Prénom : Mikhaïl Valerian Nom : Sakharov Surnom : Mikh, Miky, Mickey (hautement déconseillé) Date de naissance : 17 Juillet 2004 Âge : 27 ans Sexe : Masculin Origines : Russe Nationalité : Produit 100% russe, arrivé sur le territoire grâce à la carte verte obtenue par pôpa ~ Orientation sexuelle : Pansexuelle, plus le niveau de vodka se verra et moins il sera regardant sur la marchandise ~ Emploi : Soldats de Pique à la JC et videur au The Male le reste du temps Groupe : Jackowo's Corporation Race : Canidé - Renard corsac commun albinos - Vulpes corsac corsac albino - petit gabarit

Goûts :

On aurait pu croire qu’avec son passif, son père entrerait dans la catégorie « aime pas » mais en fait non, parce que malgré tout ce gros ours est et restera toujours son père et qu’il y tient -n’allons tout le même pas dire qu’il l’aime.
Pour ce qui est du reste, on ne peut pas dire qu’il soit vraiment difficile… Il est plus simple de trouver une étoile de mer qui bronze en pleine toundra sibérienne, que quelque chose qu’il n’aime vraiment pas. Même le soleil il l’aime bien ! Mais ce n’est pas vraiment réciproque...

Caractère : Le caractère du Mikhaïl est quelque peu… complexe. Comme toute personne normale, sa personnalité est composée de plusieurs facettes seulement certaines sont tellement opposées, qu’il est parfois difficile de croire qu’il s’agit toujours de la même personne.
La face dominante de sa personnalité le rend assez sympathique, c’est un grand déconneur qui aime s’amuser et avec qui il est relativement facile de s’entendre -si on le gonfle pas trop rapidement. Mais attention parce qu'entre bien s’entendre avec l’albinos et faire partie de son cercle d’amis, il y a un sacré fossé pas spécialement facile à franchir. Faut dire que vu sa famille et ses boulots, rares sont ceux à avoir assez de cran que pour vouloir être réellement un ami -et les faux-culs devraient renoncer avant même d’essayer.
Il n’est pas connu pour avoir la langue dans sa poche, et dira toujours tout haut ce qu’il pense réellement -surtout qu’à son sens rien n’est plus intimidant que de voir son père en colère, et ayant survécu à ça, il peut survivre à tout.  Niveau humour il n’est pas mal non plus, même si les blagues vaseuses sont plus son rayon que les autres. Il ne paye pas de mine comme ça, mais en réalité la boule de neige sur pattes est en réalité un cerveau sur pattes, bien plus intelligent qu'il ne laisse penser mais ça, il va pas non plus dévoiler tous ses petits secrets. Il parle couramment le russe (sa langue maternelle), le tchèque (la langue parlée dans la seconde branche de sa famille), le serbe (pour pouvoir converser avec l'ennemi), l'anglais (parce que mine de rien c'est pratique pour discuter dans le monde entier), et il a aussi quelques notions d'italien et de français, parce que ça faisait bien sur son cv, et que ça pouvait toujours servir un jour.
Une autre de ces faces importantes est celle qui est visible lorsqu’il travaille. Que ce soit en tant que Soldat de Pique ou comme videur au The Male, rien ne lui fera oublier ses objectifs. Il est froid, distant et surtout buté -sa tête pouvant être plus solide que du béton armé. C’est que peu importe le boulot, il aura toujours à faire à des mecs plus baraqués que lui et il ne peut pas se permettre de flancher à chaque fois que ça arrivera, il est pas là pour faire office de décoration.

On pourrait presque croire qu’il est sans peur et sans reproche mais c’est totalement faux. Aussi formaté qu’il l’a été par son père, il n’en reste pas moins un être humain avec des faiblesses comme… bah comme sa famille et ses proches en fait. Il pourrait faire tout et n’importe quoi pour les protéger et sans la moindre hésitation, même quitte à mettre sa propre vie en danger.


