimba. C’était en écoutant des musiques sur internet. Je suis tombée sur une vidéo d’une asiatique jouant de cet instrument et j’en suis tombé amoureuse. Je m’en suis acheté un et j’ai appris de façon autodidacte de ce dernier. Je pratiquais un peu tout les soirs avant d'aller me coucher. Ceci tout en continuant la pratique du violon !

Pendant quelques mois, je me suis occupé des papiers pour la maison et leurs affaires. Kylian repris la maison, vu que ni Evangéline, ni moi la désirions. L’héritage quant à lui était partagé en trois. Une petite fortune sur laquelle personne ne cracha. On revendit quelques meubles et je donnais ma part de cette vente à Kylian pour qu’il puisse se reprendre des meubles dans ses goûts. Evangéline partit ensuite en France pour des études de cuisines et moi je repris la planification de mon départ.

Pourquoi partir ? Pourquoi tout quitter pour aller là où je suis aujourd’hui ? C’est-à-dire à Chicago ?  La raison est simple. Je voulais me mettre à mon compte. J’aurai pu le faire là-bas, mais je ne voulais pas qu’on me facilite la tâche comme on l’avait fait depuis tout ce temps. Je voulais montrer mes véritables valeurs. Que je n’étais pas qu’une fille de bonne famille pistonnée.

J’ai étudié les marchés criminels (si, si je te jure !) pour savoir quelle ville me plairait le plus et celle où je pourrais montrer tous mes talents. C’est tombé sur Chicago. De ce fait, avec l’héritage de mon père et de ma mère, j’achetais un cabinet que j’agençais selon mes goûts.

J’ai donc fait mes bagages et je suis allée à Chicago. Je me suis pris un appartement pas loin de mon travail avec mes économies et ce qu’il restait de l’héritage et j’ai ouvert mon cabinet à 32 ans. Au début, j’eu du mal à avoir des clients normaux, c’est-à-dire qui ne glissait pas un pot de vin sous la table. Une avance par-ci, un service par-là. Puis, je me suis laissé tenter et pour finir, je m’étais quand même fait un réseau.

Tu dois te dire que c’est mal et ça l’est oui. Pourtant, dans ce monde c’est la loi du plus fort et si on ne fait pas en sorte de se faire respecter on est vite bouffé par ceux-là et ça il en était hors de question. Je comptais bien être le requin dans ces eaux sauvages.

Voilà désormais trois ans que je suis à Chicago et je m’y plais. J’ai souvent des nouvelles de ma sœur et de mon frère et je vais de temps en temps les voir. De plus, ayant une très bonne situation et le cabinet se portant bien (pour ne pas dire très bien), j’ai décidé de m’agrandir et de recruter un ou deux collaborateurs que je choisirais personnellement et autant dire que j’ai hâte. Eux ? Surement moins.

J’ai appris qu’à Washington on m’avait appelé la Reine des Glaces et je comptais bien garder ce surnom que j’aime particulièrement. Va savoir pourquoi. Mais je préfère qu’on me craigne, car c’est une marque de respect. Ais-je déjà dit que je préférais manger qu’être mangé ?  

Je crois que tu sais tout ou presque cher journal. T’écrire m’a fait du bien. J’en avais vraiment besoin. Et maintenant ? Maintenant je vais aller me doucher et aller me coucher, car demain est une autre journée. Alors, a demain…

Crystal De La Croix




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