Physique : Mikhaïl… Comment vous décrire le physique de cette boule de neige ambulante… En outre son mètre quatre-vingt-dix pour quatre-vingt kilos et sa musculature fine mais bien présente, c’est un gars on ne peut plus banal. Enfin presque. En effet, ce grand gaillard à la peau pâle, aux cheveux blancs et aux yeux rubis possède, comme vous l’aurez très certainement compris, le gêne d’albinisme. Ce gêne, ô combien peu commun, lui viendrait du côté paternel chez qui, il semblait dormir profondément jusqu’à la conception du gamin qui n’avait strictement rien demandé. Alors oui, pour certain ça rajoute un petit côté mystérieux, pour d'autres encore c'est magnifique, mais il ne faut pas oublier qu'avec ce petit gêne à la con vient toute une série d’inconvénients assez irritants par moment. Le premier de cette liste est une foutue photosensibilité, donc les lumières -surtout les fortes- on oublie qu'elles soient naturelles ou non. Le second fait qu'il ne bronze pas au soleil mais qu'il y crame -comme un vampire le côté classe et suceur de sang en moins. Ce qui fait que même en plein été, il est couvert de la tête aux pieds et quand on vient des pays réputés froid, c'est vraiment pas la joie.
Nous pourrions continuer la liste, mais est-ce vraiment nécessaire une fois le concept compris ?  

Petit détail supplémentaire, la présence d'un grain de beauté sous l’œil gauche.  

Ne pouvant pas se payer le luxe de se faire une séance de bronzage au soleil -l'idée même de cramer littéralement au soleil étant peu attirante, il a donc décidé de marquer son corps autrement qu’avec les rayons du soleil -et soyons francs, les débuts ont fait criser son père et rien que pour ça, il ne s’est pas arrêté en si bon chemin. C’est ainsi qu’aujourd’hui il se retrouve avec trois tatouages sur l’ensemble du bras gauche (épaule, biceps et poignet) et trois piercings (les deux oreilles + un dernier dont l’emplacement et tenu secret par son propriétaire).




Histoire : On pourrait dire qu’il a eu une histoire et une vie banale, qu’il est né dans une famille classique et aimante, mais ce ne fut pas totalement le cas.
Mikh, de son vrai nom Mikhaïl Valerian Sakharov, fils de Vladimir Sakharov et Svetlana Sakharov -anciennement Soloviev, est né un 17 Juillet dans les heures sombres et froides de la nuit à Doudinka en Russie et plus précisément, en Sibérie de l’est. Ce fils tant attendu et désiré par ses parents était destiné à accomplir de grandes choses, du point de vue de son père. Il le voyait déjà prendre sa succession, reprenant les affaires familiales d’une main aussi ferme que la sienne. Seulement voilà, à la déception de ce dernier, Mikhaïl n’était pas un poids lourd comme il l’avait espéré ni même un poids moyen.. Non, son fils était né en tant que poids plume, comme sa mère. Mais il hérita tout de même d’un sacré gêne de la part de son paternel, ce seul gêne en sommeil dans son code génétique qu’il avait tant espéré ne jamais transmettre à sa descendance, son fils était né albinos. Il savait pourtant qu’il y avait une infime probabilité pour que cela arrive, mais ce gêne ne s’était pas réveillé depuis plusieurs générations, alors pourquoi maintenant ? Lui qui avait tant de projets pour son premier né… Pas qu’il en aimait moins son fils pour ce qu’il était, c’était son petit et il allait le choyer ! Ou du moins il allait essayé d’être un bon père, mais malheureusement il n’était pas très démonstratif et savait à l’avance que si l’entraînement de son fils serait rude, le sien entant que père le serait tout autant.

Les premières années de sa vie, tout se passait bien. Il aimait sa famille -même son père est peu rude avec lui, l’école avec ses copains, et même avec le rat nu que sa mère avait un jour ramené à la maison, lui présentant l’infâme chose comme étant sa petite sœur -s’il avait su à cet instant qu’elle serait l’une des choses les plus précieuses de sa vie.. En somme donc, tout allait bien ! Enfin presque… Dès qu’il fut en âge -ou surtout quand son père décida qu’il en avait l’âge, commença l’apprentissage de l’aura animale. C’était un bon garçon, intelligent et peut-être même trop vu son jeune âge. Mais aussi intelligent fut-il, son apprentissage ne fut pas une partie de plaisir, lui… Pour un homme comme Vladimir, son père, tout devait être parfait en permanence, y comprit son propre fils, et il lui arrivait régulièrement d’oublier qu’il s’adressait à un jeune enfant et non à l’un de ses collaborateurs, adultes. Il attendait de son fils que la pratique soit aussi vite assimilée que la théorie, mais c’était pas le cas, il était encore trop jeune que pour pouvoir répondre à de telles exigences et bien qu’il y mit toute sa bonne volonté, il remarqua bien vite que chaque échec décevait son paternel.
Si certains parents lèvent la main pour leurs enfant et ce, quelqu’en soit la raison, ce n’était pas le cas de Vladimir. Cet homme n’était pas violent physiquement, mais ses mots et le ton glacial de sa voix étaient pire que des coups pour le petit renard qui ne voulait que rendre ce père fier de lui. Le pire, c’était que l’adulte ne s’en rendait même pas compte, il ne blessait pas intentionnellement son fils, ne faisant que reproduire l’éducation qu’il avait lui-même reçue. Mais à sa différence que Mikhaïl avait sa mère, une mère douce qui s’occupait de lui, qui le serrait dans ses bras pour le réconforter, lui remonter le moral. Elle était une source de douceur qui lui permis, plus tard, de ne pas devenir un homme aussi dur que l’était son père.
Ce n’est qu’en grandissant qu’il commença à comprendre la face sombre de son père, celle qui était liée à ses affaires, à ce monde qu’il dirigeait dans l’ombre de son pays, et qu’il compris surtout pourquoi il avait tout fait pour pousser ses capacités au maximum, pour l’endurcir et faire de lui un vrai soldat qui saurait se défendre et prendre soin des siens. Seulement avec sa montée d’âge vint un autre problème : l’âge rebelle. Déjà chez les enfants dits « normaux » ce n’est pas une mince affaire, mais alors avec un gamin comme Mikhaïl et un père comme Vladimir… Le gosse supportait de moins en moins l’autorité de ce père bien trop autoritaire à son goût et il n’était pas rare que les discussions se finissent en haussements de ton, mais un soir tout dérapa, les mots dépassèrent la pensée de chacun et une fois que chacun fut isolé dans son coin, le renard fit son sac pour s’enfuir de chez lui. Il aimait son père, c’était son père après tout… Mais sa présence lui était devenue insupportable, leurs caractères n’étaient plus compatibles l’un avec l’autre, Vladimir avait un peu trop bien « éduqué » son fils.

Cette nuit-là fut un tournant décisif dans sa vie. Il était décidé à enfin sortir de l’ombre de son paternel, à devenir « Mikhaïl » et non « Le fils Sakharov » ou « Le fils du patron ». Mais est-ce que son père sentit le changement dans l’air ? Ce soir-là, poussé par son instinct, il sortit de la maison familiale et aperçut son fils qui passait le portail avec un sac presque aussi gros que lui. Ni une ni deux, il le rattrapa et le ramena à l’intérieur avant que ne s’en suive une nouvelle discussion houleuse entre les deux hommes, les éclats de voix finissants même par réveiller les autres habitants de la bâtisse. Ah son gamin voulait se tirer ? Très bien, il le laisserait partir -il était majeur et vacciné après tout. Mais hors de question de prendre le risque qu’il se fasse récupérer par la concurrence. Décrétant que la discussion était terminée pour cette nuit, il renvoya tout le monde se coucher, décidant de régler ce problème dès le lendemain matin.
Et c’est ce qu’il fit.
Après un certain nombre de coups de fil passés à quelques partenaires d’affaires, Vladimir fit venir son fils dans son bureau pour lui exposer son plan. Il le laissait partir, mais à quelques conditions. La première était, que peu importe la destination qu’il choisirait, son fils devrait œuvrer dans l’intérêt de l’affaire familiale. La seconde était, que s’il voulait se démerder seul, il lui serait impossible de faire jouer le nom de son paternel pour se sortir des emmerdes dans lesquelles il se serait foutu tout seul. Le gamin acceptant ces premières conditions, se vu offrir plusieurs choix de destinations dans le monde avec plusieurs tâches différentes selon la ville où il déciderait de s’établir et après intense réflexion, le choix de Mikhaïl se porta sur Chicago. La décision de son aîné prise, Vladimir passa quelques coups de fil afin de lui obtenir une carte verte pour aller vivre sur place et comme Vladimir Sakharov n’est pas un homme à qui on dit non, l’histoire fut rapidement bouclée.
Il fallut une bonne semaine pour que tout soit prêt -ou surtout pour que sa mère daigne accepter de laisser son petit garçon partir si loin d’elle, et ce n’est qu’une fois arrivés à l’aéroport, quand l’appel du vol de son gamin résonna dans les hauts-parleurs, qu’elle consentit à le lâcher. Après quelques au revoir déchirants et larmoyants, des promesses d’appeler régulièrement -qu’il ne tiendrait probablement pas, il put enfin embarquer à bord de son vol direction Chicago, enfin presque. Après un vol et une escale qui lui parurent interminables, il posa enfin les pieds sur le sol Américain, seul et livré à lui-même.

La première chose qu’il fallait faire maintenant c’était non seulement se trouver un toit sous lequel vivre, mais surtout trouver un boulot pour payer ledit toit -parce que oui il avait l’argent de papa mais fallait pas abuser non plus, s’il était parti aussi loin, c’était pas pour continuer de vivre à ses crochets. Dans un premier temps, il se prit une petite chambre d’hôtel. Il n’avait pas besoin de beaucoup plus ni de grand confort, c’était juste le temps de trouver un job, d’avoir son premier salaire, de trouver un appart et… Bon ok ça allait prendre plus de temps que ce qu’il avait utopiquement imaginé, mais il ne se laissa pas démonter pour si peu ! Il commencerait ses cherches dès le lendemain, après avoir peut-être pris le temps de rédiger un CV en fait… Bon d’accord il n’avait vraiment pas pensé à tout ce qu’il aurait à faire une fois sur place ! Il aurait peut-être du, mais c’était de toute façon trop tard donc il le ferait sur le tas et puis voilà.
Dès le lendemain, il commença à chercher un boulot qui pouvait rentrer dans son domaine de compétences -et il n’en manquait pas. Après plusieurs jours de recherche, et alors qu’il commençait sérieusement à se demander s’il ne s’était pas planté sur toute la ligne, il finit par être rappelé pour un poste de videur dans… sérieusement ? Il avait juste réussi à décrocher un boulot dans un host club ? Bon… au pire il resterait là le temps de trouver mieux ? Il avait de toute façon besoin d’argent avant de pouvoir entreprendre quoi que ce soit d’autre -et sans oublier la mission que lui avait confié son paternel.
Il y a travailla quelques semaines avant de recevoir un rappel à l’ordre de son géniteur… Il avait un salaire, un toit sur la tête, mais il n’avait toujours pas avancé côté alliance et l’ours commençait légèrement à s’impatienter -et à s’inquiéter mais ça il le dirait jamais à son aîné. De par les sources de son père, il savait que plusieurs groupes se « partageaient » la ville, il n’en restait qu’à lui de parvenir à entrer en contact avec l’un d'eux pour lui proposer un accord… Sauf que c’était pas vraiment le genre de place facile à trouver et dans laquelle on débarquait comme une fleur la bouche en coeur en disant « hey soyons amis ! ». Ce fut même une véritable prise de tête ! Et finalement il tenta d’opter pour une autre stratégie, choisissant de passer pour un type qui posait trop de questions. C’était certes à ses risques et périls, mais au moins là, il risquait d’attirer l’attention de ceux qu’il cherchait et une fois que ça serait fait bah… Il se démerderait bien hein ! Et ça pour attirer l’attention, il l’attira et rapidement même ! Et malheureusement pour lui, il dû sérieusement faire usage du nom de son père pour prouver que non, il n’était pas un crétin d’un autre groupe qui tentait de s’infiltrer comme un… bah comme un crétin -surtout qu’il n’avait même pas la moindre idée du nom du groupe sur lequel il était tombé. Il se trouva qu’il était tombé sur la Jackowo's Corporation ce qui n’était pas plus mal à vrai dire, car selon les informations qu’il avait eu, c’était un groupe qui correspondait assez bien à ce qu’il recherchait.

Après un bon six mois et un paquet de négociations, de mises à l’épreuve, il fut finalement accepté en tant que… Associé… Bon c’était pas exactement ce qu’il souhaitait mais est-ce qu’il pouvait vraiment leur en vouloir ? Non seulement il était étranger, mais en plus il bossait à la concurrence -d’après ce qu’il avait compris, mais c’était aussi un point pour lequel on lui avait donné sa chance en le prenant à l’essai et maintenant qu’il avait un pied à l’intérieur, il ne ferait pas demi tour.
Il passa quelques années en tant qu’Associé, six pour être exacte, avant de finalement voir sa période d’essai prendre fin et être réellement accepté dans le groupe en tant que Soldats de Pique -il aurait probablement pu essayer de viser plus haut mais ça ne l’intéressait pas plus que ça.

Ca faisait maintenant neuf années qu’il avait quitté sa patrie glacée, il assurait pas mal dans ses deux boulots, étant dévoué et fidèle à 100% à la JC et continuant son petit job "tranquille" au TM. Il aurait pu vouloir monter en grade, vouloir un poste plus important, mais en réalité, videur lui convenait, il n'avait pas besoin de plus pour aimer correctement ce job. Malgré le fait qu'il se trouva à bosser pour deux bandes rivales,  il ne se foutait pas trop dans les emmerdes et par dessus tout, son père était satisfait de ce que nouveau partenariat lui apportait, que demander de plus ? Eh bien vu l’activité de la ville, il pouvait encore lui arriver n’importe quoi sur le temps qu’il lui restait à vivre -et comme il ne comptait pas crever tout de suite...




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